Comme chaque semaine, voici la synthèse d’actualité de la semaine du 23 janvier 2023 !

Les troupes françaises doivent quitter le Burkina Faso

Le Burkina Faso ordonne le départ des troupes militaires françaises d’ici un mois. Il y avait 400 militaires français dans la région depuis 2009, notamment pour aider à lutter contre le terrorisme. Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes djihadistes liés à Al Quaida et l’Etat islamique. La junte militaire du Burkina Faso, comme celle du Mali, se tourne vers les mercenaires russes Wagner. Le pays précise en revanche qu’il ne souhaite pas rompre ses relations diplomatiques avec la France.

La fin de la coopération militaire marque un nouveau recul des positions françaises dans ses ex-colonies africaines. La Russie gagne elle du terrain, s’appuyant sur son groupe de mercenaires Wagner. Rappelons que les troupes françaises se sont déjà désengagées du Mali il y a quelques mois.

Ukraine : quoi de nouveau ?

Volodymyr Zelensky est mis en cause dans plusieurs affaires de corruption. En conséquence de cela, plusieurs membres du gouvernement ont démissionné depuis le début de la semaine. Cela pourrait fragiliser le chef d’Etat aux yeux des citoyens ukrainiens, mais également sur la scène internationale.

Les États-Unis et l’Allemagne ont annoncé qu’ils allaient livrer à l’Ukraine des chars de combat lourds (respectivement 31 et 14 chars). La France hésite à en livrer, craignant une escalade du conflit et un affaiblissement de sa défense.

Volodymyr Zelensky a demandé cette semaine à Emmanuel Macron de refuser la venue des sportifs russes aux JO de Paris 2024. Cette requête a reçu un accueil mitigé côté français.

Amazon réinvente la vente de médicaments

Amazon lance un forfait illimité pour 5 dollars par mois. Pour ce tarif, les abonnés américains au service Prime du géant de l’e-commerce pourront se faire livrer en quantité illimitée des médicaments génériques sur ordonnance et sans frais supplémentaire. Ce nouvel abonnement s’appelle RxPass.

Attaques à Jérusalem

Les violences entre Israël et Palestine ne cessent pas. Jeudi, un raid de l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine (nord de la Cisjordanie occupée) a fait neuf morts. En guise de riposte, vendredi un homme palestinien armé a tué par balles sept personnes près d’une synagogue pendant la prière du shabbat. Cette fusillade a eu lieu à Neve Yaakov, quartier de colonisation juive à Jérusalem-Est, partie de la Ville sainte annexée par Israël. Samedi, un adolescent palestinien a blessé à l’arme à feu deux personnes dans Jérusalem.

L’attaque de Jérusalem « est une réaction naturelle aux crimes de l’occupation contre notre peuple palestinien », a déclaré à Gaza Hazem Qassem, porte-parole du mouvement islamiste palestinien Hamas. De son côté, le Premier ministre d’Israël Benjamin Netanyahu a promis une réponse « forte, rapide et précise ».

Violences policières aux États-Unis 

Un Afro-américain, Tyre Nichols, a été tabassé à mort par des policiers à Memphis. Afin d’éviter toute vague de manifestations « Black Lives Matter » (comme celles après l’assassinat de George Floyd en 2020), les vidéos de la scène ont été publiées pour montrer que les policiers étaient noirs, tout comme la victime. La résurgence de la criminalité depuis le Covid est un phénomène notable aux États-Unis, qui nourrit très certainement la culture policière agressive. La victime avait été arrêtée pour un simple contrôle d’identité qui s’est terminé en bastonnade.