Utilise cette synthèse de l’actualité préparée par Major-Prépa pour te mettre à jour sur les actualités de la semaine passée et être au point pour tes DS et tes colles !
La Turquie accepte que la Finlande rejoigne l’OTAN
Vendredi, le président turc Recep Tayep Erdogan a officiellement donné son feu vert pour l’entrée de la Finlande dans l’Alliance atlantique. La prochaine étape est la soumission au parlement turc de cette adhésion. Ceci marque une avancée majeure pour l’intégration du pays nordique à l’Alliance atlantique, car 28 des 30 pays de l’OTAN ont déjà approuvé la candidature. Il reste la Hongrie qui doit ratifier les demandes d’adhésion. Le Parlement hongrois votera sur l’entrée de la Finlande le 27 mars, a annoncé vendredi Budapest.
En revanche, aucun accord n’a été prononcé au sujet de l’adhésion de la Suède. Pour rappel, la Turquie affirme que Stockholm ne fait pas assez pour arrêter des “terroristes” kurdes qui ont trouvé refuge en Suède, et demande leur extradition. Cependant, le gouvernement suédois n’a pas le pouvoir de prendre la décision finale sur ces extraditions.
Mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine
La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé vendredi qu’elle avait émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour son implication présumée dans des crimes de guerre commis en Ukraine depuis l’invasion russe. Plus précisément, le président russe et la commissaire aux droits de l’enfant sont accusés d’avoir permis l’enlèvement d’enfants de l’Ukraine vers la Russie.
A priori, la mesure semble symbolique, mais pourrait avoir quelques conséquences concrètes : les pays signataires (ils sont 123) du statut de Rome s’engagent en effet à arrêter Vladimir Poutine s’il débarquait sur leur territoire. Mais l’objectif principal reste de prévenir d’autres crimes. En effet la CPI a choisi à cet effet de rendre publics ces mandats ainsi que l’identité des suspects alors qu’ils doivent normalement être tenus secrets. Pour rappel, la CPI a été créée en 2002 afin de juger les pires crimes commis dans le monde. Depuis plus d’un an, elle enquête sur d’éventuels crimes de guerre ou contre l’humanité commis pendant l’offensive russe en Ukraine. Ni la Russie ni l’Ukraine ne sont membres de la CPI, mais Kiev a accepté la compétence de la cour sur son territoire et travaille avec le procureur.
L’Europe légifère à marche forcée
L’Inflation Reduction Act (IRA), voté fin août de cette année aux États-Unis, subventionne massivement les entreprises aux États-Unis, et notamment les entreprises travaillant sur les technologies “propres”. Ce qui menace depuis quelques mois la compétitivité de l’industrie européenne et risque même d’accélérer la désindustrialisation de l’UE si rien n’est mis en place en retour. En effet, l’UE redoute un exode des entreprises européennes qui pourraient bénéficier des avantages mis en place par l’IRA aux États-Unis. Ainsi, Bruxelles a décidé de lancer deux lois afin de supporter ses propres technologies vertes ainsi que de réduire sa dépendance aux matières premières. Un aperçu des deux lois :
- La première pour une “industrie à zéro émission nette”
- La seconde sur les matières premières critiques qui vise à sécuriser les approvisionnements en minéraux critiques pour le développement de ces technologies, tels que le lithium, le cobalt (pour les batteries électriques) ou le silicium pour les panneaux solaires
L’accent a été mis sur la facilitation des procédures réglementaires qui sont actuellement fastidieuses, à la différence d’un accès simple aux financement qui est une des forces de l’IRA.
Le Japon et la Corée du Sud relancent leur coopération
Les deux pays ont de nombreux intérêts stratégiques communs mais se brouillent régulièrement sur des sujets de mémoire ou des disputes territoriales qui tirent leur origine du règne colonial du Japon sur la Corée du Sud entre 1910 et 1945. Ainsi, un certain nombre de mesures de représailles économiques sont en place entre les deux pays. Mais aujourd’hui, inquiets des menaces nord-coréennes et chinoises, et poussés par les États-Unis, les deux pays ont annoncé une relance de leur coopération sur les enjeux de sécurité. Pour ce faire, un dialogue régulier sur les sujets de défense va être mis en place, avec notamment un meilleur partage de renseignements militaires. Pour rappel, par le passé, les gouvernements conservateurs en Corée ont essayé de rapprocher les relations avec Tokyo, mais chaque fois que la gauche, qui est souvent plus “anti-japonaise”, est revenue au pouvoir par alternance démocratique à Séoul, cela a souvent conduit à une détérioration des relations bilatérales.
Relations Syrie – Russie
Ce mercredi à Moscou, Vladimir Poutine et son homologue syrien Bachar Al Assad se sont entretenus à Moscou. Lors de leur rencontre, Vladimir Poutine et le président syrien ont discuté de leur coopération politique, économique, commerciale et humanitaire, ainsi que des perspectives de résolution de la situation en Syrie. Ils ont également évoqué la possibilité d’une réconciliation entre la Syrie et la Turquie, que le Kremlin soutient. Cette réconciliation s’inscrit dans une tendance régionale de réintégrer Bachar Al Assad dans le jeu diplomatique de la région. Des pays comme les Émirats arabes unis, le Bahreïn et la Jordanie ont renoué avec le régime syrien ces dernières années. Après les tremblements de terre dévastateurs de février, Bachar Al Assad a également bénéficié d’une “diplomatie du séisme” qui l’a aidé à sortir de son isolement. Les Américains et les Européens ont également levé temporairement des sanctions contre le régime syrien pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire.
Les fruits de l’embargo européen sur le pétrole russe
L’Agence internationale de l’énergie a annoncé un recul des exportations de pétrole russe en février. Les recettes pétrolières de la Russie ont également drastiquement baissé : un recul de 42% sur un an. Une bonne nouvelle qui confirme l’objectif de l’embargo de l’Union européenne sur les produits pétroliers raffinés. En février, les livraisons de pétrole russe vers les pays européens ont chuté à environ 700 000 barils par jour. La Russie a réussi à trouver de nouveaux débouchés pour son pétrole, mais cela a été au prix de rabais importants, ce qui a considérablement réduit ses revenus. Sur les marchés, le pétrole russe se négocie à un prix par baril inférieur de 25 à 30 dollars à celui du Brent de la mer du Nord. Pour compenser cette baisse, la Russie a vendu une grande partie de son pétrole à l’Inde et à la Chine, à des prix avantageux. Cependant, cela a conduit à une dépendance excessive de ces deux pays envers le pétrole russe, ce qui pourrait poser un problème à l’avenir. La Russie a réussi à trouver de nouveaux débouchés pour son pétrole, mais cela a été au prix de rabais importants, ce qui a considérablement réduit ses revenus. Sur les marchés, le pétrole russe se négocie à un prix par baril inférieur de 25 à 30 dollars à celui du Brent de la mer du Nord.