Sommet du G7 à Hiroshima au Japon
Deux thématiques étaient au centre des échanges lors du sommet du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, et Canada) à Hiroshima au Japon : l’union face à la Chine et le durcissement du ton face à la Russie. Les dirigeants du G7 aimeraient adopter une ligne commune vis-à-vis de la superpuissance chinoise. Les contours d’un accord sur la lutte contre la « coercition » économique chinoise se dessinent.
Emmanuel Macron a mis en avant son « pacte financier international ». Ce dernier aimerait réformer l’architecture de la finance mondiale pour mieux répondre aux défis du réchauffement climatique. L’idée serait de réformer le FMI et la Banque mondiale pour offrir plus de financements aux pays qui en ont le plus besoin.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est aussi rendu au sommet du G7, sous l’impulsion de la France. Ce fut l’occasion de plaider sa cause auprès des dirigeants indien et brésilien, qui soutiennent plutôt la Russie pour le moment. Les autres pays lui ont promis l’envoi de chasseurs F-16. Les pays du G7 se sont mis d’accord sur de nouvelles sanctions pour « priver la Russie des technologies, des équipements industriels et des services du G7 qui soutiennent son entreprise guerrière ».
OMS : Lancement d’un nouveau réseau pour mieux prévenir les catastrophes sanitaires
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) aimerait mettre en place une nouvelle structure internationale pour mieux prévenir les pandémies, comme celle du Covid-19. Cette semaine, l’OMS a donc lancé le « Réseau International de Surveillance des Pathogènes ». Ce réseau permettra la mise en place d’une plateforme reliant les pays du monde entier, dans le but d’améliorer les systèmes de collecte et d’analyse des échantillons. La plateforme doit également faciliter l’identification rapide et la traçabilité des maladies transmissibles. Le nouveau réseau mondial devrait apporter de l’information sur le séquençage du génome des agents pathogènes à tous les pays, aidant ainsi ceux avec moins de moyens.
Prise de la ville ukrainienne de Bakhmout
Les Russes revendiquent la prise de la ville de Bakhmout dans le Donbass. La milice Wagner a un rôle très important dans la prise de la ville. Au sommet du G7, Volodymyr Zelensky a démenti la capture de Bakhmout. Si la ville était effectivement passée sous le contrôle de la Russie, cela mettrait fin à la célèbre bataille de Bakhmout, considérée par les observateurs comme l’une des plus sanglantes du siècle. Cette bataille aurait tuée plus de 30 000 soldats russes en dix mois. La ville a été dévastée par des mois de bombardements intensifs.
Élections en Grèce
Dimanche avaient lieu les élections législatives grecques. Kyriakos Mitsotakis, premier ministre sortant, a obtenu 40,8% des voix à 90% des dépouillements, contre 20,06% pour la gauche radicale d’Alexis Tsipras, avec un taux de participation d’environ 59%. Les Grecs ont fait le choix de la stabilité. La majorité des électeurs semblent être séduits par les résultats économiques solides du gouvernement conservateur. Cela s’explique en partie par la diminution constante du chômage, principalement grâce à la croissance florissante du secteur du tourisme. L’année dernière, la croissance a atteint 6 %, ce qui a attiré de nouveaux investisseurs et a permis un désendettement rapide à un rythme sans précédent en Europe depuis l’après-guerre.
Prolongement de l’accord céréalier en mer Noire
La Turquie, médiatrice des négociations, a annoncé le renouvellement de l’accord céréalier entre l’Ukraine et la Russie. Cet accord est crucial pour l’économie ukrainienne et pour la sécurité alimentaire mondiale. Signée cinq mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine, cette « initiative de la mer Noire » permet l’exportation de céréales d’Ukraine via ses ports de la mer Noire. Grâce à cela, plus de 30 millions de tonnes de céréales (maïs, blé, graines …) ont pu transiter par ce corridor crucial pour la sécurité alimentaire mondiale. D’après l’ONU, la Chine, l’Espagne et la Turquie en sont les premiers bénéficiaires. Moscou espérait en retour des garantis pour que ses propres exportations de céréales et d’engrais ne subissent pas de blocages (en raison des sanctions occidentales). La Russie souligne aujourd’hui le déséquilibre de cet accord et pointe du doigt des promesses non tenues de la part des Occidentaux.