Réforme du marché européen de l’électricité

L’un des principaux désaccords de la France et l’Allemagne au sein de l’UE est le marché européen de l’énergie. Aujourd’hui, le prix du gros de l’électricité (c’est-à-dire le prix payé sur le marché européen en amont de la livraison aux consommateurs) est fixé par la dernière centrale électrique nécessaire pour répondre à la demande. La logique est d’abord d’appeler les moyens de production qui ont les coûts d’exploitation les plus faibles (renouvelables, nucléaire), puis les plus chers (charbon, gaz). La France souhaite que le prix de l’électricité soit découplé du prix du gaz, qui est cher et non produit par la France qui a fait le choix du nucléaire, à la différence de l’Allemagne. Un accord a été signé cette semaine afin de décorréler le prix de l’électricité de celui du gaz. L’accord permet également de renforcer la compétitivité de l’industrie européenne face à la concurrence internationale, notamment des États-Unis qui produisent des énergies fossiles bon marché.

L’aide américaine à Israël

Joe Biden s’est rendu cette semaine en Israël pour afficher son soutien. Il a soutenu que la frappe sur l’hôpital gazaoui ne provenait pas des forces israéliennes. Les États-Unis aident Israël, que ce soit par le ravitaillement en armes, le déploiement de militaires non combattants ou par une aide financière. L’aide militaire américaine s’est élevée à 3,8 milliards par an ces dernières années. Le Congrès semble moins enclin à aider l’Ukraine qu’Israël, qu’il voit comme un partenaire moins historique. Les États-Unis ont tout de même apporté une aide de 25 milliards de dollars à l’Ukraine depuis le début du conflit. Joe Bien s’est adressé au Congrès pour demander une centaine de milliards de dollars de crédits militaires et de sécurité, à répartir entre l’Ukraine, Israël et Taïwan. Une autre partie servira à contenir les migrants à la frontière avec le Mexique.

Conflit Israël – Hamas

L’hôpital Ahli Arab de Gaza a été détruit par une frappe cette semaine. Le nombre de victimes civiles étant très important, cela a suscité une émotion internationale. La provenance de cette frappe est encore incertaine, les analystes internationales cherchent à savoir s’il s’agit d’un missile israélien ou d’une roquette du Djihad islamique et le bilan exact du nombre de victimes reste à déterminer. Selon le Hamas, cette frappe a fait environ 500 morts parmi des déplacés du conflit qui s’abritaient dans l’enceinte de l’établissement. Israël accuse le Hamas d’être à l’origine de cette frappe mal contrôlée, et les États-Unis soutiennent également cette version des faits. L’armée israélienne se prépare à envahir la bande de Gaza pour abattre le Hamas. L’UE de son côté promet des premiers convois aériens cette semaine pour aider les civils de la bande Gaza. L’Égypte a annoncé un passage durable pour l’aide humanitaire vers Gaza.

 

Que se passe-t-il au Liban ?

Près de deux semaines après les attaques meurtrières du Hamas en Israël et la réponse agressive de l’armée israélienne, la situation se tend au Liban. Le Hezbollah, un groupe islamiste chiite, fondé en 1982 à la suite de l’invasion du Sud-Liban par Israël pendant la guerre civile libanaise et soutenu par l’Iran, appelle à des manifestations contre Israël. Le Liban craint donc des affrontements sur son territoire, comme en 2006 à la suite d’incursion et d’enlèvements du Hezbollah dans le sud d’Israël. L’économie libanaise est dans un état catastrophique et les conséquences d’une guerre sur la population seraient terribles.