Après avoir lu la synthèse, tu peux t’exercer sur le quiz !

Israël – Hamas

L’armée israélienne a proposé un plan d’évacuation des civils dans les zones de combat dans la bande de Gaza. Ce plan intervient après l’annonce d’une offensive israélienne sur la ville de Rafah, au sud de Gaza, où sont réfugiés plus d’1,5 million de Palestiniens. Selon les Etats-Unis, Israël aurait donné son accord pour stopper ses opérations militaires à Gaza pendant le ramadan, soit du 10 mars au 8 avril. Israël n’a pas encore confirmé l’information. Les négociations concernant la trêve continuent en Egypte.

L’ONU a affirmé qu’une « famine généralisée » était « presque inévitable » et « imminente » à Gaza. Aucun convoi humanitaire n’a pu se rendre dans le nord de Gaza depuis le 23 janvier alors que le système agricole est dévasté. Israël accuse de son côté l’ONU de ne pas organiser « efficacement » l’arrivée d’aides.

Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées lors d’une distribution d’aide alimentaires à Gaza. Israël évoque un mouvement de foule et le Hamas accuse Israël d’avoir tiré sur la foule. La France a demandé une enquête indépendante pour déterminer ce qu’il s’était passé.

Manifestations pro-Bolsonaro au Brésil

Le président brésilien Jair Bolsonaro, confronté à des enquêtes judiciaires et à des menaces de poursuites pénales, a dirigé une grande manifestation de soutien à Sao Paulo. Des partisans d’extrême droite, venus de tout le pays, ont répondu à son appel, affirmant soutenir Bolsonaro en tant qu’homme intègre. L’événement, organisé sans pancartes pour éviter d’éventuelles accusations, a été qualifié de “belle fête de la démocratie”. Cependant, la foule semblait moins enthousiaste qu’auparavant, craignant les conséquences de critiques contre les juges. Les propos de Bolsonaro ont oscillé entre des tentatives de pacification et des allusions à des mesures autoritaires. Malgré la mobilisation réussie, les enquêtes judiciaires sur son implication dans une tentative de coup d’État se poursuivent, laissant planer des incertitudes quant à son avenir politique et juridique. Certains membres de l’extrême droite envisagent déjà d’autres candidats pour l’avenir politique, mais de nombreux partisans continuent à soutenir Bolsonaro avec l’espoir qu’il puisse surmonter ces défis, soulignant l’instabilité politique persistante au Brésil.

Renforcement des relations diplomatiques entre le Qatar et la France

L’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, est en visite à Paris et a signé un accord avec le président Emmanuel Macron pour des investissements qataris de 10 milliards d’euros en France d’ici 2030. Cette annonce a été faite lors d’un dîner à l’Élysée, en présence de personnalités telles que l’ex-président Nicolas Sarkozy et le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi. Les investissements visent divers secteurs tels que la transition énergétique, les semi-conducteurs, et l’aérospatial. Ils reflètent la diversification des investissements qataris en France, qui étaient auparavant concentrés dans des secteurs traditionnels comme l’hôtellerie et l’énergie. Cette visite vise à relancer les relations bilatérales, malgré des désaccords passés sur des questions telles que l’islam politique. L’émir du Qatar est également impliqué dans des efforts de médiation dans des crises régionales, ce qui renforce son importance pour la France.

Menace nucléaire russe

Vladimir Poutine a affirmé dans son discours annuel à la nation cette semaine que la Russie disposait “d’armes capables d’atteindre des cibles occidentales”. Cette mise en garde, adressée aux pays européens et aux Etats-Unis, intervient après qu’Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine.

Les funérailles de l’opposant Alexeï Navalny ont eu lieu cette semaine à Moscou. Près de 45 personnes ont été interpellées selon l’ONG OVD-Info.

Baisse de la production de pétrole de l’OPEP

L’Arabie saoudite, la Russie et l’Irak ont annoncé prolonger leurs coupes volontaires de production jusqu’à mi-2024 pour soutenir les cours du prix de baril. Ce sont des pilliers de l’alliance OPEP +. Pour rappel, l’OPEP – créé en 1960, lors des accords de Vienne – réunit 13 membres et a choisi en 2016 de former une alliance avec dix autres pays, dont la Russie, pour former l’OPEP+. L’unité du groupe est questionnée, alors que l’Angola a quitté l’organisation en décembre dernier. La prochaine réunion de l’OPEP+ est en juin 2024 à Vienne, et permettra de tester l’unité de l’alliance. Cette réunion a pour but de fixer les objectifs de production pour 2025.