système d'information

Le système d’information (SI) est une partie du programme de management qui peut être utilisée à de nombreuses occasions. Connaître cette partie peut également te permettre de faire des recommandations à une entreprise qui n’a pas de SI ou qui en possède un qui n’est pas optimisé.

Définitions

Selon Laudon, les systèmes informatiques sont des composantes interdépendantes qui travaillent ensemble afin de collecter, de traiter, de stocker et de diffuser des informations pour soutenir la prise de décision, la coordination, l’analyse et la visualisation au sein d’une organisation. 

Une base de données est un ensemble organisé et significatif d’informations connexes. Elle doit relier les informations de plusieurs données en un seul tout.

Une information est une donnée utile qui permet de prendre des décisions dans les meilleures conditions possibles.

Pour qu’une information soit qualitative, elle doit être :

  • fiable ;
  • pertinente ;
  • actuelle ;
  • disponible.

 

Voici les déterminants de la pertinence d’une information définis par Robert Reix :

  • fiable (on doit pouvoir croire cette information et s’en servir sans risques) ;
  • exhaustive (complète) ;
  • précise ;
  • accessible (l’organisation doit pouvoir la trouver) ;
  • forme (avec une forme que l’on peut aisément utiliser) ;
  • temporalité (actuelle, date de la donnée) ;
  • coût.

Les composantes du système d’information

Au niveau technologique

  • Matériel 
  • Données
  • Logiciel
  • Communication en réseau 

Au niveau de la création de valeur

  • Individus 
  • Processus 

Les informations

Les informations peuvent avoir deux sources : internes (propre à l’organisation) ou externe (qui ne proviennent pas de l’organisation).

On peut les classer selon leur source (interne, externe), leur nature (qualitative ou quantitative). Une information quantitative est un chiffre, à l’inverse d’une information qualitative. Mais on peut aussi utiliser leur domaine (économique, juridique…) ou leur sens de circulation (du haut de la hiérarchie vers le bas, du bas vers le haut, horizontale…) pour les classifier.

Elles peuvent être primaires ou secondairesLes informations primaires sont nouvelles et collectées par l’organisation, tandis que les informations secondaires sont publiques et existent avant que l’organisation ne tente de les acquérir. 

Pour recueillir des informations, une entreprise peut avoir recours à une veille stratégique. C’est d’ailleurs la méthode la plus envisagée. Si, dans un cas, tu as une entreprise qui n’a pas de système d’information ou qui ne fait pas de veille, n’hésite pas à le conseiller comme facteur d’amélioration. D’autre part, une organisation peut avoir recours aux nouvelles technologies informatiques de communication (NTIC) pour améliorer sa récolte d’informations. 

Le système d’information a plusieurs moyens d’être mis en place, les voici. 

Le big data

Le big data correspond à des données plus variées, arrivant dans des volumes croissants et à une vitesse plus élevée. Son principal enjeu est de permettre aux entreprises d’optimiser le coût de leur collecte d’informations, tout en acquérant des informations de qualité leur permettant d’atteindre leurs objectifs stratégiques.

Les enjeux du big data sont d’anticiper, de prévoir et de comprendre. Il permet, entre autres, de mettre en place un marketing prédictif (gros avantage pour une entreprise qui peut potentiellement se placer sur un océan bleu, car création d’une offre pour une demande qui n’existe pas encore tout à fait).

Le big data rencontre cependant plusieurs défis

Technologique : les technologies évoluent vite, les entreprises doivent donc adapter leurs systèmes pour qu’ils restent actuels et compétitifs.

Organisationnel : la complexité et l’ampleur des données à gérer sont un défi pour les entreprises qui doivent mettre en place une organisation rigoureuse pour utiliser le big data.

Juridique : les réglementations en matière de protection des données sont très strictes, particulièrement en Europe. Il faut impérativement respecter les lois sous peine de devoir payer une (belle) amende. 

RH : les organisations doivent recruter des experts pour gérer toutes les informations générées par le big data et les traiter au mieux. Il s’agit d’un marché très compétitif. Il peut donc être compliqué de garder un talent dans une entreprise sur un long laps de temps.

La digitalisation

La digitalisation peut être définie comme le processus de conversion des informations et des processus traditionnels en formats numériques. Elle se fait via l’utilisation des NTIC et permet d’améliorer l’efficacité, la rapidité et la précision des informations. 

Avantages  Limites 
  • Autonomisation des tâches 
  • Gestion électronique des documents (= GED), plus simple
  • Automatisation des workflows
  • Collaboration en ligne, qui permet un gain de temps 
  • Sécurité et cybersécurité : il faut qu’elles soient robustes pour résister aux hackers et aux attaques extérieures
  • Dépendance technologique : risque de ne plus savoir travailler sans outil numérique 
  • Résistance au changement de la part des salariés 
  • Cadre légal 
  • Perte de compétences manuelles

L’intelligence artificielle (IA)

L’IA correspond à la capacité des machines à effectuer des tâches qui nécessitent normalement l’intelligence humaine.

Avantages  Limites 
  • Gains de productivité 
  • Baisse des coûts, de recherche notamment
  • Aide à la décision, grâce aux données supplémentaires, le dirigeant peut avoir une vision globale 
  • Permet de se concentrer sur les activités à forte valeur ajoutée 
  • Renforce les compétences et l’autonomie 
  • Permet la personnalisation des expériences client 
  • Peut avoir un coût élevé, surtout lors de sa mise en place dans l’organisation (il faut considérer l’IA comme un investissement)
  • Peut causer des problèmes éthiques 
  • Risque d’une résistance au changement au sein de l’organisation 
  • Évolution rapide : il faut l’actualiser très régulièrement pour qu’elle reste optimale 
  • Peut créer des difficultés quant au maintien de la créativité 
  • Problèmes liés à la fiabilité 

Le knowledge management

Le knowledge management est une pratique qui peut valoir de nombreux bénéfices pour une entreprise. Sa mise en place est grandement facilitée avec un système d’information.

On peut le définir comme étant les réseaux de circulation des connaissances de l’entreprise, ou bien sa mémoire. Il combine savoirs et savoir-faire. 

Pour Nonaka et Takeuchi, le knowledge management permet de passer de l’individualisation au collectif grâce à la méthode SECI :

  • Sociabilisation
  • Extériorisation 
  • Combinaison 
  • Intégration

 

Il permet d’éviter de refaire les erreurs précédentes, d’avoir des gains de temps et de productivité, et de mettre en place des bonnes pratiques.

Il est mis en place par l’application de quatre étapes par une organisation : 

  1. Collecter et traiter (trouver les experts, les compétences sur lesquelles on va s’appuyer)
  2. Stocker (capitaliser dessus)
  3. Diffuser 
  4. Actualiser 

 

Wengler ajoute à cela la conception des communautés de pratiques. Elles ont des objectifs communs, une entreprise commune et une réputation partagée.