Chaque semaine, Major Prépa te prépare une synthèse de l’actualité internationale. Bonne lecture !
Démission du président sud-coréen
En Corée du Sud, le chef du parti présidentiel, Han Dong-hoon, a annoncé sa démission 2 jours, après que les députés ont voté pour destituer Yoon Suk Yeol. La Cour constitutionnelle a maintenant 6 mois pour valider ou rejeter cette décision. Si elle confirme cette décision, une élection présidentielle devra être organisé dans les 2 mois.
Pour rappel, le président Yoon Suk-yeol a tenté d’imposer la loi martiale au cours des dernières semaines. Il a justifié son choix en accusant des forces pro-nord-coréennes et antiétatiques d’avoir tenté de déstabiliser le pays. Bien qu’il n’ait fourni aucune preuve de ses accusations, il a pointé du doigt les partis d’opposition qui ont bloqué ses politiques et ont même tenté de destituer certains des membres qu’il avait nommés.
Guerre en Ukraine
Le service de sécurité ukrainien a revendiqué l’assassinat cette semaine du chef des forces nucléaires de l’armée russe, Igor Kirillov. Ce dernier avait été condamné en octobre par le Royaume-Uni pour le « déploiement d’armes chimiques barbares en Ukraine ». La Russie a promis que les « assassinats seraient punis. Sans aucun doute et sans pitié ».
Israël – Palestine
Israël est accusé de « crime d’extermination » et d’« acte de génocide » dans la bande de Gaza selon l’enquête de l’ONG Human Right Watch publiée cette semaine. L’ONG accuse Israël d’avoir privé intentionnellement les Palestiniens d’un accès à l’eau, pouvant entraîner « la destruction d’une partie de la population ». Israël a affirmé que ce rapport était faux.
Un accord pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas n’a « jamais été aussi proche » depuis l’accord sur une trêve en novembre 2023, selon le ministre israélien de la Défense Israël Katz. Les discussions qui ont actuellement lieu au Qatar porteraient sur un arrêt des combats et un échange d’otages retenus à Gaza et de Palestiniens détenus en Israël.
Chute du pouvoir en Syrie
A Damas, en Syrie, des centaines de personnes ont manifesté cette semaine pour exiger du nouveau régime le respect de la démocratie et des droits des femmes. Cette manifestation intervient après la chute du régime du président déchu Bachar al-Assad par une coalition conduite par des islamistes radicaux. Le soulèvement a commencé début décembre avec la prise d’Alep. Bachar al-Assad s’est exprimé pour la première fois cette semaine depuis la Russie, pour expliquer que sa fuite en Russie « n’était pas planifiée » et que la Syrie était désormais « aux mains des terroristes ».
Les Etats-Unis évitent de justesse une paralysie budgétaire
Faute d’un accord sur les textes budgétaires du Congrès, les Etats-Unis ont évité de justement « le shutdown », une paralysie complète de leur administration, après le vote d’une loi assurant le financement de l’administration du pays jusqu’à mi-mars. Sans cette loi, plusieurs services publics auraient dû être fermés et des centaines de milliers de fonctionnaires auraient été au chômage technique. Le Congrès semblait pourtant en bonne voie pour éviter une telle situation, lorsque Mike Johnson, président républicain de la Chambre des représentants, avait annoncé avoir trouvé un accord avec les démocrates. Cependant, dès le lendemain, le texte a été vivement critiqué par Donald Trump et Elon Musk. Le président récemment élu a qualifié le projet de loi de “ridicule et excessivement coûteux”, tandis que le milliardaire a publié une série de messages virulents sur son réseau social X, appelant les élus à “rejeter le texte”. Un espoir de résolution a émergé ensuite, lorsque Donald Trump a finalement soutenu une nouvelle proposition, incluant un report de l’échéance du plafond de la dette américaine jusqu’en janvier 2027.