Chaque semaine, Major-Prépa te prépare un résumé de l’actualité internationale. Bonne lecture !

Investiture de Donald Trump

Donald Trump a officiellement pris ses fonctions en tant que 47e président des États-Unis lors d’une cérémonie d’investiture à Washington D.C. Il a prêté serment aux côtés de son vice-président, J.D. Vance.

Lors de cette investiture, Donald Trump a annoncé un ambitieux projet d’intelligence artificielle nommé « Stargate », prévoyant un investissement d’au moins 500 milliards de dollars. L’objectif affiché est de construire les infrastructures nécessaires, à la fois physiques et numériques, pour soutenir la prochaine génération d’IA. Cependant, Elon Musk a exprimé des doutes sur la faisabilité de ce budget, qu’il considère comme trop optimiste.

Dans un autre registre, une loi controversée a été adoptée cette semaine, instaurant la détention systématique des immigrés en situation irrégulière ayant été condamnés ou inculpés pour certains délits. Par ailleurs, les États-Unis ont rejoint la Déclaration de consensus de Genève, une coalition internationale contre le droit à l’avortement.

Le président Trump a également révélé son intention de « nettoyer » la bande de Gaza, évoquant des plans pour expulser temporairement ou durablement les Palestiniens vers l’Égypte et la Jordanie. En outre, il a autorisé la livraison à Israël de bombes de 900 kg, renforçant ainsi les capacités militaires de ce dernier.

 

Israël – Palestine

La bande de Gaza a reçu cette semaine plus de 900 camions d’aide humanitaire, comprenant de la nourriture et de l’eau, en réponse à la crise humanitaire aiguë. Ces livraisons font suite à l’entrée en vigueur d’une trêve entre Israël et le Hamas, qui avait déjà permis l’arrivée de 630 camions d’aide le week-end précédent. En parallèle, quatre otages israéliennes ont été libérées en échange de 200 détenus palestiniens.

Dans le nord de la Cisjordanie, une opération militaire israélienne, nommée « Mur de fer », a été menée à Jénine, un territoire palestinien occupé. Qualifiée d’« antiterroriste » par l’armée israélienne, elle a causé la mort d’une dizaine de personnes et fait 35 blessés.

 

Etat d’urgence en Colombie

Le président colombien, Gustavo Petro, a décrété l’état d’urgence en réponse à une escalade de violences entre groupes armés dans plusieurs régions du pays. Ces affrontements ont causé la mort de plus de 100 personnes et le déplacement d’environ 20 000 habitants en moins d’une semaine.

Les zones les plus touchées incluent la région du Catatumbo, située à la frontière avec le Venezuela, le sud amazonien et certaines parties du nord de la Colombie. Ces territoires sont le théâtre de luttes de pouvoir entre diverses organisations armées, telles que l’Armée de libération nationale (ELN), des dissidences des FARC et le Clan del Golfo, qui se disputent le contrôle des routes du narcotrafic.

Parallèlement, dans le département amazonien de Guaviare, des affrontements entre factions dissidentes des FARC ont fait au moins 20 morts. Dans le département de Bolívar, au nord du pays, des combats entre l’ELN et le Clan del Golfo ont causé neuf décès supplémentaires.

Face à cette situation critique, le président Petro a suspendu les négociations de paix avec l’ELN, accusant le groupe de commettre des “crimes de guerre” et de s’engager davantage dans le narcotrafic. Il a affirmé que l’ELN “a choisi le chemin de la guerre et il aura la guerre”.

 

Violence en République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo fait face à une recrudescence des violences dans la région du Nord-Kivu, où les combats opposent l’armée congolaise aux rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Cette semaine, treize soldats des forces de maintien de la paix, dont trois Casques bleus de l’ONU, ont été tués dans des affrontements. L’ONU estime qu’environ 400 000 personnes ont été déplacées depuis le début de l’année en raison des combats.