Chaque semaine, Major Prépa te propose un résumé de l’actualité internationale ! Bonne lecture !

Guerre en Ukraine

Le président Vladimir Poutine a déclaré être « prêt » à négocier avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. La Russie a également reconnu le « droit » de l’Ukraine à adhérer à l’Union européenne mais pas à l’OTAN. Selon le secrétaire d’Etat Marco Rubio, la Russie serait prête à s’engager dans un « processus » sérieux pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Les Etats-Unis ont proposé à l’ONU une résolution pour une « fin rapide » de la guerre en Ukraine, sans mentionner son intégrité territoriale.

Cette semaine, le président russe Vladimir Poutine a exprimé sa disposition à engager des négociations directes avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour résoudre le conflit en Ukraine. Le Kremlin a précisé que Poutine était prêt à discuter « si nécessaire » avec Zelensky. Parallèlement, les États-Unis ont soumis à l’Assemblée générale des Nations unies un projet de résolution appelant à une « fin rapide » du conflit en Ukraine. Ce texte, d’une soixantaine de mots, se distingue par l’absence de référence explicite au respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ce qui le différencie des précédentes résolutions soutenues par l’Union européenne et l’Ukraine. Cette initiative américaine a suscité des réactions diverses au sein de la communauté internationale. L’Ukraine et les pays européens ont exprimé des réserves quant à l’absence de mention explicite de la souveraineté ukrainienne dans le texte proposé. De son côté, la Russie a accueilli favorablement cette proposition et a suggéré des amendements pour aborder les causes profondes du conflit. Ces développements interviennent alors que le conflit en Ukraine approche de son troisième anniversaire, avec des efforts diplomatiques renouvelés pour parvenir à une résolution pacifique.

 

Israël – Gaza

Une agence pour le « départ volontaire » des habitants de Gaza va être créé par Israël, a annoncé cette semaine le ministre de la Défense israélien. L’objectif est d’assister les habitants souhaitant partir par « voie maritime, aérienne et terrestre ». Cela fait suite au plan de Donald Trump, prévoyant le déplacement des Gazaouis vers l’Egypte et la Jordanie, ce que les 2 pays refusent.

L’armée israélienne s’est retirée du sud du Liban à l’exception de quelques villages frontaliers. Quelques soldats israéliens resteront déployés sur 5 points stratégiques le long de la frontière, alors que l’accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah, entré en vigueur en novembre 2024, prévoyait un retrait total.

 

Inculpation de Jair Bolsonaro

Cette semaine, l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro a été formellement inculpé par le procureur général Paulo Gonet pour tentative de coup d’État visant à contester les résultats de l’élection présidentielle de 2022. Les accusations détaillent un complot, nommé “Dague verte et jaune”, qui prévoyait l’empoisonnement du président élu Luiz Inácio Lula da Silva et l’assassinat du juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes. Au total, 33 autres personnes sont également mises en cause pour leur participation présumée à cette conspiration visant à saper les institutions démocratiques du Brésil. Si reconnu coupable, Bolsonaro risque une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison. De son côté, il nie toute implication et affirme être victime de persécution politique

Élections en Allemagne

Les élections législatives anticipées en Allemagne, tenues le 23 février 2025, ont profondément reconfiguré le paysage politique du pays. La coalition gouvernementale sortante, composée du Parti social-démocrate (SPD), des Verts et du Parti libéral-démocrate (FDP), a été sévèrement sanctionnée par les électeurs, notamment en raison de désaccords internes qui ont conduit à son éclatement en novembre 2024. L’Union chrétienne-démocrate (CDU), dirigée par Friedrich Merz, est arrivée en tête du scrutin, mais sans atteindre la barre des 30 % des voix. Parallèlement, le parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD) a réalisé une percée significative en obtenant 20 % des suffrages, reflétant une montée de l’extrême droite dans le pays. La participation électorale a été particulièrement élevée, atteignant 84 %, signe de l’engagement des citoyens face aux défis politiques actuels. Friedrich Merz est désormais confronté à la tâche complexe de former un gouvernement stable. Une coalition avec le SPD et possiblement les Verts est envisagée pour obtenir une majorité au Bundestag. Les priorités de ce futur gouvernement incluent la gestion de l’immigration irrégulière, la relance économique dans un contexte de récession et le renforcement de la sécurité face aux tensions internationales.