Chaque semaine, Major Prépa te propose un résumé de l’actualité internationale ! Bonne lecture !
Cessez-le-feu Inde – Pakistan
Après une semaine d’escalade militaire inédite entre l’Inde et le Pakistan, un cessez-le-feu total vient d’être annoncé, mettant un terme à une flambée de violences qui a fait au moins 48 morts depuis mercredi. Cette initiative, saluée par Trump, intervient après que l’Inde ait mené dans la nuit du 6 au 7 mai l’opération Sindoor, frappant neuf sites au Pakistan et dans le Cachemire sous contrôle pakistanais. Cette opération visait à cibler des infrastructures accusées d’abriter des groupes terroristes liés au Lashkar-e-Taiba. Ainsi, ces frappes, les premières hors du Cachemire depuis 1971, ont marqué une rupture dans la doctrine militaire indienne et ont provoqué une riposte immédiate du Pakistan, qui a lancé des attaques de drones et de missiles notamment dans le Jammu-et-Cachemire.
Fin du conclave
Cette semaine, le conclave s’est achevé au Vatican avec l’élection historique de Robert Francis Prevost, devenu le pape Léon XIV, premier pontife américain de l’histoire. Reconnu pour son expérience internationale et son sens du dialogue, il marque un tournant majeur pour l’Église catholique, tant sur le plan symbolique qu’institutionnel.
Toutefois, Léon XIV hérite d’une situation financière préoccupante : malgré un patrimoine de 4 milliards d’euros, le Vatican affiche un déficit annuel d’environ 80 millions d’euros, qui découle de la baisse des dons, du recul du tourisme et d’un fonds de pension en difficulté. Les dépenses restent élevées, notamment pour le personnel et les œuvres caritatives et la gestion immobilière, souvent peu rentable, ne suffit pas à équilibrer les comptes.
Relation franco-allemande
Fraîchement élu, Friedrich Merz a choisi Paris pour sa première visite officielle en tant que chancelier allemand, illustrant la volonté de relancer l’axe franco-allemand, surtout par rapport à la défense et la souveraineté économique. En effet, l’industrie allemande, fragilisée par la guerre commerciale américaine et une production en recul depuis 2018, sort de deux années de récession.
Pour répondre à ces difficultés, les deux pays annoncent la création d’un conseil commun de défense et de sécurité, avec l’ambition de renforcer l’autonomie stratégique de l’Europe. De plus, Merz va jusqu’à envisager de placer l’Allemagne sous le parapluie nucléaire français, rompant avec la dépendance américaine. Cependant, le plan massif d’investissements du chancelier allemand, qui prévoit jusqu’à 1 000 milliards injectés dans l’économie, suscite des débats dans son pays.
Alliance France – Pologne
Face à la montée des tensions avec la Russie et à la guerre persistante en Ukraine, Emmanuel Macron et Donald Tusk ont signé à Nancy un accord stratégique qui marque un tournant dans la relation franco-polonaise. Ce traité, conclu le 9 mai, vise à consolider la coopération en matière de défense, de cybersécurité et de lutte contre les ingérences étrangères. De plus, l’accord intègre une clause d’assistance mutuelle : en cas d’agression armée contre l’un des deux pays, la France et la Pologne s’engagent à se soutenir, y compris militairement, conformément aux engagements de l’OTAN et de l’Union européenne. Le texte ouvre également la voie à une coopération sur la dissuasion nucléaire, renforçant ainsi la solidarité stratégique européenne face aux menaces extérieures.
Cessez-le-feu Yémen – Etats-Unis
Un cessez-le-feu a été conclu entre les États-Unis et les rebelles houthis du Yémen, après des mois d’escalade militaire qui ont bouleversé la navigation en mer Rouge. Cet accord prévoit l’arrêt immédiat des frappes américaines contre les Houthis, en échange de la fin des attaques contre les navires marchands, notamment ceux liés aux intérêts occidentaux dans la région. Ce compromis vise à restaurer la liberté de circulation sur l’une des routes maritimes les plus stratégiques du globe, gravement perturbée depuis l’automne 2023 par des frappes de missiles et de drones houthies.
Plan d’escalade militaire israelien
Israël vient d’officialiser une nouvelle phase majeure de son offensive à Gaza, visant à s’emparer de nouveaux territoires dans l’enclave et à déplacer massivement la population palestinienne vers le sud. Des dizaines de milliers de soldats supplémentaires ont ainsi été mobilisés, avec pour objectif affiché la libération des derniers otages. Le cabinet israélien a également approuvé un nouveau mécanisme pour l’acheminement de l’aide, mais la distribution reste très limitée face à l’ampleur des besoins.
Nouveau programme de Trump
La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, vient d’annoncer un nouveau programme visant à inciter les migrants en situation irrégulière à quitter volontairement les États-Unis. Ainsi, toute personne acceptant de rentrer dans son pays d’origine se verra offrir une prime de 1 000 dollars, ainsi qu’une prise en charge des frais de voyage. Le dispositif s’appuie sur l’application mobile « CBP Home », permettant aux migrants de signaler leur départ et d’obtenir la somme promise une fois leur retour confirmé.
Selon les autorités, cette aide financière coûte bien moins cher que les procédures classiques d’expulsion, évaluées à environ 17 000 dollars par personne. Un premier migrant hondurien a déjà bénéficié de ce dispositif en quittant Chicago pour son pays.
Choose France
Face à la baisse des financements de la recherche aux États-Unis de 10 milliards de dollars, la France et l’Union européenne lancent une offensive pour attirer des chercheurs étrangers (surtout américains). Ainsi, un plan de 600 millions d’euros a été dévoilé lors de l’événement “Choose Europe for Science” à la Sorbonne, combinant 500 millions d’euros de l’UE pour 2025-2027 et 100 millions d’euros du programme France 2030. L’objectif est de faire de l’Europe un pôle d’accueil en misant sur la stabilité des investissements, l’amélioration des bourses et la création de nouvelles subventions de long terme.
Cependant, la mission s’annonce complexe : l’investissement européen en R&D reste inférieur à celui des États-Unis, et la France consacre une part moindre de son PIB à la recherche que certains voisins européens. Malgré cela, l’Europe affiche son ambition de devenir un refuge pour la recherche, tout en visant 3 % du PIB investi en R&D d’ici 2030.
