Le sujet de LV2 Anglais Ecricome 2019 est disponible ! Voici l’analyse du sujet.
La version
Comme à l’accoutumée, Ecricome a proposé aux candidats un sujet sans difficultés majeures, tant au niveau du thème abordé qu’en termes lexicaux ou grammaticaux. Cet extrait adapté d’un article de presse présentait le défi de la croissance urbaine anticipée par les experts de la question. Celle-ci supposera de repenser le concept de ville en profondeur et de trouver des solutions pérennes aux enjeux environnementaux qui se profilent. Une thématique qui n’est pas étrangère à des préparationnaires avertis, qui ont étudié la géopolitique et l’économie pendant deux ans et sont des lecteurs assidus de l’actualité.
Il fallait donc bien soigner son français, qui peut paradoxalement s’avérer plus discriminant encore pour les candidats que le niveau d’anglais ! Les plus à l’aise d’entre vous auront évité quelques écueils notables : des traductions approximatives (to experience ne peut se traduire par « expérimenter », idem pour take place dont la traduction « prendre place » ne saurait satisfaire votre correcteur) ou encore l’oubli du “s” de milliards alors que “billion” n’en prend pas dans ce cas.
Côté vocabulaire, certains auront sans doute éprouvé quelques peines à traduire to arise from sth (résulter de quelque chose), acutely (qu’on pouvait ici traduire par intensément, par exemple), flooding (inondation), heatwaves (canicule, ou vague de chaleur à la rigueur), to cope with (faire face à, affronter…) ou encore et to build upon (reposer sur).
Sur cet exercice, la différence entre les candidats ne se fera pas sur la richesse du vocabulaire, ici très basique, mais bien sur la capacité à restituer et à reformuler de manière élégante le texte en français.
Le thème
Là encore, du grand classique. Quiconque avait travaillé sérieusement et régulièrement ses phrases de thème avait toutes les chances de s’en sortir honorablement. Il fallait maitriser les formes classiques telles que « plus… plus », le si du conditionnel, le « dont », l’hypothèse, combien de temps (malheur à ceux qui ont traduit par how many times !!!) ou encore d’autant plus.
Les essays
Un sujet au choix, 250 mots (+ ou – 10%) : jusque-là tout va bien. Et pour ce qui est sujets, là aussi, peu d’entre vous ont du être pris au dépourvu ! Le premier sujet proposait de s’interroger sur la pertinence de l’ubérisation comme choix sociétal, tandis que le second invitait les candidats à s’interroger sur la potentielle disparation des livres au format papier. Bref, le premier supposait un avis bien tranché sur le phénomène qui bouleverse notre économie et plus largement notre société, le second demandait de sortir sa boule de cristal.
Dans les deux cas, on retrouvait là des sujets très classiques que vos professeurs ont sans doute déjà largement évoqué en première ou en seconde année. Aucune référence ne semblait indispensable, tant les exemples pertinents pour de tels sujets sont nombreux et éclectiques. Une définition de ce qu’on nomme l’ubérisation (voire un rappel de l’origine de cette expression, alors que la société Uber s’apprête à rentrer en bourse aux Etats-Unis), était sans doute bienvenue. Pour le second sujet, on pouvait rappeler que, si les liseuses sont apparues au milieu de la décennie 2000, le livre numérique ne pèse que 3% du marché en France en 2018 (mais 30% aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni)… les livres papier n’ont donc pas dit leur dernier mot !
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