Essai en anglais

À l’approche du début des concours, voilà quelques éléments récapitulatifs et enjeux actuels sur les thèmes classiques pour réussir le fameux essai d’anglais !

Élections présidentielles américaines

Dans moins de cinq mois aura lieu la cinquante-neuvième élection présidentielle américaine. Elle verra l’opposition entre le républicain Donald Trump et le démocrate Joe Biden. Ce dernier a en effet obtenu le vote de plus des 1991 délégués nécessaires à sa nomination lors des primaires démocrates, éliminant de la course ses principaux concurrents Bernie Sanders, Elizabeth Warren et Michael Bloomberg.

Le contexte de la pandémie du coronavirus, la récession en cours et l’affaire George Floyd ravivant les tensions entre communautés, vont sans doute être les grands catalyseurs des élections. Ces impondérables couplés à l’affrontement aux deux hommes politiques clivants aux Etats-Unis rendent l’issue des élections assez imprévisible.

L’enjeu des campagnes imminentes de Joe Biden et de Donald Trump sera de conquérir les fameux « Swing states », ces Etats dont l’appartenance politique est changeante d’une élection à l’autre. La Floride, le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin font partie de ces « Swing states » qui déterminent le plus souvent la victoire du camp républicain ou démocrate. En effet, ces Etats possèdent une population assez importante et ont donc un poids conséquent dans le collège électoral, cet ensemble des grands électeurs qui désignent le président et vice-président.

Notre article sur le financement des campagnes aux Etats-Unis est aussi très intéressant sur ce thème.

Brexit

Après de multitudes péripéties, le Royaume-Uni a enfin quitté l’Union Européenne le 31 janvier dernier. Retour sur cette véritable saga.

Le vote en faveur du Brexit en juin 2016 par le référendum initié par David Cameron avait officiellement lancé les négociations entre la Grande-Bretagne et l’UE. Theresa May, qui devient Première ministre en juillet 2016 est chargée de mener à bien le Brexit, en coordination avec Michel Barnier. Cependant, le manque d’adhésion aux plans de de la Première ministre conservatrice pousse Theresa May à convoquer de nouvelles élections mais perd finalement la majorité. L’accord trouvé entre les deux parties, notamment sur la question sensible du « backstop » irlandais, est rejeté par trois fois à la Chambre des Communes en novembre 2018.

La date limite du Brexit est alors repoussée mais le risque du « no-deal » s’intensifie. Boris Johnson en juillet 2019 succède à Theresa May, contrainte à la démission. Après des négociations sans fin à la Chambre des Communes, Boris Johnson et les 27 parviennent enfin à un accord en octobre 2019. Au sujet du « backstop », celui-ci stipule que la Grande-Bretagne reste dans une union douanière pour éviter une frontière dure entre l’Irlande et l’Irlande du Nord. Le Royaume-Uni quitte donc officiellement toutes les institutions européennes de l’UE le 31 janvier 2020 et entame une période de transition jusqu’en décembre prochain pour définir les contours des relations futures.

Malgré la volonté de Boris Johnson de ne pas prolonger la période de transition au-delà de décembre, les enjeux restent multiples. La question des droits de douane et des quotas sur le commerce des marchandises ainsi que la garantie de concurrence équitable restent notamment à définir. Les sessions de négociations entre Londres et l’UE n’ont pas encore abouti à des avancées concrètes sur l’accord de libre-échange espéré. En l’état, les droits de douane élevés de l’OMC s’appliquent, une situation peu optimale pour relancer les économies dans le contexte de la crise du Covid-19.

Éducation

L’éducation est un thème très classique que les professeurs d’anglais affectionnent. Les grands enjeux de ce thème sont la question de la privatisation du système éducatif et celle des études dans une perspective de mobilité sociale. Un article sur les systèmes universitaires britannique et américain est également disponible sur Major-Prepa.

Privatisation du système éducatif

Au sujet du premier thème, on constate en effet que certaines écoles publiques « State schools » s’ouvrent de plus en plus au secteur privé, notamment dans le monde anglo-saxon. Au début des années 2010, le Premier ministre David Cameron  avait créé les premières « Free schools » financées par l’Etat mais qui disposent d’une certaine autonomie dans la conduite des programmes scolaires. La Grande-Bretagne assiste ainsi à un désengagement progressif de l’Etat au profit des services privés : c’est ce que l’on nomme l’externalisation ou « outsourcing ».

Un système scolaire privé comporte de multiples avantages comme un meilleur accompagnement des élèves, une adaptation optimisée des programmes scolaires et une implication maximale des professeurs dont l’objectif est la plus grande réussite des élèves, l’école privée étant uniquement jugée sur ses résultats. Beaucoup d’entreprises privées se sont développées dans un but social de démocratisation de l’éducation et pour combler un manque. Ainsi, le réseau privé d’écoles à but lucratif, Bridge International Academies, dispense des cours sur le continent africain par exemple.

Cependant, peut-on considérer l’éducation comme un business traditionnel ? En effet, l’objectif de l’enseignement, qui est de donner une chance à chaque enfant de pouvoir développer des capacités sociales et intellectuelles, peut-il être compatible avec la recherche de profit des sociétés privées ? Certains considèrent que l’éducation, dont les contours sont d’ailleurs définis dans la Déclaration Universelle des droits de l’homme, doit répondre de la souveraineté de l’Etat.

Toutefois dans le contexte d’une crise économique sans précédent, l’Etat a-t-il toujours les moyens d’investir autant dans l’éducation ? La question est réelle et le développement des écoles privées montre bien que le secteur privé paraît s’imposer comme un réel complément, à défaut d’être un substitut, au système éducatif piloté par l’Etat.

La sélection à l’entrée des grandes universités permet-elle réellement l’ascenseur social ?

La question des frais de scolarité des grandes universités dans le système anglo-saxon est bien sûr essentielle. En effet, malgré les nombreuses bourses garanties par l’Etat (Pell Grant aux Etats-Unis) et prêts étudiants, le coût de scolarité reste extrêmement élevé. Aux Etats-Unis, les grandes universités coûtent en moyenne 50 000$ par an. La dette des étudiants à la sortie de l’université est conséquente et plusieurs années sont souvent nécessaires au remboursement intégral. Une telle perspective, dans un marché du travail tendu, peut en décourager certains et l’autocensure est importante.

La question de l’origine sociale et ethnique dans les procédures d’admission aux grandes universités est à traiter avec précaution. La discrimination positive possède ses avantages comme ses inconvénients et une pression constante est exercée auprès des universités par des lobbies politiques et communautaires. Un membre du Parlement britannique avait par exemple dénoncé le « social apartheid » exercé par Oxbridge dans les processus d’admission : les régions du nord de l’Angleterre, du Pays de Galles et du Midlands apparaissent en effet comme oubliées par les deux grandes universités britanniques.

La question des armes aux États-Unis

Les armes aux Etats-Unis sont-elles une question d’ordre politique ou culturel ?

Il semble que les armes, avant d’étudier la législation, appartiennent avant tout à une culture propre aux Etats-Unis. Ce pays a en effet connu la guerre d’indépendance, les deux guerres mondiales, la guerre du Viêtnam, des conflits dans lesquels les armes ont bien sûr pris une dimension fondamentale. Plus loin encore, on pourrait dire que les armes font partie intégrante de l’identité d’un américain : la conquête de l’Ouest et l’idée d’une maîtrise de la nature et de la chasse pour subvenir à ses besoins ont marqué l’idiosyncrasie américaine du XVIIIème et XIXème siècle. Il est donc peu étonnant de voir dans des films d’Hollywood ou des jeux vidéo, plus ou moins récents, une culture des armes assez développée.

En outre, les Etats-Unis se proclament comme le pays des libertés. La liberté de l’utilisation des armes est garantie par le deuxième Amendement de la Constitution américaine : c’est donc un principe constitutionnel, presque culturel et qui le différencie de nombreux autres Etats.

Cependant, le prix à payer de ce droit du port d’armes est conséquent. Quelques chiffres permettent de l’illustrer. On estime que chaque jour, ce sont 92 Américains qui meurent chaque jour à cause d’une arme à feu. 300 millions d’armes sont en circulation, soit un peu moins d’un pour chaque américain. L’élection d’Obama avait provoqué une augmentation significative des ventes d’armes aux Etats-Unis, certains craignant des restrictions sur les armes.

Les armes aux États-Unis sont aussi une question politique. La NRA (National Rifle Association), créée en 1871, est le puissant lobby politique défendant la liberté du port d’armes. L’association influence un certain nombre de votes par les notes qu’elle attribue aux membres du Congrès.

La loi Brady « Brady Bill » de 1998 avait instauré des « background checks » obligatoires avant toute vente d’arme mais son efficacité est remise en cause. De même, si des lois restreignent certaines armes (armes automatiques notamment), des armes légales peuvent être transformées facilement en armes interdites. Stephen Paddock, responsable du terrible massacre de Los Angeles en 2017, avait par exemple utilisé des armes automatiques (préalablement semi-automatiques).

Il faut également souligner le rôle des fabricants d’armes aux États-Unis, un puissant lobby économique qui bénéficie d’une fiscalité avantageuse.

Un article sur le commerce des armes dans le monde est disponible.

La presse anglo-saxonne est-elle toujours un quatrième pouvoir efficace ?

Thomas Jefferson, célèbre président américain, disait en son temps qu’il préférait un système politique sans gouvernement mais avec une presse libre que l’inverse. La presse a considérablement évolué depuis le début du XXème siècle, en termes de contenu, de forme et de support.

La liberté de la presse et d’expression est garantie dans de nombreuses constitutions politiques. Presque comme un symbole, elle fait l’objet du 1er amendement de la Constitution américaine. Alors que les médias comprenaient majoritairement une presse politique et informative au début du XXème siècle, on voit apparaître progressivement le journalisme d’investigation. Le roman The Jungle de l’écrivain américain Upton Sinclair en 1906, qui décrit la dureté des conditions de travail des immigrés dans l’industrie de l’emballage des viandes, est l’un des premiers exemples de ce journalisme.

Cette liberté de la presse doit permettre de garantir une transparence des pouvoirs politiques. Il est en cela un quatrième pouvoir. Ainsi, nombre de scandales ont été dévoilés dans la presse : le scandale du Watergate (1974), les Pentagon Papers (1971) révélés par le Washington Post ou le scandale des dépenses du Parlement du Royaume-Uni par le Daily Telegraph (2009) par exemple. Aujourd’hui, les lanceurs d’alerte comme Edward Snowden ou Julian Assange ont pris le relai.

Cependant, il est légitime de se poser la question des limites de la liberté de la presse. La révélation du scandale du piratage téléphonique par News International en 2011 a soulevé le problème de la dérive des pratiques des médias. Le développement des fake news, largement relayées par les réseaux sociaux, semble aujourd’hui nuire à la crédibilité de certains médias plus ou moins engagés politiquement. L’ère de la dénonciation et des scandales minimise aujourd’hui l’importance de la presse, qui semble avoir dépassé le simple cadre de protection de la démocratie.

L’exemple de la guerre médiatique entre Donald Trump et la presse américaine (notamment le New-York Times et CNN) est intéressant. La presse a accusé le président de délégitimer les médias. Ce dernier avait en effet déclaré publiquement que les médias étaient des « ennemis du peuple américain ». Mais on voit bien ici la fragilité de la presse qui s’insurge justement contre une manifestation de la liberté d’expression qu’elle défend.

L’immigration

Les politiques protectionnistes de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis semblent marquer un frein à l’immigration.

La sortie des britanniques de l’Union Européenne a pour conséquence de limiter la venue d’expatriés et de travailleurs européens.

Donald Trump applique une politique migratoire bien plus stricte que son prédécesseur. Il a en effet supprimé le statut DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals) que Barack Obama avait instauré. Ce statut garantissait une période de deux ans sans expulsion pour des migrants en situation illégale et une éligibilité au permis de travail. Le président américain tente également de restreindre l’accès aux fameux visas temporaires H-1B accordés aux travailleurs étrangers pour éviter une concurrence étrangère trop importante sur le marché du travail américain. Une telle politique a bien sûr un impact en termes de coûts sur les entreprises.

Peut-on ainsi toujours parler de l’American Dream ?

Un enjeu important concerne l’arrivée des étudiants chinois dans les universités américaines. Pékin est accusé par Washington d’envoyer ses étudiants aux Etats-Unis pour acquérir des connaissances techniques avant de les importer en Chine. L’espionnage industriel est également évoqué. Des fraudes organisées par des étudiants chinois lors d’examens ont aussi été avérées. Compte-tenu des relations tendues entre Washington et Pékin, Donald Trump tente logiquement de limiter l’admission des étudiants chinois dans les grandes universités américaines.

A lire : L’histoire de l’immigration aux Etats-Unis.

L’égalité hommes-femmes

L’émancipation des femmes s’est réalisée progressivement à partir de la fin XIXème siècle. Mais peut-on aujourd’hui parler d’égalité entre hommes et femmes ?

Quelques dates sont à connaître dans l’histoire de l’émancipation des femmes en Angleterre et aux Etats-Unis.

En Angleterre, c’est d’abord la littérature qui a été le moyen d’expression pour dénoncer les inégalités hommes-femmes. Mary Wollstonecraft, célèbre féministe britannique, écrit en 1792 Vindication of the Rights of Women dans lequel elle dénonce les inégalités en termes de droits fondamentaux. En 1870, le philosophe anglais John Stuart Mill s’empare également de la question dans son essai The Subjection of Women. La même année, les femmes mariées obtiennent le droit de propriété.

Le mouvement des suffragettes secoue ensuite l’Angleterre au début du XXème siècle mais se voit récompenser du droit de vote pour les femmes en 1928. Ce long chemin mène ensuite à l’Equal Pay Act en 1970, qui intègrera l’Equality Act en 2010.

Aux Etats-Unis, Louisa May Alcott est la figure littéraire de l’émancipation des femmes. Son œuvre Les quatre filles du Docteur March (Little Women étant le titre original) parue en 1868 est très célèbre. Pendant les deux guerres mondiales, les femmes prennent la place des hommes dans les usines, une étape déjà très symbolique. Bien que la société de consommation d’immédiate d’après-guerre fasse décliner les aspirations des femmes (qui restent cantonnées pour la plupart aux tâches ménagères et à la cuisine), le mouvement Women’s Lib dans les années 1960 réclame l’avortement, la contraception et l’égalité salariale. La législation reste aujourd’hui très variable selon les Etats.

Aujourd’hui on constate encore des inégalités salariales malgré des progrès significatifs. Aux Etats-Unis, les femmes gagnent en moyenne 80% du salaire des hommes en 2018. L’écart est moindre en Angleterre : les femmes employées à plein temps ont touché 91,1% du salaire des hommes en 2019. Mais l’écart a tendance à se maintenir.

Dans la sphère politique, on constate toujours une sous-représentation des femmes particulièrement marquée. Au Congrès américain, seulement 20% des membres sont des femmes ; 18% de femmes composent la Chambre des communes et 7% pour la Chambre des Lords.

La discrimination raciale aux Etats-Unis

La vidéo de l’agression mortelle de l’américain George Floyd par des policiers blancs à Minneapolis dans le Minnesota le 25 mai 2020 a provoqué des manifestations dans le monde entier. La communauté noire dénonce en effet les violences policières foncièrement racistes et un traitement inégal.

Ainsi, 56 ans après le Civil Rights Act (1964), les tensions subsistent aux Etats-Unis et la fracture existe toujours entre la communauté noire et blanche que l’on nomme communément les WASP (White Anglo-Saxon Protestant). Ces violences policières ne sont pas nouvelles. Michael Brown, un étudiant noir de 18 ans, avait été tué en 2014 de 6 coups de feu par le policier Darren Wilson dans le Missouri. Ce dernier ne fut pas reconnu coupable, ayant agi selon la police en état de légitime défense. On peut également citer l’affaire Trayvon Martin, un Afro-Américain de 17 ans tué par George Zimmerman ou encore celle de Tamir Rice, un enfant noir de 12 ans tué par balle alors qu’il ne portait qu’un faux pistolet.

La recrudescence des violences racistes, perpétrées par des mouvements politiques d’extrême-droite aux Etats-Unis depuis quelques années est inquiétante. Ces mouvements sont, pour une part, un héritage du système des Etats confédérés du XIXème siècle et de l’Amérique activiste et raciste du Ku Klux Klan. Il faut également rappeler que le parti nazi américain existe et est toléré. Cependant, il semble qu’on assiste à un rapprochement des groupuscules d’extrême droite aux Etats-Unis : les émeutes et le rassemblement « Unit the right » qui ont eu lieu à Charlottesville en août 2017 contre le retrait de la statue de Robert Lee, militaire sécessionniste américain, en sont la preuve.

Face à cette tendance, associations et artistes noirs tentent de cristalliser une opposition active. Black Lives Matters est réapparu au grand jour à la suite de l’affaire Georges Floyd. Ce mouvement international activiste milite contre les violences policières racistes et l’inégalité raciale dans la justice criminelle américaine. Des films comme Le Majordome (2012) ou encore BlackKKKlansman (2018) montrent au grand jour le combat de la communauté noire aux Etats-Unis. Colin Kaepernick, grand joueur de football américain, s’était agenouillé pendant l’hymne national américain avant un match en 2016 pour protester contre le racisme et les violences policières. La chanteuse Rihanna avait ensuite boycotté le Super Bowl pour soutenir le geste du sportif américain.

La question de l’environnement dans les pays anglo-saxons

Aux Etats-Unis, les avancées en matière environnementale sont contrastées et variables en fonction des Etats. Dans les années 1960 et 1970, on assiste à l’émergence d’ONG (WWF), au développement de nouvelles lois visant à protéger l’environnement (Clean Air Act, Wilderness Act, Water Quality Act) et à la création de l’agence EPA (Environmental Protection Agency) sous Nixon. Les Etats-Unis rejettent la logique du top-down et ne ratifient pas le protocole de Kyoto.

La politique environnementale d’Obama était assez ambivalente dans la mesure où elle alliait promotion des énergies renouvelables et coopération internationale (COP21) au développement du pétrole et gaz de schiste.

Donald Trump, en revanche, décide de refuser toute coopération en se retirant des accords de Paris. Il diminue également les subventions accordées aux énergies renouvelables (coupe de 72% du budget en 2018). Cependant des initiatives à l’échelle des Etats voient le jour : Jerry Brown, gouverneur de Californie, a défini comme objectif de générer une électricité 100% propre (carbon-free) en 2045. De même à l’implication des entreprises dans la protection de l’environnement (finance verte notamment) est croissante et le greenwashing est de plus en plus surveillé.

Au Royaume-Uni, les énergies renouvelables sont devenues la première source d’électricité à la fin de l’année 2019. Elles ne représentaient que 10% du mix énergétique dans la production d’électricité en 2010. Cela récompense un effort constant dans le développement technologique des énergies solaire et éolienne notamment.

L’Ecosse a inauguré le quatrième parc éolien offshore le plus puissant en juillet 2019, en Mer du Nord. Ce parc, nommé Beatrice Offshore, pourra alimenter jusqu’à 450 000 foyers en électricité.

Enfin, l’Irlande est devenue en 2017 le premier pays au monde à interdire et cesser tous les investissements en énergies fossiles. Cette décision marque une grande étape pour un pays qui  était jusque-là mal classé pour son investissement dans ses politiques durables.

Les opioïdes

Les statistiques données par l’agence fédérale des Etats-Unis CDC (Centers for Disease Control and Prevention) ne sont pas rassurantes. L’espérance de vie aux Etats-Unis a diminué entre 2014 et 2017, passant de 78,9 ans à 78,6. Une des causes est l’addiction croissante aux opioïdes, dont les overdoses sont responsables de plus de 50 000 morts chaque année aux Etats-Unis. Le fentanyl et le tramadol sont les analgésiques opioïdes les plus courants.

Les jeunes entre 25 et 35 ans sont les plus touchés par cette épidémie d’addiction aux opioïdes. Une des causes a été la circulation importante de ces médicaments à partir des années 1990. En effet, les médecins, mis sous pression par les laboratoires pharmaceutiques (Big Pharma) comme Johnson & Johnson ou Pfizer, prescrivaient presque automatiquement ces traitements. Un certain nombre de patients sont ainsi tombés dans l’addiction.

L’incapacité gouvernementale à faire face à cette crise pose question. En effet, l’agence américaine FDA (Food and Drug Administration),notamment chargée de contrôler et de réguler les médicaments, a la capacité d’interdire la commercialisation de substances médicales mais ne peut en retirer du marché. Donald Trump, qui avait officiellement déclaré en 2017 l’état d’urgence sanitaire pour cette crise, n’a pourtant versé que des sommes dérisoires au Public Health Emergency Fund.

Tu es maintenant fin prêt pour réussir tes essais en Anglais aux concours !