On te propose dans cet article l’analyse du sujet de LV2 anglais IENA 2020. C’est une des dernières épreuves du concours BCE 2020. L’épreuve est passée par une minorité de candidats, car elle ne compte que pour 12 écoles de la BCE. L’épreuve dure trois heures, et ressemble beaucoup à l’épreuve ELVi en termes de format. Cependant, la traduction est un peu différente : le thème est un thème grammatical et la version est une version journalistique.
Tu peux consulter le sujet de LV2 anglais IENA 2020 ici.
Le sujet de cette année était très classique, et ressemblait d’ailleurs au sujet LV1 ELVi dont tu peux retrouver l’analyse ici.
Il traitait de la place des jeunes dans la lutte contre le réchauffement climatique et le rôle des écoles dans la sensibilisation à ces questions.
La version
Elle ne présentait pas de difficulté majeure. Il fallait faire attention à la ponctuation, dont les règles varient entre français et anglais.
To mull over = réfléchir à
to have had their day = ont fait leur temps
rounded (ici) = équilibré
to step up (ici) = intensifier
Le thème grammatical
Le thème IENA est souvent très classique, reprenant les structures grammaticales classiques de l’anglais. Il constitue un bon entraînement pour les préparationnaires qui veulent maîtriser les bases de la langue.
- Expression de la durée avec for
- Avec impatience se traduit souvent avec un adverbe en anglais, de type “impatiently”
- Problème classique de concordance des temps. (la censure = censorship)
- Il est grand temps = it’s high time + prétérit
- Tirer la sonnette d’alarme = to raise the alarm
- Tout seul = on his own
- Pas de difficulté majeure
- Rencontrer pouvait se traduire ici par “to run into”
- Traduction de l’exclamation
- D’autant plus que = All the more so as
Questions d’essai
Les questions étaient très similaires à celles du sujet LV1 d’anglais ELVi. La première question consistait à reformuler les arguments du texte, et n’était pas très compliquée.
Pour la deuxième question, on pouvait défendre deux thèses différentes :
- La thèse selon laquelle les jeunes devraient participer aux combats activistes. Cela pouvait se justifier par différents arguments : ce sont les plus à même d’impulser un changement car ils portent un regard nouveau sur la société, et c’est pour eux que ce changement sera le plus durable. Les exemples étaient nombreux, d’autant plus que le texte n’en citait pas : Greta Thunberg bien sur, mais également Emma Gonzalez dans les tueries de Parkland, ou les protestations des jeunes face à la guerre du Vietnam. Les exemples historiques pouvaient être un moyen de montrer sa culture anglophone.
- La thèse selon laquelle les jeunes ne devraient pas participer aux combats activistes. On pouvait en effet avancer que les jeunes étant plus influençables, ils ne devaient pas participer à ce genre d’activité.
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