LV1 Anglais Ecricome 2021 - Analyse du sujet

Après de longues heures à plancher sur ton épreuve, retrouve ici notre analyse de l’épreuve d’anglais LV1 du concours Ecricome 2021. Tu peux retrouver le sujet de cette année en cliquant sur ce lien !

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L’analyse

La version

Commençons notre analyse de ce sujet avec le premier exercice proposé aux candidats, la version. Celle-ci évoquait les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19, qui, tout en décimant les petits commerces, a accéléré l’explosion d’Amazon. Si elle porte donc sur un sujet assez classique – c’est-à-dire le thème de l’entreprise -, cette version pouvait pourtant poser de vraies difficultés lexicales voire grammaticales aux candidats.

La première phrase portait par exemple une difficulté de traduction, puisque l’expression “high street” ne pouvait évidemment pas être traduite littéralement. De même, le style employé avec une phrase à l’impératif dans le premier paragraphe “Pick your place…” a pu demander un peu de réflexion. Quelques structures plus fréquentes dans les articles de presse ont toutefois pu rassurer les candidats, comme l’emploi de “all the greater when” au début du second paragraphe, que l’on pouvait traduire par “d’autant plus forte / grande que…”.

Pour ce qui est du vocabulaire employé, il peut être intéressant de retenir les mots et expressions suivants :

  • overwhelming : écrasant, accablant, (plus précis ici étant donné le contexte), époustouflant
  • the headlines : les gros titres, les titres de presse
  • a flagship store : un magasin essentiel, un fleuron
  • thriving : florissant
  • free fall : chute libre
  • quarterly : trimestriel
  • the upshot : le résultat, la conséquence (avec une connotation plutôt positive ici)

Le thème

En LV1 à Ecricome, le texte à traduire du français à l’anglais est toujours un article de presse. Ici, l’article du Monde proposé aux candidats évoquait la pollution liée aux stockage de données numériques.

Là encore, les difficultés étaient davantage lexicales que grammaticales. La syntaxe de plusieurs phrases pouvait permettre aux candidats de s’illustrer, notamment lors de la traduction de “a coutume de” ou encore de “Plus on a des données, plus…” dans le dernier paragraphe.

Face à certains mots probablement inconnus des candidats, il fallait parfois ruser afin de traduire des expressions comme “rues bitumées”. Les plus à l’aise auront probablement pensé à l’emploi de l’adjectif “asphalted” qui pouvait convenir dans ce contexte.

On pourra également retenir les mots suivants :

  • un fichier : a file
  • un gaz à effet de serre : a greenhouse gas
  • sensibiliser : to sensitize, to raise awareness
  • gourmand en énergie : energy-intensive

Les essays

Contrairement aux épreuves de la BCE, l’épreuve de LV1 d’Ecricome ne demande aux élèves de ne rédiger qu’un seul essai, à choisir parmi deux sujets. Les sujets donnés cette année sont les suivants :

  • Has the United States become a vulnerable country ?
  • Are we now living in a digital dystopia ?

La première question, de nature politique, semblait assez large et donnait donc amplement matière à réflexion. La définition de “vulnérable”, à bien nuancer de “faible” permettait d’envisager certaines nuances qui seront probablement valorisées par les correcteurs.

De nombreux exemples pouvaient être piochés dans l’actualité plus ou moins récente du pays, que ce soit avec les évènements du Capitole en janvier dernier (vulnérabilité interne) ou les menaces russe et chinoise qui pèsent sur la puissance américaine (vulnérabilité externe). Si, comme toujours, la maîtrise de la langue est le prérequis de toute bonne note en anglais, ce sujet exigeait donc également une vraie connaissance de l’actualité et de la civilisation américaine.

L’autre sujet soumettait les candidats à une réflexion plus sociétale sur les dérives du numérique. Il était à ce titre une sorte de prolongement de la version et du thème, qui évoquent ces mêmes dérives sous un angle économique (version) puis écologique (thème). Ici, c’était davantage sur la question des libertés et de la sécurité des données que les candidats devaient se pencher, pour expliquer en quoi la part croissante du numérique dans nos sociétés peut s’avérer dangereuse, ou au contraire, en quoi les dangers du numérique peuvent être compensés par ses atouts ou d’éventuelles régulations. Le tout était de proposer une réflexion cohérente, capable là aussi de s’appuyer sur des exemples concrets (on pourra penser par exemple à l’affaire Cambridge Analytica pour donner une dimension plus politique au sujet).

Voilà pour cette analyse du sujet de LV1 Ecricome 2021 en anglais !

Courage, la Team Major pense bien à toi pour la suite de l’aventure !! 🙂

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