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C’est un véritable séisme dans le monde feutré des classes préparatoires : à partir de 2026, les sujets des concours des filières ECG et ECT seront entièrement rédigés par une intelligence artificielle, et pas n’importe laquelle. ChatGPT, qui a déjà conquis les étudiants en tant qu’assistant de révisions, se verra confier la lourde tâche de générer les épreuves des prestigieuses banques BCE et ECRICOME. Une décision qui suscite autant d’enthousiasme que de craintes.

Une tournant majeur dans l’histoire des concours prépas

L’annonce a été faite quasiment en catimini dans une note du ministère de l’Enseignement supérieur. Selon ce document, l’IA de OpenAI offrirait des avantages incontestables : « Avec des choix de prompts pertinents et en nourrissant l’IA de l’ensemble des programmes officiels, ChatGPT permettra de générer des sujets originaux, exempts de biais humains et en totale adéquation avec les programmes en vigueur. Cette solution permet en outre d’éviter les risques de fuites ou de conflits d’intérêt et réduit significativement les coûts liés à la mobilisation des jurys d’enseignants. »

Pour les concepteurs de sujets, souvent des enseignants chevronnés de CPGE, la nouvelle a néanmoins été un choc. « C’est une catastrophe », confie un professeur de géopolitique sous couvert d’anonymat. « Qui nous garantit que l’IA ne recyclera pas des sujets déjà tombés ? Et que dire de la créativité nécessaire à la conception des épreuves de dissertation ? »

Une IA déjà testée en conditions réelles

Selon nos informations, des tests auraient déjà été menés dans le plus grand secret. En 2023, plusieurs étudiants volontaires ont composé sur des sujets intégralement rédigés par ChatGPT, sans en être informés. Le bilan est surprenant : « L’un des sujets d’ESH était tellement générique que j’ai cru à une blague », témoigne un étudiant. D’autres, en revanche, ont trouvé les libellés proposés en culture générale d’une rigueur et d’une ingéniosité impressionnantes.

Vers l’utilisation de l’IA dans la salle d’examen

Si l’expérience est probante, le Ministère n’exclut pas, à terme, la possibilité de laisser les candidats composer avec l’aide de l’outil conçu par OpenAI : « Les managers de demain seront ceux qui manient l’intelligence artificielle avec brio, il ne serait pas absurde d’évaluer cette compétence dès le concours d’entrée aux Grandes Écoles » explique une source proche du dossier.

Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : avec ChatGPT aux commandes, le concours ne sera plus jamais le même… ou presque.

PS1: C’est évidemment un poisson d’avril
PS2 : Ce poisson d’avril a été rédigé… par ChatGPT !