Major Prépa est ravi de vous partager l’interview d’Ulysse, élève en prépa ECG à Louis-le-Grand, qui a réussi l’exploit d’être major aux écrits d’HEC 2023 ! Découvre dans cet article ses conseils et les méthodes de travail qui lui ont permis de majorer le concours HEC 2023.
Hello Ulysse ! Peux-tu te présenter ?
Salut ! Je m’appelle Ulysse Belrose et j’ai 19 ans. Je viens de Louis-le-Grand où j’étais en ECG options maths approfondies et HGGMC, après avoir fait mon collège et mon lycée au Lycée franco-allemand à Buc (près de Versailles). J’avais comme spécialités maths et physique en Terminale, mais les matières en ECG sont quand même beaucoup plus intéressantes qu’en MP donc here I am !
Quelles étaient tes notes tout au long de l’année ?
J’avais des bonnes notes dans la grande majorité des matières, surtout en maths et en allemand LV1 (le lycée franco-allemand ça aide haha), mais c’était quand même assez variable pour les matières littéraires qui sont un peu plus “aléatoires”.
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Avais-tu mis en place des méthodes de travail en particulier au cours de l’année ?
Je ne pense pas que j’avais des méthodes révolutionnaires, j’ai surtout beaucoup travaillé. Voici à peu près comment je fonctionnais.
En première année, je travaillais à un rythme normal (quelques heures par jour). Je n’avais pas de programme précis, c’était un peu en fonction des colles et des DS (ce qui n’est pas forcément une super idée…). À la rentrée de chaque vacances hors Noël on avait un concours blanc, ce qui obligeait un peu à travailler pas mal durant les vacances (tout en prenant des pauses bien sûr !). Je pense qu’en 1ère année il est important de se faire des fiches propres, bien organisées et complètes dans toutes les matières pour pouvoir les utiliser telles quelles en 2e année, où c’est vraiment la course contre la montre et où on n’a plus le temps d’aller farfouiller dans nos 15000 classeurs à la recherche de tel théorème ou telle référence de philo.
En deuxième année, j’ai essayé d’avoir un rythme plus cadré, et surtout à partir de la rentrée des vacances de février, avec un programme par matière pour chaque soir. Durant toute l’année, je reprenais systématiquement mes cours de philo et de HGG le soir-même pour les ficher.
Maintenant, concentrons-nous un peu plus sur chaque matière.
Mathématiques
En maths, rien de bien original : il faut connaître parfaitement son cours, puis faire des exercices pour bien assimiler les notions, et des annales en 2e année une fois que le cours et les exercices sont bien compris.
HGG
En HGG, je me perdais un peu devant la quantité d’information à ingurgiter en début de deuxième année, mais j’ai fini par trouver mon rythme. D’un côté, je travaillais le cours de ma prof, et de l’autre les Atlas thématiques de la collection Autrement (qui sont vraiment géniaux ; c’est clairement l’Atlas de l’Amérique latine qui m’a fait toute ma dissertation sur l’Amérique latine, où j’ai eu 20).
Culture Générale
La CG était clairement ma matière préférée en prépa. Pour la travailler, je relisais souvent mes fiches pour connaître parfaitement tous les auteurs dont on avait parlé en cours, j’ai lu quelques livres recommandés par ma professeure et j’ai écouté des podcasts, ceux de MajorPrepa bien sûr, mais aussi Les Chemins de la Philosophie sur France Culture, qui sont une vraie mine d’or sur à peu près tous les sujets (et en l’occurrence sur “le monde” ils m’ont permis de faire le point sur certains auteurs qu’on n’avait pas abordés en cours).
Langues
Pour les langues, je travaillais principalement la langue plutôt que la civilisation, et notamment le vocabulaire en anglais. Pour l’allemand, j’avais déjà un bon niveau en arrivant donc je n’ai pas eu besoin de beaucoup travailler cette matière.
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Comment as-tu vécu tes concours ? Quelles étaient tes impressions vis-à-vis de ta performance ?
Je dois dire que j’ai bien vécu les écrits, même si les sujets de HGG étaient assez surprenants ; j’avais un peu l’impression d’avoir passé deux ans à apprendre pleins de choses passionnantes pour au final tomber sur une toute petite partie du programme. J’étais assez confiant en maths, qui était ma matière la plus forte, ainsi qu’en langues. Pour les dissertations, il y a toujours une part d’aléatoire, donc je ne savais pas du tout ce que ça allait donner. Et la synthèse, c’est toujours plus ou moins la loterie donc je n’avais pas d’attentes particulières.
Quelle était ta réaction lors des résultats d’admissibilité ?
Je savais que j’avais bien réussi les matières fiables (maths, langues) mais je n’avais aucune idée de ce que ça allait donner en HGG et en philo. Autant dire que je ne m’attendais pas du tout à un tel classement ! Quelques heures auparavant, j’avais peur de ne même pas être admissible… Une fois la surprise passée, j’ai appelé ma famille et suis allé boire un coup pour fêter ça avec mes amis, qui ont aussi eu de très bons résultats. En tout cas, je suis très content que deux ans de dur labeur aient si bien porté leurs fruits !
Quelles notes as-tu obtenues au concours écrit pour arriver major à HEC ?
J’ai eu double 20 en maths, 20 en HGG, 16 en dissertation de CG, 17 en synthèse, 20 en allemand LV1 et 17,2 en anglais LV2.
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Quel est ton état d’esprit pendant les oraux ?
Une fois que j’ai su mes résultats, j’ai bossé à fond les épreuves d’HEC (triptyque, CSH, maths surtout) en m’entraînant avec mes amis (en plus des colles) sur des sujets, un peu tous les jours, pour être prêt à affronter tout type de sujet “atypique” le jour J.
Maintenant, je viens de finir de passer les oraux d’HEC, et je dirais que ça s’est globalement bien passé. Les admisseurs sont super sympas et les jurys globalement gentils. Même si j’ai eu quelques sujets assez peu agréables comme “La France, financeur du monde en 1914” en HGG, je suis assez confiant, j’ai limité la casse dans toutes les matières. Maintenant je vais pouvoir me concentrer sur l’entretien pour l’ESSEC, que je passe dans quelques jours !
Un petit conseil pour ceux qui entrent en prépa et ceux qui passeront le concours l’an prochain ?
Ayez confiance en vous. Soyez capable d’accepter la difficulté (ce qui peut être dur quand on avait des bonnes notes au lycée), et dites-vous que peu importe à quel point vous avez l’impression de rater, au bout des deux ans vous aurez eu le temps d’apprendre de vos erreurs et d’être prêts pour vos concours !
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