opiacés

L’épidémie des opiacés n’est pas un virus, mais bien un problème de drogue national… La prolifération incontrôlée de ces médicaments a commencé dans les années 1990 par des prescriptions laxistes entraînant une dépendance massive, puis des vagues de décès. Cette crise sanitaire majeure est toujours d’actualité, voire amplifiée avec l’apparition du fentanyl.

L’épidémie des opiacés : contexte

Plus de 600 000 personnes sont mortes d’overdose depuis les années 1990, et ce rythme ne semble pas ralentir. Cette épidémie, comme n’importe quelle autre, ne se limite pas à une partie des États-Unis ou à une classe sociale.

Quelles sont les causes ?

Après la mise sur le marché de médicaments comme l’oxycodone, les médecins se sont mis à les prescrire abusivement aux patients afin de calmer les douleurs. Cependant, l’effet addictif des opiacés n’a pas été décelé rapidement, entraînant une dépendance massive et l’apparition d’autres drogues issues de l’oxycodone.

Les laboratoires pharmaceutiques, comme Purdue Pharma, ont augmenté les prix et le côté addictif des médicaments pour le profit. Cependant, les relations des dirigeants de Purdue Pharma expliquent aussi les prescriptions abusives et l’autorisation de la FDA (accusations niées par la famille du laboratoire).

Voici un article en anglais si tu souhaites t’informer plus en détail sur les opiacés.

De nouvelles menaces

Face à l’explosion des prix des médicaments, la plupart des addicts, ne pouvant ni en acheter ni s’en passer, créent de la demande aux cartels et donc sur le marché noir. Or, comme tout marché potentiel, certains y voient du profit, d’où l’apparition de nouvelles drogues dures, de contrefaçons, connues sous les noms de fentanyl, meth ou héroïne.

L’arrivée sur le marché de ces drogues est le réel point de départ de l’épidémie, puisque plus personne ne dispose d’un moyen de régulation, laissant les cartels, souvent sud-américains, seuls décisionnaires.

Une réponse du gouvernement

Reconnaissant la gravité de la crise, les autorités fédérales ont pris des mesures pour freiner sa propagation. En février, la FDA a annoncé des plans pour examiner la xylazine importée légalement, disponible à des fins vétérinaires, en retenant les envois suspects afin d’entraver son utilisation illicite.

L’administration Biden a dévoilé un plan national exhaustif, avec pour objectif ambitieux de réduire de 15 % les décès dans au moins trois des quatre zones de recensement américaines d’ici 2025. L’approche multifacette implique la normalisation et l’intensification des tests, la perturbation du commerce illicite, potentiellement par le biais de nouvelles réglementations sur la xylazine, et la recherche active d’antidotes pour cette dernière.

Bien que ces efforts témoignent d’un engagement envers la résolution de la crise, le défi global demeure la propagation implacable.

Comment parler de l’épidémie des opiacés dans une copie ou une colle ?

Une crise sanitaire

Dans une copie, tu peux utiliser l’exemple de Chicago, qui compte plus de 2 000 overdoses liées aux opioïdes l’année dernière. Une augmentation par rapport aux années précédentes.

La plupart du temps, c’est le fentanyl qui en est le responsable (90 % des cas). Il est facile d’en apporter illégalement sur le territoire et il a surpassé les ventes d’héroïne, une pilule ne coûtant qu’un dollar.

Une crise sociale

Tout le monde est touché par cette crise sanitaire. Toutefois, les personnes blanches le sont de moins en moins et cette crise sanitaire fait resurgir les brèches sociales profondes.

Aujourd’hui, les zones urbaines (banlieues) et les minorités ethniques sont les plus affectées. Les Afro-Américains étant la première minorité touchée. 

La « tranq dope »

Voici un exemple récent d’une nouvelle drogue issue des opiacés ravageant les États-Unis. 

Un nouveau péril a émergé sur le sol américain : la tranq dope. Une concoction mortelle de fentanyl, un opioïde synthétique, et de xylazine. Cette drogue fait des ravages, provoquant une hausse des décès et incitant à une réponse nationale.

La présence menaçante de la tranq dope a rapidement escaladé depuis 2019, avec des décès associés qui ont presque quadruplé. Selon la DEA, les revendeurs locaux aggravent probablement le problème en mélangeant eux-mêmes la tranq dope, capitalisant sur l’accessibilité de la xylazine. Le problème omniprésent découle du fait que les utilisateurs finaux peuvent être ignorants du contenu de la drogue qu’ils achètent. 

Les conséquences de l’utilisation de la tranq dope sont aussi graves que sa composition le suggère. Elle inflige des plaies profondes et nécrotiques, où la peau et les muscles se décomposent rapidement. Ces plaies causent non seulement une douleur atroce, mais posent également des risques graves pour la santé, car elles deviennent très susceptibles aux infections.

Le traitement d’urgence standard pour les surdoses d’opioïdes est inefficace contre les non-opioïdes comme la xylazine. Survivre à une surdose de tranq dope peut nécessiter des interventions médicales supplémentaires telles que la supplémentation en oxygène et le soutien respiratoire. Des soins coûteux que peu de junkies peuvent s’accorder. 

Tu peux retrouver d’autres ressources en anglais juste ici.