féminisme

Je te propose de faire un petit point sur la place des femmes dans les sociétés du monde anglo-saxon et sur le féminisme. Ces thèmes peuvent tomber aux écrits comme aux oraux, il est donc important de ne pas les négliger.

Pour ne rien rater des informations importantes en anglais, n’hésite pas à checker tous nos articles en cliquant ici.

Les femmes dans les sociétés anglo-saxonnes

Les grands concepts à réutiliser dans ses copies

Dans les médias apparaissent de nouveaux concepts. Il n’est pas exclu que tu les rencontres dans un texte le jour du concours. Je te conseille donc de savoir expliquer à quoi ils font référence.

  • The glass ceiling : il s’agit d’une barrière invisible qui empêche les femmes d’atteindre les postes les plus haut placés dans la hiérarchie au travail.
  • Pink-collar workers : c’est un terme qui désigne les femmes qui exercent des métiers traditionnellement réservés aux femmes.
  • The gender pay gap : il fait référence à l’écart salarial entre les hommes et les femmes.
  • The feminization of poverty : selon de récentes études, la pauvreté a tendance à toucher de plus en plus les jeunes mères célibataires.
  • Double income, no kids (DINK) : ce terme désigne les jeunes couples de cadres qui décident de sacrifier leur vie de famille au profit de leur carrière. Cependant, de plus en plus d’entreprises tentent de trouver des solutions à ce défi, notamment par le télétravail.
  • #MeToo : il s’agit d’un hashtag utilisé par les personnes (pas uniquement les femmes) victimes de violences sexistes et sexuelles. Il sera expliqué plus en détail dans l’article.

Les femmes qui ont marqué le monde anglo-saxon à mentionner aux écrits ou aux oraux

En 2006, Tarana Burke lance une campagne de soutien aux victimes d’agressions sexuelles dans les quartiers défavorisés. Pour insister sur l’empathie et la solidarité, elle choisit un nom à cette initiative : « Me too ». La militante, qui a elle-même subi des violences sexuelles, regrette de n’avoir pas su dire ces deux mots plusieurs années auparavant à une fille de 13 ans qui s’était confiée à elle sur les viols à répétition de son beau-père. Plus tard, le #MeToo est viralement réutilisé sur les réseaux sociaux pour témoigner des violences sexistes et sexuelles.

Un exemple plus récent est celui de la juge américaine Rosemarie Aquilina. Son nom ne te dit peut-être rien, mais c’est elle qui a jugé Larry Nassar, le médecin de l’équipe olympique américaine de gymnastique qui avait abusé sexuellement de nombreuses gymnastes. Durant la totalité du procès, elle a obligé l’accusé à écouter, malgré ses supplications, les témoignages des 150 victimes présentes au procès. Elle s’est également fait remarquer pour la bienveillance dont elle a fait preuve envers les victimes, en leur disant : « You are no longer victims, you are survivors. » Larry Nassar purge aujourd’hui une peine allant de 40 à 175 années de prison, auxquelles s’ajoutent 60 années de réclusion pour pédopornographie.

Le féminisme dans les sociétés anglo-saxonnes

Les figures importantes du féminisme révélant des conceptions différentes du féminisme

Comme tu le sais sans doute, il n’y a pas qu’une seule et même conception du féminisme. Lors d’un oral, tu peux expliquer brièvement les principales conceptions du féminisme avec ces trois personnalités :

  • Emma Watson : pour cette actrice, être féministe signifie simplement défendre l’égalité hommes-femmes. Elle incite les hommes à se battre aux côtés des femmes et à les soutenir dans leur lutte contre l’égalité. Elle affirme également que le féminisme n’est pas une doctrine anti-hommes.
  • Michelle Obama : pour l’ancienne Première dame des États-Unis, il s’agit d’inviter les femmes à se soutenir et à lutter ensemble pour les droits des femmes. Elle invite les femmes à faire leurs propres choix et affirme également qu’être mère au foyer n’est pas antiféministe.
  • Malala Yousafzai : cette jeune femme a reçu le prix Nobel à l’âge de 16 ans pour son combat contre les Talibans et en faveur de l’éducation des filles dans son pays, le Pakistan. Après avoir reçu plusieurs balles dans la tête de la part des Talibans, elle se réfugie au Royaume-Uni, d’où elle continue son combat. Elle écrit un livre, dans lequel elle voit dans le combat pour l’éducation un pan important du féminisme. Toutefois, elle prône la pudeur.

Il existe de nombreuses autres conceptions du féminisme, mais l’essentiel reste de montrer à ton jury que tu sais qu’il n’y a pas qu’un seul type de féminisme.

Les grands détracteurs du féminisme : des droits mis en danger

Le droit à l’avortement a été sévèrement menacé aux États-Unis. En effet, la Cour suprême des États-Unis a annulé le 24 juin dernier l’arrêt Roe v. Wade. Elle permet ainsi aux États d’interdire ou de restreindre l’accès à l’avortement. Par conséquent, plus de 20 États ont pris des mesures pour limiter l’accès à l’avortement. Ces dernières consistent en des sanctions pénales aux prestataires de services d’avortement et à toute personne souhaitant aider une femme enceinte à avorter.

Les dérives policières au Royaume-Uni font l’objet de nombreuses critiques dans les médias. En effet, le Times a mis en lumière dans un article que 200 officiers de police avaient été accusés de violences sexistes et sexuelles au cours des quatre dernières années. Le journal a également dénoncé que ce genre de méfaits étaient souvent couverts. Plus de deux tiers de ces officiers n’ont pas été punis. Un exemple qui a été beaucoup médiatisé est l’affaire David Carrick. C’est un officier de police qui a été accusé de viol sur une femme alors qu’il était en service. Cressida Dick, la commissaire en chef de la Police de Londres, a été accusée de ne pas avoir pris en compte les groupes WhatsApp sexistes d’officiers de police dans lesquels parlait régulièrement David Carrick.