“Why so serious?” comme dit le Joker dans Batman ! Cet article te propose d’allier l’utile à l’agréable en te montrant comment exploiter certains films du monde anglophone en expression écrite d’anglais.
Comment utiliser des films dans une copie ?
Peut-être as-tu souvent entendu des enseignants critiquer l’utilisation d’exemples issus du cinéma dans des dissertations ou autres épreuves écrites ? C’est parce que le cinéma a longtemps été associé à la culture populaire.
Pour cette raison, il fut un temps impensable d’employer des films dans une argumentation scolaire selon certains puristes. Bien que la mauvaise image académique qu’a pu avoir le cinéma disparaisse progressivement, il convient de recourir à des exemples issus de films uniquement lorsque leur utilisation est justifiée et qu’elle nourrit pleinement ton argument. De cette façon, tu seras certain·e de ne pas froisser ton/ta correcteur·rice, car tu ne connais pas son identité ni son opinion sur les études cinématographiques.
Voici quelques règles à respecter pour convaincre à coup sûr de la pertinence de ton exemple de film
Respecte l’ordre [idée – exemple – argument]
Pour que ton paragraphe soit clair et que ton/ta correcteur·rice ne pense pas que tu utilises le cinéma par manque d’exemples issus de champs d’études considérés comme « plus nobles », commence par énoncer l’idée que tu souhaites démontrer avant de mentionner un exemple de film que tu analyses ensuite.
En anglais, la structure de ton paragraphe doit donc être la suivante : « This paragraph will show that [idea]. This idea is illustrated by [example]. Ideed, this example can be analyzed as [argument]. »
Utilise du vocabulaire analytique spécialisé
Pour analyser des exemples de films, il est nécessaire que tu possèdes l’appareil théorique et lexical approprié. Par exemple, les mouvements de caméra vers la gauche initient souvent une rétrospective, c’est-à-dire une référence au passé. Tandis que les mouvements de caméra vers la droite témoignent d’une vision prospective, donc, orientée vers l’avenir. En outre, les mouvements de caméra vers la droite sont généralement l’indicateur d’une ellipse.
Voici donc la traduction anglaise des principaux plans et mouvements de caméra :
long shot : plan d’ensemble
medium long shot : plan demi-ensemble
full shot : plan pied
medium shot : plan américain
close-up : gros plan
POV-shot : plan subjectif
reverse-angle shot : champ-contrechamp
high-angle shot : plongée
low-angle shot : contre-plongée
pan : panoramique
tracking shot : travelling
split screen : écran fractionné
fade-out : fondu au noir
dissolving shot : fondu enchaîné
freeze-frame : arrêt sur image
zoom in : zoom avant
zoom out : zoom arrière
Analyse absolument tout
Au-delà de l’analyse du mouvement, tu as tout à fait le droit de prêter une attention particulière aux couleurs et à leur symbolisme. Pensons notamment à la couleur rouge omniprésente dans The Shining : symbolique du sang, elle annonce la tragédie à venir.
Ensuite, les objets, décors et costumes sont également des points intéressants à ne pas oublier. Essaie de dater les vêtements portés par les acteurs et regarde la manière dont les pièces sont décorées. Dans The Shining, les tapisseries et moquettes représentent par exemple des formes géométriques aux couleurs psychédéliques, créant des effets visuels proches des illusions d’optique. Elles font ainsi écho au thème de la folie constituant le fil conducteur du film.
Bien sûr, au cinéma, il n’y a pas que les caméras ! Il y a aussi le son : une analyse de la musique d’un film peut tout à fait nourrir ton argumentation. Si tu n’en es pas convaincu·e, consulte cette vidéo où les musiques du film The Shining sont modifiées afin de montrer comment les sonorités affectent le visuel d’un film. Bon visionnage.
Quelques films à exploiter en essay
Maintenant que tu sais comment utiliser des exemples issus du cinéma, Major-Prépa te propose de regarder de plus près cinq films variés qui font écho à divers aspects du programme. Notamment le racisme avec Get Out, la sexualité avec The Imitation Game, le progrès technique avec A Clockwork Orange, la surveillance étatique avec 1984 et la santé mentale avec A Star is Born.
Get Out (2017)
Get Out est un thriller de 1 heure 44 réalisé par Jordan Peele avec, en tête d’affiche, Daniel Kaluuya et Allison Williams. C’est le premier film de Jordan Peele, et dès sa sortie il a fait sensation. Il traite notamment de la question du racisme. Il peut donc parfaitement compléter tes connaissances sur les questions du Mouvement des droits civiques et de la ségrégation aux États-Unis.
L’histoire est centrée sur le personnage de Chris Washington, photographe africain-américain épris depuis peu de Rose Armitage, une femme blanche. Lors d’un week-end, il visite la maison de sa belle-famille et fait connaissance avec cette dernière, dans une atmosphère inquiétante et à suspense.
Analyse du film (spoiler alert !)
Il s’avère que le père neurochirurgien de Rose, et sa famille en général, est fasciné par le corps des Africains-Américains depuis que l’un d’entre eux l’a battu à la course. Il est convaincu que cette communauté a un corps plus performant que les Blancs. Aussi, il s’attache à remplacer le cerveau des Noirs par celui des personnes blanches de son entourage proche. Ces expériences ont donc pour objectif d’augmenter les capacités physiques des Blancs au détriment des Africains-Américains.
Il est intéressant de replacer ce film dans son contexte, nommément celui d’une Amérique qui se dit « post-raciale ». C’est-à-dire au sein de laquelle la ségrégation n’existe plus en masse et où les citoyens considèrent être passés outre le racisme. Le réalisateur dépeint l’étrange fascination d’une famille blanche vis-à-vis des Africains-Américains. Une telle idéalisation transforme le corps de l’Africain-Américain en un objet à posséder, et ce dernier s’en retrouve déshumanisé.
Le réalisateur regrette dès lors que le combat contre le racisme soit instrumentalisé par les Blancs pour servir leurs propres intérêts, au lieu d’être la source d’une meilleure compréhension et connaissance de l’identité culturelle africaine-américaine. En d’autres termes, le film critique la propension des Américains blancs à s’allier à la cause des Noirs par égoïsme ou par mimétisme.
Une scène culte
La scène où le protagoniste essaie de discuter avec Georgina, une employée noire de la famille de Rose, est emblématique du film. Tu peux la visionner en cliquant sur ce lien. Durant cette scène, la conscience de Georgina (dont le cerveau a été presque annihilé par les expériences du père de Rose) refait surface l’espace d’un instant et se substitue quelques secondes à la conscience de la personne blanche qui l’a remplacée.
Les mouvements de caméra, notamment les gros plans progressifs, accompagnent cet événement en permettant au spectateur d’observer au plus près les réactions et les émotions de l’actrice.
La musique
La musique du film, composée par l’Africain-Américain Michael Abels, est marquée par certains rythmes issus du jazz et du blues, mais en petites touches. Ces derniers servent de rappel fantomatique de l’histoire africaine-américaine. C’est par exemple le cas de Sikiliza Kwa Wahenga, le thème principal du film.
Si tu veux en savoir plus sur le jazz et avoir d’autres exemples à ce sujet, va consulter la fin de cet article sur l’art dans le monde anglophone.
Imitation Game (2015)
Imitation Game est un drame de 1 heure 54 réalisé par Morten Tyldum avec les acteurs Benedict Cumberbatch et Keira Knightley. Le film raconte la vie du mathématicien et cryptographe Alan Turing. C’est un personnage historique qui a aidé à décrypter les messages codés des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cette période de l’histoire est donc représentée dans ce film qui peut t’apporter nombre d’informations sur les stratégies militaires de l’époque. En outre, le thème de l’homosexualité y est abordé, te permettant ainsi d’argumenter à ce propos en essay d’anglais.
Analyse du film (spoiler alert !)
Turing doit surmonter le manque de soutien de ses supérieurs et la suspicion à l’égard de sa sexualité. En effet, à l’époque, l’homosexualité était illégale et considérée comme une maladie. Malgré ces obstacles, il parvient à concevoir une machine capable de décoder les messages d’Enigma, la machine de codage des nazis. Il finit néanmoins par être arrêté pour homosexualité et subit une castration chimique avant de se suicider.
Cet exemple peut être rapproché de l’histoire du mouvement LGBTQIA+ au Royaume-Uni, en ce qu’il permet d’illustrer la discrimination et l’intolérance auxquelles ses membres ont fait face. Si l’homosexualité a d’abord été considérée comme une aberration et était sanctionnée par la peine de mort (pensons au procès d’Oscar Wilde par exemple), elle est ensuite devenue un objet d’étude au XXᵉ siècle et a été vue comme une maladie qu’il fallait soigner.
Les homosexuels étaient donc soumis à nombre de thérapies violentes, à l’instar de l’électrochoc ou des castrations chimiques. Ce n’est qu’il y a quelques années que l’homosexualité a cessé d’être un objet de curiosité marginalisé grâce à la loi sur le mariage des couples de même sexe votée par le Parlement britannique en 2013 (et rendue effective en 2014).
Une scène culte analysée
Une scène culte du film est celle où Turing explique à ses collaborateurs qu’il faut garder le secret quant au décryptage d’Enigma. Elle est disponible ici sur YouTube.
D’un point de vue analytique, cette scène est intéressante en ce qu’elle fait s’alterner des gros plans sur le visage de Turing et des plans d’ensemble faisant figurer le reste de ses collaborateurs. Cette configuration isole Turing visuellement, ce qui matérialise la division idéologique qui scinde le groupe en deux. Turing souhaite que son travail reste un secret pour l’instant, tandis que son équipe veut révéler qu’elle a décodé Enigma. En outre, cet isolement scopique est une façon de représenter la marginalisation dont Turing a été victime à cause de son orientation sexuelle.
La musique
Le compositeur français Alexandre Desplat a créé la bande originale du film. Les pistes sont principalement composées de thèmes mélancoliques et émotionnels qui représentent l’isolement et les difficultés que rencontre Alan Turing tout au long du film.
En outre, les morceaux U-Boats ou Decrypting rappellent les musiques d’espionnage. Ils reflètent ainsi l’atmosphère tendue de la guerre et le secret qui l’entoure.
A Clockwork Orange (1971)
A Clockwork Orange est un drame de 2 heures 16 réalisé par l’indétrônable Stanley Kubrick avec pour acteur principal Malcolm McDowell. Il s’agit d’une adaptation du roman dystopique éponyme d’Anthony Burgess. Comme pour de nombreuses dystopies, ce film traite de thèmes connexes au programme de prépa, notamment le progrès scientifique et les abus de pouvoir étatiques.
Le personnage principal, Alex DeLarge, est le leader d’un petit groupe de voyous qui sème la terreur en ville. Il est arrêté et envoyé en prison où il est soumis à un nouveau traitement destiné à le conditionner psychologiquement.
Analyse du film (spoiler alert !)
Le film peut être considéré comme une critique de la société moderne et de ses tendances à la violence et à la déshumanisation. De fait, le visionnage du film peut être croisé avec les théories de Michel Foucault dans Surveiller et Punir (1975). Dans cet ouvrage, le philosophe explique que les systèmes punitifs sont des outils de pouvoir utilisés par les États pour maintenir l’ordre social.
Orange Mécanique montre en effet comment les systèmes sociaux et politiques peuvent corrompre les individus et les transformer en machines à tuer insensibles. Les vrais voyous ne sont ainsi peut-être pas Alex et sa bande, mais la batterie de médecins et d’infirmiers qui font subir à Alex un traitement presque sadique sous couvert qu’ils reçoivent des ordres. Alex passe ainsi du statut de criminel à celui de victime.
Le film soulève également des questions sur la nature de la liberté individuelle et sur la manière dont les systèmes sociaux peuvent la restreindre. Les personnages du film sont tous emprisonnés par des forces plus grandes qu’eux-mêmes, qu’il s’agisse de l’État ou de la culture de la violence.
Notons enfin que la fin du film est différente de celle du roman de Burgess. Dans le film, on ne sait pas si Alex est guéri de sa « violence », tandis que dans le livre, un épilogue explique qu’il l’est. C’est parce qu’à la différence de Kubrick (qui ne s’exprime pas à ce sujet), Burgess pensait que tout individu pouvait changer et évoluer, et que l’intelligence morale venait avec l’âge.
Une scène culte analysée
Une scène intéressante est celle où la technique « Ludovico » (la technique de conditionnement psychologique) est présentée à Alex. Ce traitement est supposé guérir Alex de ses tendances violentes.
Dans la scène, la liberté physique d’Alex lui est ôtée, alors qu’il est attaché à une chaise et forcé à garder les yeux ouverts. Un médicament le rendant nauséeux lui est également injecté. Ce traitement soulève des questionnements quant au libre arbitre, Alex ne s’y soumettant pas de son plein gré comme en témoignent ses chaînes. Cela entraîne une remise en question du caractère éthique du traitement et donc, par extension, du progrès scientifique.
En outre, visuellement, cette scène correspond à une mise en abîme d’images. Des vidéos médiatiques sont en effet filmées, montrant ainsi le pouvoir des médias visuels et les effets que ces derniers peuvent avoir sur la psyché.
La musique
Elle a été composée par Wendy Carlos et combine des sonorités classiques et électro. La musique classique est notamment inspirée des travaux de Beethoven, le compositeur favori d’Alex DeLarge, et l’ajout de l’atmosphère électro contribue à la dissonance des musiques de ce film. Ceci reflétant le contenu à la fois dissonant et violent de A Clockwork Orange.
La musique classique contraste également avec les scènes de brutalité représentées, attribuant ainsi une atmosphère ironique à certains passages.
1984 (1984)
1984 est un film de science-fiction d’une durée de 1 heure 53 réalisé par Michael Radford avec les acteurs John Hurt et Richard Burton. Il s’agit d’une adaptation du roman du même nom écrit par Georges Orwell en 1949.
Le film se déroule dans un futur proche où les citoyens sont constamment surveillés par le Parti, un gouvernement oppressif. Le personnage principal, Winston Smith, est un employé du Parti qui se rebelle contre le gouvernement. Il est cependant rapidement traqué par la police de la Pensée du fait de sa dissidence.
À nouveau, s’agissant d’une dystopie, le pouvoir de l’État et la question du progrès technique sont des thèmes dépeints dans le film que tu peux également exploiter dans tes essays.
Analyse du film (spoiler alert !)
1984 met en lumière les techniques de surveillance et le contrôle de l’État mis en pratique dans une société totalitaire. Les caméras de sécurité foisonnantes s’érigent comme ancêtres du système de CCTV britannique. Elles montrent ainsi comment les nouvelles technologies peuvent être instrumentalisées à des fins de contrôle. En outre, des examens de loyauté sont mis en place pour vérifier que les membres du Parti adhèrent effectivement à l’idéologie générale. C’est un moyen de contrôler les pensées et actions des individus.
Ce contrôle fait montre de la dimension manipulatrice d’un gouvernement qui n’hésite pas à transformer la vérité. En effet, la désinformation et la propagande sont les outils privilégiés du Parti pour parvenir à ses fins. Le gouvernement contrôle notamment les médias par le biais de la censure, ce qui montre comment ces derniers influencent l’opinion publique. Somme toute, le film souligne les dangers d’un État trop puissant et de la perte de la liberté individuelle.
Une scène culte analysée
Une scène culte de 1984 est celle où Winston fait l’amour pour la première fois avec Julia, un autre membre du Parti. Ils se retrouvent à la campagne, seul espace naturel restant dans ce futur presque intégralement artificiel. Tout est ainsi fait comme si les deux personnages retrouvaient une part de leur humanité. Et c’est l’un des seuls moments de tendresse et d’intimité du film.
Dans cette scène, les paysages ainsi que la musique créent une certaine chaleur qui contraste avec la froideur du reste de 1984. La musique s’intensifie à mesure que les zooms sur les visages des personnages s’accentuent. Cela sert à montrer toute l’intensité de leur passion, tandis que les ralentis mettent en relief la sensualité de la scène. Il s’agit donc dans cette scène de réhumaniser Winston et Julia.
La musique
La musique de 1984 contribue à l’atmosphère dystopique dépeinte dans le film. En effet, le compositeur, Dominic Muldowney, a fait le choix d’utiliser des instruments électroniques qui viennent complémenter les décors visuels futuristes. Les sons froids des musiques électroniques reflètent également l’atmosphère stérile évoquée par les images.
Cette musique dissonante et parfois atonale contribue en outre à créer une ambiance tendue et stressante, qui n’est pas sans rappeler la paranoïa à laquelle les personnages du film sont soumis.
A Star is Born (2017)
A Star is Born est un drame romantique de 2 heures 16 réalisé par Bradley Cooper. Il joue dans le film ainsi que Lady Gaga. Dans le film, Ally, la protagoniste, rencontre Jackson Maine. Ce dernier est une star de la musique country et est impressionné par la voix d’Ally. Il l’encourage ainsi à poursuivre sa carrière musicale.
Les deux personnages tombent amoureux et leur amour est mis à rude épreuve par les problèmes d’alcoolisme et de drogue de Jackson. Il s’agit donc d’un film qui explore les relations humaines et la psychologie, notamment les thèmes de l’addiction et de la dépendance.
Analyse du film (spoiler alert !)
A Star is Born s’analyse du point de vue des normes culturelles que le film dépeint et critique. Puisqu’il est centré sur l’industrie musicale, le film s’attache à mettre en regard les notions d’authenticité et d’artificialité commerciale dans l’art. Si Jackson est plutôt attaché à l’authenticité, Ally est au contraire prête à faire des compromis afin d’obtenir un succès commercial.
Cela permet à Ally d’entrer dans le moule du « culte de la célébrité », mais à quel prix ? En effet, sa célébrité, comme celle de Jackson auparavant, lui permet certes de réaliser ses rêves, mais lui crée aussi une détresse psychologique. C’est néanmoins au travers du personnage de Jackson que cette détresse est le mieux représentée tant ses addictions sont le symptôme d’une santé mentale fragilisée.
Le spectateur est notamment invité à partager la peine de Jackson et à comprendre sa dépendance vis-à-vis des drogues et de l’alcool. Ce qui permet ainsi au film de combattre les tabous associés à l’addiction et à la santé mentale, tout en sensibilisant le public à ces questions.
Une scène culte analysée
La scène du suicide de Jackson Maine est l’une des plus puissantes du film. Tu peux la retrouver en cliquant sur ce lien, mais attention, son contenu est réservé à un public averti.
Cette scène représente toute la dimension tragique du film. L’instabilité psychologique du personnage est poussée à son paroxysme alors qu’il commet l’irréparable. Il se suicide à l’aide de sa ceinture, soulignant la détresse dans laquelle il se trouve et l’urgence de sa décision. Visuellement, la luminosité relativement sombre de la scène et le fait que Jackson soit isolé dans une pièce reflètent la solitude psychologique ressentie par le protagoniste.
La musique
Elle résulte d’un mélange de genres, puisque des touches de musique populaire flirtent avec le rock et la country. La bande originale de A Star is Born a été en partie écrite par Lady Gaga, comme en témoigne Shallow, le morceau le plus connu de ce film.
Les multiples notes atteintes par la chanteuse font de cette chanson un exploit vocal et artistique, raison pour laquelle elle a remporté l’Oscar de la meilleure chanson originale en 2019.
Alors, envie de t’installer dans ton canapé avec un bol de pop-corn après la lecture de cet article ? Et si tu souhaites d’autres recommandations cinéma, consulte cet article !