LV1 Anglais Ecricome 2017

Le sujet de LV1 Anglais Ecricome 2018 est disponible ! Voici son analyse :

Version

Le premier paragraphe de la version était certainement le plus difficile, il ne fallait donc pas se laisser décourager à la première lecture et relire le texte plusieurs fois pour en saisir le sens et commencer la traduction dans les meilleures conditions possibles.

L’extrait de l’article tiré de The Economist présentait en effet dès les premières lignes une belle brochette de termes pouvant poser problème dont «  gaslit signal », « carriages » et « ignited ». De plus, la suite n’était pas non plus de tout repos et bien que le sens de certaines expressions pouvait être compris ou à défaut deviné plus ou moins facilement leur traduction pouvait s’avérer piégeux. C’était le cas notamment de « congestion-charging zone ».

Dernière difficulté et pas des moindres, le titre. Vous avez certainement été quelques-uns à avoir dans la précipitation traduit « jam » par «  confiture » et non « bouchon ». Toutefois pour gagner des points sur le titre il ne suffisait pas d’éviter cette confusion, le moyen le plus sûr restait de trouver un titre accrocheur sortant du simple mot-à-mot.

Thème

Globalement le texte était compliqué. La difficulté de l’extrait ne relevait pas temps du lexique que de la syntaxe et de l’énonciation. Pour ces raisons le premier et dernier paragraphe étaient très certainement les plus délicats à traduire.

La difficulté du thème résidait principalement dans le choix des temps. ll fallait faire attention à ne pas se laisser submerger par le style particulier de l’auteur et bien repérer les différents moments du texte. C’était particulièrement délicat dans le troisième paragraphe. Entre une utilisation sur-abondante du présent et l’insertion de passages explicatifs au passé il était en effet facile de se perdre.

Essais

Faisant face à l’éternelle question des minorités aux USA, le second sujet cette année a pu en étonner plus d’un.

Premier sujet

Il ne fallait cependant pas se laisser berner par l’apparente simplicité du premier essai. Se borner à un simple exposé des “pour” et des “contre” de la discrimination positive fondée sur la « race », très général, sans s’être posé la question du bien fondé du sujet et des raisons pour laquelle les examinateurs avaient cru bon de le soumettre pouvait faire courir le risque de produire un travail superficiel et peu singulier ne permettant donc pas de se distinguer du lot.

On pouvait bien sûr les évoquer mais il ne fallait pas oublier, comme la formulation de la question le suggérer, d’évoquer les récentes évolutions qui pouvaient amener à se poser la question de la légitimité de la poursuite de telles pratiques aux USA. Le sujet appelait notamment à s’interroger sur les raisons historiques de leur mise en place (lutte contre les conséquences de la discrimination envers les afro-américains) pour les mettre en perspective avec la situation actuelle. 

Pistes à explorer : Opposition entre « race-based » et « Class-based » affirmative actions, le positionnement de la cours suprême contre la discrimination positive basée sur la race ( « color-blind ») et l’Affaire Fisher v. University of Texas at Austin  …

Deuxième sujet

D’un autre côté concernant le deuxième essai, pris de front celui-ci pouvait paraître moins rassurant que le premier mais il y avait matière à débattre. Il s’agissait cette fois de s’interroger sur la pérennité (sustainability) du tourisme de masse en évaluant ces conséquences à la fois sociales, économiques et environnementales. 

Pistes à explorer : Protestation des populations locales contre l’invasion de touristes (Espagne), les effets de la dépendance de certains pays aux revenus générés par le tourisme de masse (Egypte), menaces environnementales (Venise)…

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