lv2 sujet anglais 2021

Les langues IENA comptent pour beaucoup d’écoles. C’est une des dernières épreuves de la BCE. La plupart des candidats sont fatigués, et en ont marre de composer, mais il ne faut justement rien lâcher pour cette dernière ligne droite ! Tu trouveras dans cet article l’analyse du sujet d’anglais LV2 IENA 2021. Si tu n’as pas encore vu le sujet, tu peux le retrouver ici.

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L’analyse du sujet LV2 Anglais IENA 2021 :

Analyse du sujet d’anglais LV2 IENA

Le texte soumis aux candidats passant l’anglais en deuxième langue cette année était un texte tiré de l’hebdomadaire The Observer qui évoquait la disparition progressive des grands magasins et centres commerciaux dans les rues britanniques. Dans l’ensemble, le texte ne posait pas de difficultés majeures de compréhension, à l’exception de quelques mots ou expressions qui ont pu échapper aux candidats (jigsaw notamment, pour dire le puzzle, l’énigme, ou encore asbestos, l’amiante). Pour autant, ces difficultés étaient marginales et ne devaient normalement pas empêcher de saisir les grandes idées du texte pour répondre correctement à la question qui était posée.

La version

Le premier exercice de cette épreuve d’anglais était la traduction, de l’anglais vers le français, des premières lignes du texte évoqué ci-dessus. Si le sens de ce premier paragraphe était plutôt simple à restituer, certains points lexicaux ou grammaticaux pouvaient poser problème. Dès la première phrase, il fallait savoir manier la structure grammaticale “to be unlikely to”. Toujours sur l’aspect grammatical, on pensera à la traduction du phrasal verb “to wind down”qui prend des sens très différents selon les contextes. Ici, il fallait traduire l’idée d’une disparition progressive, que le contexte permettait de saisir. 

Du côté lexical, les éléments les plus complexes pouvaient là encore être compris grâce au contexte. Au-delà des quelques mots listés ci-dessous, ceux à qui le football donne de l’urticaire auront sans doute pu douter devant l’expression Premier League que l’on pouvait garder intacte plutôt que de choisir une traduction littérale maladroite. 

a department store : un grand magasin, un centre commercial 

a shift : un changement, un tournant

to prompt : provoquer, déclencher

a pitch : un terrain (de football ici) 

urban grain : le tissu urbain

Les questions d’expression

La première question qui était posée permettait de tester la compréhension du texte. La formulation, plutôt simple, permettait d’englober tous les aspects du texte :

 How are shops changing in the British high street ? 

Au vu de la richesse du texte, certains candidats regretteront peut-être même de n’avoir que 150 mots pour le synthétiser. Il fallait bien sûr évoquer la disparition progressive des grands magasins sur laquelle insistait le texte, ceux-ci étant progressivement remplacés par des bâtiments et des infrastructures en tous genres. Enfin il pouvait être pertinent de rappeler que les plus vieux magasins, eux, peinent à se transformer, d’où la possibilité que ces espaces laissés vacants retournent à la nature sous la forme de parcs ou d’espaces verts. 

La seconde question permettait d’élargir la réflexion entamée par l’article de The Observer. La formulation exacte était la suivante : 

How do you think our attitudes to city centers will evolve in the future ? Illustrate your answer with relevant examples ?

A la différence des questions posées à Ecricome ou dans le sujet ELVi, cette question n’était pas aussi proche des cours de civilisation que les élèves ont pu suivre pendant leur deux années de préparation. Si le terrain était donc moins balisé qu’à l’habitude, c’était donc l’opportunité pour les candidats de proposer une réflexion plus personnelle. L’essentiel était seulement d’appuyer sa démonstration d’exemples concrets venus du monde anglo-saxon. Parmi les grandes transformations à évoquer, la digitalisation ou la poussée des espaces verts dans le cadre de futures smart cities étaient à l’évidence des propositions pertinentes. 

Le thème

Comme toujours dans les sujets Iéna en LV2, les dix phrases de thème grammatical revenaient sur des points de grammaire plutôt classique. On retrouvait par exemple l’emploi de “si” (phrase 1), de falloir (phrases 2 et 7), de “since” (phrase 3), du verbe “devoir” (phrase 4), de “which” (phrase 5)… Rien de très surprenant donc, mais il fallait tout de même être vigilant pour éviter des fautes qui pourraient être fortement pénalisées. On remarquera par ailleurs la relative facilité du vocabulaire, puisque tous les termes employés appartenaient à un registre courant, ce qui a probablement pu rassurer un certain nombre de candidats.