Hello ! On se retrouve aujourd’hui pour un nouvel article sur les prises d’otages aux États-Unis. Elles sont assez courantes, même si c’est aussi le cas dans d’autres pays du monde. Mais peut-être sont-elles plus impressionnantes, car le port d’arme est légalisé dans la majorité des États.
En février 2022, par exemple, une octogénaire a été prise en otage pendant près de 17 heures. Les forces de l’ordre ont pu être mises au courant de ce qu’il se passait car cette Américaine n’avait pas transmis les résultats du jeu « Wordle » à sa fille. C’est assez intéressant de voir le rôle des appareils électroniques dans les prises d’otages.
Une prise d’otages, qu’est-ce que c’est ?
Une prise d’otages a lieu lorsqu’un preneur d’otages détient des personnes contre leur volonté. Le plus souvent, le preneur d’otages revendique une cause personnelle, politique ou religieuse.
Très souvent, ce sont les forces de l’ordre qui sont prévenues de la prise d’otages. Elles vont se dépêcher pour se rendre sur le lieu du crime et encercler le bâtiment dans lequel la prise d’otages a lieu. Les responsables des forces de l’ordre vont alors rentrer en contact avec les agresseurs pour connaître leurs demandes, le nombre d’otages et surtout pour commencer la négociation.
La négociation est le premier moyen utilisé pour mettre fin à la prise d’otages, puisqu’elle permet de diminuer le nombre de victimes. C’est très souvent la police qui s’en occupe, mais cela peut aussi dépendre de l’intervention de services spéciaux. Tout dépend de la cible.
Les victimes
Cet événement peut être très perturbant pour les victimes qui se voient durement perturbées psychologiquement, mais aussi physiquement. Généralement, elles ressentiront un choc, de la peur, de l’anxiété, de la confusion… Certaines peuvent aussi faire preuve de déni, le corps essayant de se protéger de cet événement traumatisant.
La prise d’otages en Iran
Si tu regardes les actualités aux États-Unis, tu remarqueras qu’il y a souvent des prises d’otages, mais je vais te parler ici de la prise d’otages de l’ambassade américaine en Iran, à Téhéran.
Le 4 novembre 1979, l’ambassade américaine de Téhéran a été prise d’assaut par des étudiants islamistes iraniens (environ 350). En route pour une manifestation étudiante à l’université de Téhéran, ils se dirigent finalement vers cette ambassade, sous l’idéologie de l’imam Khomeiny, pour demander la libération de l’ancien chah Pahlavi. Ce dernier avait été obligé de quitter le pays à cause des violentes manifestations et était soigné aux États-Unis.
L’occupation a duré 444 jours, et 52 diplomates et membres du personnel ont été retenus captifs. Elle a été très violente pour les otages et une potence avait été installée devant l’ambassade avec un drapeau américain en feu.
Un événement marquant pour le monde entier
Il a marqué la rupture entre les deux pays, mais a aussi montré que les États-Unis n’étaient pas aussi puissants, qu’ils pouvaient eux aussi être attaqués. En effet, les forces spéciales américaines avaient essayé de résoudre rapidement le problème, mais cela s’était soldé par un échec.
En avril 1980, l’opération « Eagle Claw » avait été mise en échec à cause des tempêtes de sable dans le désert et des problèmes mécaniques du matériel américain. Si certains otages ont eu la « chance » d’être relâchés pour raisons médicales, la plupart ont été dispersés dans d’autres villes iraniennes, comme Qom.
Si les otages ont été libérés après 444 jours, c’est parce qu’un pacte a été conclu le 19 janvier 1981, grâce à une médiation pilotée par l’Algérie. Avant cet accord, en 1980, l’imam Khomeiny avait proposé la libération des otages selon quatre conditions :
- Restitution des biens de l’ex-chah ;
- dégel des avoirs iraniens sur le sol américain ;
- annulation des demandes de dommages à l’Iran par les États-Unis ;
- respect de la non-ingérence en Iran.
C’est donc finalement le pacte de janvier 1981 qui permit de libérer les 52 derniers otages.
La prise d’otages au Texas
Le samedi 15 janvier 2022, un homme était rentré de force dans une synagogue à Colleyville, au Texas.
La prise d’otages a duré 10 heures et a été orchestrée par un Britannique, Malik Faisal Akram, déjà connu des forces de police britanniques. Le suspect est mort durant l’assaut et demandait la libération de Aafia Siddiqui, « Lady Al-Qaïda », détenue dans une prison non loin de Dallas. Elle avait été condamnée en 2010 à 86 ans de prison pour avoir tenté de tirer sur des militaires américains lorsqu’elle était détenue prisonnière en Afghanistan. Elle n’est cependant pas impliquée dans la prise d’otages.
Joe Biden a rapidement pris la parole et a affirmé que cet acte était un acte terroriste et que le preneur d’otages avait acheté des armes « dans la rue ».
La communauté juive sur le sol américain est profondément choquée par cet acte et le Conseil des relations avec la communauté juive, basé à San Francisco, a déclaré que « nul ne devrait avoir peur de se rassembler dans son lieu de prières ».
Et voilà, c’est terminé pour cet article. Si le sujet t’intéresse, tu pourras trouver d’autres informations sur Internet – il y a eu énormément de prise d’otages dans l’histoire américaine moderne, mais aussi ancienne. C’est un sujet intéressant qui peut être utile pour argumenter un sujet sur la puissance américaine, mais aussi sur les débats du port d’arme.
Si tu veux en savoir plus sur l’histoire des États-Unis, c’est par ici !