Dans cet article, nous mettrons en lumière les événements environnementaux majeurs qui ont marqué l’été 2024. Des phénomènes climatiques extrêmes aux initiatives de durabilité, cet été a été riche en événements significatifs qui méritent d’être examinés.

Le jour le plus chaud de l’histoire

Le 22 juillet 2024 était le jour le plus chaud enregistré sur Terre. Impression de déjà vu ? C’est normal, c’était déjà le cas du 21 juillet 2024, mais aussi du 6 juillet 2023. Chaque année, on entend de plus en plus parler de nouveaux records battus en termes de température. Pour cette année, la température moyenne mondiale a atteint les 17,15°C, alors qu’elle était environ de 16,2°C entre 1979 et 2000. Une preuve très claire des effets de l’activité humaine sur le climat.

Des vagues de chaleur en Antarctique

De nouvelles études montrent que l’Antarctique fait face à des vagues de chaleur jamais vues auparavant. En effet, alors que les températures maximales se trouvent normalement entre -50°C et -60°C, on constate aujourd’hui qu’on est plus proches des -25°C. Ce constat est d’autant plus inquiétant que la fonte des glaces en Arctique aurait déjà accéléré de 280% au cours des 40 dernières années. Quand tout aura fondu, le niveau de la mer aura déjà augmenté de 50 mètres ! Les conséquences néfastes seront bien entendu multiples, avec une hausse du nombre de pays et terres engloutis, des réfugiés climatiques, des perturbations de l’écosystème…

Des perturbations dans l’Atlantique

Une nouvelle étude montre que d’ici 2050, un courant majeur de l’océan Atlantique qui a une grosse influence sur la météo pourrait ne plus exister à cause des dérèglements entraînés par la hausse des températures sur Terre et les émissions humaines de polluants. Celui-ci permettait de distribuer les courants chauds de l’hémisphère sud vers le Nord et les courants froids de l’hémisphère nord vers le Sud, ce qui permettait d’équilibrer les deux côtés du globe. Sans ce mécanisme, on pourrait donc assister à une hausse des températures avec encore une fois des effets dévastateurs sur l’environnement, la vie humaine et animale.

Des pics de mortalité

D’après un nouveau rapport de l’OMS, plus de 175000 décès en Europe sont directement liés au changement climatique, notamment à cause de la chaleur extrême. En effet, on constate qu’au cours des dernières années, on assiste à une hausse de la mortalité liée à ce phénomène de l’ordre de 30%. D’après le rapport, ce chiffre devrait continuer à monter dans le temps, au vu du manque de régulation stricte empêchant un réchauffement global trop important.

La détention de Paul Watson

Le 21 juillet, à Nuuk (capitale du Groenland), le militant écologiste américano-canadien a été placé en détention provisoire. Cet homme qui lutte activement contre la pêche à la baleine est la cible d’un mandat d’arrêt international du Japon, pays qui autorise encore cette pratique. Il a été arrêté pendant cet été pour avoir planifié d’intercepter le nouveau baleinier japonais dans le Nord du Pacifique. Ses proches dénoncent alors un “guet-apens” et une collaboration des gouvernements danois et japonais. Cet évènement constitue alors une confrontation directe entre la protection de la biodiversité marine et les intérêts d’un pays entier.

Invasion des vers de feu

Fin juillet, les autorités italiennes ont signalé la présence de vers de feu sur les côtes siciliennes. Ces vers marins, qui mesurent jusqu’à 50cm de long, pose une menace toute particulière à l’écosystème de la région, puisqu’il mange les poissons. Ceux-ci se répandent d’autant plus que l’eau dans laquelle il se trouve est chaude, ce qui est le cas avec le record de températures que le mois de juillet a pu connaître. Les pêcheurs se retrouvent donc dans une situation difficile, puisque jusqu’à 70% de leurs prises se trouvent à moitié dévorées par les vers de feu.

Le jour du dépassement

Le jour du dépassement, c’est la date à partir de laquelle l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la planète produit en un an et qui peuvent être régénérées. Cette année, c’était le 1er août, soit un jour plus tôt que l’an dernier. Pour rappel, le jour du dépassement en 1972 était le 27 décembre. Cela témoigne d’un changement drastique de notre rapport à la consommation, et d’un besoin urgent de changer nos modes de vie.

Rapport alarmant de l’Unicef

D’après un rapport publié le 13 août, un enfant sur cinq subit deux fois plus de jours de chaleur extrême qu’il y a 60 ans. Cette donnée est une preuve des records de chaleur intense qui ne cessent de se multiplier, puisque l’Unicef a notamment établi cette donnée en comptant le nombre de jours dépassant 35°C chaque année. Ce constat est alors particulièrement inquiétant, puisqu’il met en exergue la vulnérabilité des plus jeunes, impuissants face à la chaleur et bien moins capables de réguler leur température corporelle.

L’alerte d’Antonio Guterres

Le 27 août, durant le sommet du Forum des îles organisé aux Tonga, le chef de l’ONU a lancé un “SOS mondial” sur la montée des eaux dans le Pacifique. A travers son expression “SOS: Save our Seas”, Antonio Guterres fait sonner l’alarme sur la catastrophe qui se profile. En effet, ces 30 dernières années, le niveau des mers a augmenté de plus de 15cm, ce qui laisse présager un avenir inquiétant pour les petits archipels. L’urgence climatique est plus que réelle et les pays doivent prendre des actions concrètes afin d’assurer un futur stable pour les générations à venir.

Voilà, tu es maintenant incollable sur les événement environnementaux de cet été ! Si tu veux découvrir une fiche de références sur le changement climatique, c’est par ici ! Bonne lecture !