Le tableau SIGEM 2023 est sorti ! Celui-ci donne de précieuses informations sur la procédure SIGEM, qui vise à répartir les candidats dans les différentes écoles selon leurs vœux et leur classement pour chaque business school (ou écoles affiliées comme Saint-Cyr par exemple). En 2023, nombre d’écoles se savaient en délicatesse du fait de la baisse des effectifs en prépa ECG survenue il y a deux ans. C’est aussi une année avec davantage de lignes qu’en 2022 : neuf écoles (AUDENCIA, BSB, EDHEC Business School, emlyon business school, Grenoble Ecole de Management, ICN Business School, Institut Mines-Télécom Business School, SKEMA Business School et TBS Education) ont en effet décidé de mettre fin à l’interclassement et, ainsi, de réserver un certain nombre de places aux khâgneux.
On analyse tout cela dans cet article !
Les désistements croisés 2023
Les tableaux SIGEM 2023
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L’analyse du tableau SIGEM 2023
Un top 12 qui remplit ses places… et les autres partiellement
Structurellement, il y a plus de places à pourvoir pour les candidats que de candidats : en d’autres termes, le concours n’élimine personne, il répartit simplement les étudiants au sein des différentes écoles. C’est ainsi que, dès les inscriptions, nous savons que certaines écoles ne parviendront pas à remplir leur promotion.
C’était a fortiori le cas cette année avec la baisse globale des effectifs en ECG (vs ECS/ECE). En l’occurrence, il n’y a pas eu d’énormes accidents industriels, mais la totalité des écoles classées après Montpellier Business School au classement SIGEM se sont trouvées dans ce cas de figure. Nous proposons une analyse détaillée de cette situation dans cet article.
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Pari réussi pour le concours à part des littéraires
Nous le disions en introduction, une petite dizaine d’écoles avaient choisi, comme le font déjà les business schools affiliées à la banque d’épreuves ECRICOME, de classer à part les étudiants issus des prépas littéraires. L’objectif était ici double : d’abord, donner davantage de lisibilité et de considération à l’égard de ce public, qui peut constituer un vivier non négligeable pour les années à venir. Le deuxième est la conséquence direct du premier, à savoir augmenter indirectement le nombre de places totales au sein de leur promotion de post-prépa, alors que le vivier en EC s’est contracté.
Il en résulte que toutes les écoles ou presque sont parvenus à pourvoir leurs places : pour prendre un seul exemple, SKEMA est ainsi passée l’air de rien de 585 admissions en 2022 à 550+55 = 605 admissions en 2023 !
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Une sélectivité moindre à partir de la fin du top 10
C’est une conséquence directe de la baisse des effectifs : même les écoles qui ont rempli ont dû se montrer moins sélectives, notamment à partir du top 7/8. Cela se vérifie sur le tableau SIGEM, avec des “rangs du dernier affecté” globalement plus proches du nombre de classés que d’habitude. Attention, sans rentrer dans les détails, cet indicateur est évidemment très imparfait, mais il donne tout de même une idée de la moindre sélectivité à l’oral, tandis que celle-ci s’était déjà vérifiée à l’écrit.
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