développement

Historiquement, on note que le développement commence avec la révolution industrielle. En effet, elle a permis d’augmenter drastiquement la production. Maintenant, le développement intègre surtout une dimension sociale. Il se concentre davantage sur la réduction de la pauvreté et des inégalités, l’innovation ou encore la création d’infrastructures. Là où la croissance se concentre sur le quantitatif, le développement vise un aspect qualitatif.

Introduction

Tout d’abord, selon François Perroux, le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croître, durablement, son produit réel global.

À noter également que le développement n’est pas homogène selon les pays : certains sont plus avancés que d’autres, qui subissent des conflits ou qui ont des difficultés avec leurs ressources naturelles.

Les théories sur le développement économique

Le rapport de Meadows veut, dès 1972, une « halte à la croissance » et met en garde contre un risque d’épuisement des ressources. Il prône une « croissance zéro », soit une remise en cause du mode de consommation tel que nous le connaissons.

Par exemple, l’eau est devenue un bien limité pendant la dernière décennie ; les Accords de Paris, en 2015, signés par plus de 190 pays, s’engagent à lutter contre le dérèglement climatique, en limitant la hausse des températures à + 2 °C en 2100.

Pour Walt Rostow, chaque pays doit passer par cinq étapes pour atteindre le développement : 

  1. Société traditionnelle
  2. Condition préalable au démarrage
  3. Décollage
  4. Marche vers la maturité
  5. Consommation de masse

 

Alors, les pays dits en « retard » ne subiraient pas une fatalité, ils se trouvent seulement à une étape différente.

La doctrine du ruissellement des richesses veut expliquer que l’enrichissement des plus riches finit par profiter à toute l’économie, en particulier aux plus pauvres dont la situation relative s’améliore.

L’environnement et le développement économique

Le rapport Brundtland « Notre avenir à tous » (1987) définit le développement durable comme un développement qui permet de répondre aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Ce rapport est considéré comme étant le moment de prise de conscience quant à la rareté des ressources environnementales.

On différencie une soutenabilité faible d’une soutenabilité forte quand on parle d’économie (ou de placements). Une faible soutenabilité correspond à l’idée selon laquelle l’utilisation des capitaux naturels n’est pas une limite à la croissance en raison de la potentielle compensation par des innovations techniques. Elle se mesure par l’ENA (épargne nette ajustée), qui correspond à la variation du capital économique, humain et naturel d’un pays à l’issue d’un cycle de production.

Une ENA faible signifie une économie de faible soutenabilité, voire non soutenable. Au contraire, une soutenabilité forte exige que la croissance maintienne un niveau permanent de capital naturel, qui est considéré comme irremplaçable par d’autres formes de capitaux.