Dans cet article je te propose un résumé bref avec des points clés à retenir sur l’ouvrage de Dominique Plihon, un grand économiste français. Que cela soit pour l’écrit, ou pour l’oral ce livre est important pour les préparationnaires.

Bref résumé du livre

Le livre de Dominique Plihon, Les dangers du capitalisme financier, est une analyse détaillée du fonctionnement du système financier et de ses conséquences sur l’économie et la société. Il met en évidence les dysfonctionnements du capitalisme financier et les risques qu’il pose pour la stabilité économique et sociale.

Les excès du capitalisme financier

La première partie du livre traite des excès du capitalisme financier et de leur impact sur l’économie mondiale. Dominique Plihon dénonce les effets néfastes de la finance sur l’économie réelle, notamment la spéculation, les crises financières, l’instabilité des marchés et l’augmentation des inégalités.

Selon l’auteur, la spéculation est l’un des principaux problèmes du système économique actuel. En effet, les spéculateurs cherchent à réaliser des profits rapides en achetant et en vendant des actifs financiers, sans se préoccuper de leur valeur réelle. La spéculation a ainsi contribué à la formation de bulles spéculatives sur les marchés, comme la bulle immobilière de 2008, qui a entraîné la crise financière mondiale.

De plus, les crises financières sont de plus en plus fréquentes et graves. Selon l’auteur, cela est dû à la déréglementation des marchés financiers et à l’augmentation de la complexité des produits financiers. En 2008, la crise financière a entraîné une récession mondiale, avec une baisse du PIB de 4,3 % dans les pays développés.

Enfin, l’auteur souligne que le capitalisme financier contribue à l’augmentation des inégalités, en favorisant les riches au détriment des pauvres. Selon lui, les 1% les plus riches détiennent désormais plus de richesses que les 99 % restants. Cette inégalité croissante est source d’instabilité sociale et politique.

Une citation qui résume bien cette première partie du livre est celle-ci: “La finance a pris le pas sur l’économie réelle. Les spéculateurs ont pris le pouvoir sur les producteurs, sur les entrepreneurs, sur les salariés, sur les citoyens”. Cette citation montre bien que la finance est devenue le moteur de l’économie, au détriment de l’économie réelle et de la société.

Les solutions pour sortir du capitalisme financier

La deuxième partie du livre aborde les solutions pour sortir du capitalisme financier et construire un système économique plus juste et plus durable. Dominique Plihon propose plusieurs pistes de réflexion, notamment la régulation des marchés financiers, la taxation des transactions financières, la réforme fiscale et la transition écologique.

Selon l’auteur, la régulation des marchés financiers est nécessaire pour éviter les excès de la finance. Il propose notamment la séparation des activités bancaires, l’interdiction des produits financiers toxiques et la limitation de la spéculation.

Poursuivant son analyse, Dominique Plihon explique que la taxation des transactions financières est une mesure importante pour réduire la spéculation et les activités financières à court terme. Cette taxe est souvent appelée « taxe Tobin » en référence à son concepteur James Tobin, économiste américain. L’idée est d’instaurer une taxe sur chaque transaction financière, ce qui permettrait de réduire les mouvements spéculatifs qui n’ont pas de lien avec l’économie réelle. Selon l’auteur, une telle taxe pourrait rapporter jusqu’à 500 milliards d’euros par an au niveau mondial, ce qui représente une somme considérable pour financer des programmes sociaux, environnementaux et de développement.

Par ailleurs, la réforme fiscale est un autre levier important pour lutter contre les inégalités et financer les politiques publiques. L’auteur propose de mettre en place une fiscalité plus progressive, c’est-à-dire que les plus riches paieraient une part plus importante de leur revenu en impôt. Il suggère également de lutter contre l’évasion fiscale des multinationales en renforçant la coopération internationale pour la transparence fiscale.

Enfin, Dominique Plihon insiste sur l’importance de la transition écologique pour construire un modèle économique plus durable et plus juste. Selon lui, la finance doit être mise au service de la transition écologique, notamment en finançant les investissements nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux changements climatiques.

Pour ceux qui ne jurent que par les citations…

Voici deux citations extraites du livre “Les dangers du capitalisme financier” de Dominique Plihon, accompagnées d’une brève explication :

“La crise a été l’occasion pour les banques de se renforcer en absorbant leurs concurrents les plus fragiles et de poursuivre la concentration du secteur. En 2013, les dix plus grandes banques dans le monde contrôlaient 39% des actifs bancaires, contre 28% en 2000”

Cette citation montre comment la crise financière de 2008 a favorisé la concentration bancaire, au détriment de la concurrence et de la diversité du secteur. Les banques les plus solides ont profité de la crise pour racheter leurs concurrents les plus fragiles, ce qui a contribué à renforcer leur position dominante. Cette concentration du secteur bancaire peut avoir des conséquences néfastes pour l’économie, car elle limite la concurrence et la diversité des services financiers proposés.

“La financiarisation de l’économie a créé une situation paradoxale où le secteur financier est devenu le principal acteur de l’économie, alors qu’il ne produit rien de tangible”

Cette citation met en évidence l’un des paradoxes de la financiarisation de l’économie : le secteur financier est devenu central dans l’économie, mais il ne produit pas de biens ou de services concrets. Les banques, les fonds d’investissement et les autres acteurs financiers génèrent des profits en spéculant sur les marchés financiers, en prêtant de l’argent à des taux d’intérêt élevés ou en investissant dans des actifs financiers. Cette situation crée un déséquilibre entre la finance et l’économie réelle, où se créent les emplois, se produisent les biens et services et où se règlent les problèmes sociaux et environnementaux.