GPA

Voici un entraînement de colle sur la gestation pour autrui (GPA), qui révèle des enjeux importants sur les inégalités de genre dans le monde hispanophone. Tu peux retrouver l’article complet comprenant le texte.

L’article de colle

¿Qué es la gestación subrogada y cuál es su situación en España?

El nacimiento de la hija de Ana Obregón por gestación subrogada en Miami ha reabierto el debate ético sobre la obtención de bebés mediante esta técnica de reproducción asistida. Más allá de la también cuestionable edad de la celebridad española (68 años), los llamados vientres de alquiler siguen suscitando una intensa polémica por lo que se esconde tras el deseo de una persona o pareja de tener un hijo cuando la naturaleza les da la espalda.

La gestación subrogada es un método de reproducción asistida caracterizado porque la mujer que gesta al bebé no será finalmente la madre del mismo, sino el de otra persona o pareja. Esta técnica, compleja desde el punto de vista ético y emocional, requiere de una mujer que, mediante un acuerdo contractual (normalmente bien remunerado), acepta gestar al bebé de unos terceros y después del embarazo renuncia al derecho de la maternidad.

Siempre que sea posible, los óvulos y espermatozoides son aportados por los padres de intención, de manera que el futuro hijo sea biológicamente suyo. De no ser posible que la madre aporte el material genético, se suele recurrir a una donante. La idea inicial es que la gestante solamente aporte el útero para mantener el embarazo y dar a luz al futuro bebé, pero no siempre es así. Después del parto, el bebé es entregado a los padres de intención.

Sus defensores hablan del derecho a ser padres, del altruismo de la gestante y de la libertad de la mujer de decidir qué hace con su cuerpo; mientras que sus detractores (entre ellos, la red estatal contra los vientres de alquiler) critican la explotación de la mujer, usada como una incubadora, de la compra de un hijo aprovechándose en muchas ocasiones de la precariedad de la madre, la depravación del capitalismo y la degradación de los valores y de cualquier ética. Consideran que ser padres no es un derecho y que existen otros métodos para ser padres como la adopción u otros métodos de reproducción asistida.

En España la gestación subrogada es una práctica ilegal por la Ley 14/2006 y, por esta razón, las personas que tienen el anhelo de ser padres mediante esta técnica tienen que viajar a un país extranjero, como Israel o India (antes de la guerra también lo hacían a Rusia o Ucrania) o algunos estados norteamericanos como Florida, como en el caso de Obregón. En otros países como Nueva Zelanda, Canadá, Australia, Países Bajos o el Reino Unido está permitida siempre y cuando no conlleve una contra­prestación económica.

Aunque sigue habiendo casos ilegales de gestación subrogada en España, la reforma de la ley del aborto aprobada por el Congreso de los Diputados el pasado mes de febrero refuerza la ilegalidad de la también denominada gestación por sustitución mediante la prohibición de la publicidad de las agencias de intermediación.

A priori, la gestación subrogada ­altruista parecería plantear menos problemas que su alternativa remunerada. Se estaría en presencia de un acto de liberalidad cuya única recompensa es ayudar a los demás a tener hijos, asumiendo costes reales y potenciales elevados. Sin embargo, esa decisión tiende a calificarse de censurable si se convierte en una transacción monetaria. Ello supondría tratar a las mujeres como instrumentos susceptibles de ser explotados y a los niños como un objeto de compraventa. Esta tesis aúna en una singular coalición tanto a muchos defensores de la moral tradicional como a la mayoría de los grupos feministas.

Compréhension du texte

Si le texte parle d’un sujet un peu complexe moralement et légalement, à savoir la GPA, il met en avant des enjeux liés aux conditions des femmes et aux inégalités des genres. C’est pourquoi il est totalement pertinent dans le thème.

Pour plus de clarté, la GPA, traduite par « gestación subrogada », est « le fait pour une femme, désignée généralement sous le nom de “mère porteuse”, de porter un enfant pour le compte d’un “couple de parents d’intention” à qui il sera remis après sa naissance. » (définition de vie-publique.fr). Il s’agit d’une implantation d’un embryon dans l’utérus de la mère porteuse. Les individus optant pour cette pratique médicale sont appelés « parents biologiques » ou « parents d’intention ».

On apprend donc que cette pratique a été utilisée par une femme nommée Ana Obregón, ce qui a ouvert une grosse polémique notamment à propos de cette notion de vientres de alquiler, ici « les mères porteuses ». Nous verrons plus tard que c’est un enjeu important en Amérique latine pour les conditions des femmes.

On explique ensuite ce qu’est la GPA et comment cette pratique se déroule.

Le texte enchaîne ensuite sur les raisons du débat avec les arguments pour et contre :

  • Les défenseurs de cette pratique invoquent la liberté de la femme de décider de ce qu’elle fait de son corps.
  • Les critiques de la GPA portent sur le risque d’exploitation des femmes et le manque d’éthique, puisque même une grossesse peut être utilisée pour tirer des bénéfices, et sur le fait qu’il existe d’autres méthodes pour avoir des enfants, notamment l’adoption.

Le texte continue en précisant le caractère illégal de la loi en Espagne, contrairement à d’autres pays comme Israël où la pratique est autorisée, et à d’autres où elle est autorisée sous condition qu’il n’existe pas de contrepartie économique. La Chambre des députés espagnole a pour sa part réaffirmé et renforcé l’illégalité de la pratique en février 2023.

Le texte finit par expliquer que la GPA non rémunérée fait moins polémique que celle avec contrepartie monétaire qui, elle, cristallise les débats.

Mise en forme de la colle

Introduction

Il est toujours bien d’introduire son sujet de colle avec une amorce mettant en place le contexte pour plus de clarté.

On pourrait donc, en guise d’introduction, parler des améliorations au niveau légal des droits des femmes en Espagne avec la récente loi, La ley de solo sí es sí, approuvée en 2022 (bien que controversée comme le montre cet article), et la lutte active contre la violence domestique. Et dans un second temps, on pourrait dire qu’avec cet élan progressiste, des débats et des questions apparaissent concernant jusqu’où pousser ce progressisme, comme le montre la polémique autour de La ley trans en Espagne.

Ensuite, tu peux présenter brièvement le texte : il s’articule autour du débat que crée la gestation pour autrui.

La problématique soulevée par le texte pourrait-être la suivante : ¿Cómo explicar la polémica sobre la gestación subrogada ?

Le résumé

La première partie peut être consacrée à la présentation de la pratique avec sa définition, pourquoi elle est pratiquée et la manière dont elle est pratiquée. Puis, tu peux expliquer qu’elle est illégale dans certains pays comme l’Espagne et légale dans d’autres.

La deuxième partie peut alors se concentrer sur la polémique et le débat qu’elle représente : pourquoi est-elle tant controversée ? Tu peux alors parler du débat éthique qu’elle soulève et quels sont les arguments qui s’opposent. Tu peux insister à la fin sur le facteur argent qui cristallise encore plus les débats.

Le commentaire

Ce texte offre une bonne occasion de parler des problèmes que subissent les femmes dans le monde, en particulier les femmes hispanophones.

Tu peux notamment, pour transition, revenir sur cette notion de vientres de alquiler qui prend une autre signification, notamment au Mexique où les femmes sont exploitées pour leur corps.

La problématique pourrait être : ¿En qué este caso particular es un símbolo de un problema más amplio que afecta a las mujeres en el mundo hispanohablante?

I) Dans certains pays encore les femmes subissent des violences et des exploitations liées à leur sexe

Ici, tu peux expliquer que la GPA peut devenir dans certains pays comme le Mexique une industrie sans consentement puisque ce dernier est un des pays où il y a le plus d’exploitation sexuelle. Par ailleurs, certains estiment que ces violences sont presque quasiment impunies (un taux de 98 % d’impunité selon certaines associations féministes au Mexique).

Tu peux ensuite enchaîner sur les problèmes de féminicides, dont les chiffres sont aberrants en Amérique latine : 3 800 femmes assassinées en 2019.

À propos de la liberté des femmes concernant leur corps, tu peux dire que le droit à l’avortement s’éloigne encore plus dans les pays comme la République dominicaine, le Honduras ou le Salvador.

II) On constate tout de même des progrès concernant la condition des femmes dans le monde hispanophone

Dans un premier temps, tu peux parler des mouvements civils notamment en Amérique latine, comme le mouvement Marea Verde qui naît en 2018 en Argentine pour plaider pour la légalisation de l’avortement et qui s’est étendu à toute la région. Ce mouvement est reconnaissable par les foulards verts que portent principalement les femmes lors des manifestations.

Et dans un second temps, tu peux parler des progrès faits au niveau légal avec la légalisation de l’avortement en Argentine (2020), la Colombie (2022) et certains États du Mexique. Mais tu peux contraster en disant qu’il est légal seulement dans cinq pays (Cuba et Uruguay s’ajoutent à la liste précédente).

L’Espagne connaît pour sa part certains progrès avec la La ley de solo sí es sí qui renforce les sanctions envers les auteurs d’actes sans consentement. Mais tu peux montrer notamment avec la Ley trans, qui cherche à permettre plus facilement le changement de sexe à partir de 14 ans, que certains changements sont aussi controversés en Espagne en faisant une comparaison avec le cas de la GPA.

Conclusion

En guise de conclusion, tu peux encore montrer ce contraste important des conditions des femmes entre les pays hispanophones, et qu’au-delà de ces débats comme celui sur la GPA, des progrès sont encore nécessaires dans ces pays.

Tu peux retrouver la méthode de colle ici.

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