En ce début d’année, on va commencer sur de bonnes bases avec un entraînement de khôlle en espagnol. C’est super important de bien comprendre et de bien appliquer la méthode. Cela permet de structurer ta présentation et d’en faire quelque chose de quali, même si tu es un peu pauvre en idées pour le commentaire (et ça arrive bien plus souvent qu’on ne le pense). Le sujet : le football féminin !
Avant de commencer avec cet article d’actualité que j’ai trouvé sur El País, tu pourras retrouver la méthode de la khôlle de langue ici.
L’article de Natalia Junquera
El orgullo futbolero cambia de género
“¡No sabía que jugaban tan bien!”, repiten, entusiasmados, en un bar de Galicia. La selección femenina ha tenido que ganar un Mundial para empezar a generar curiosidad.
La competencia era durísima en Galicia, la comunidad de los 1.500 kilómetros de costa y un millar de playas: 28 grados, ni una nube despistada. Además, es domingo de mercadillo. Pero en un bar de Noia (A Coruña, 14.300 habitantes), un pequeño grupo ha decidido posponer los planes de un fin de semana de agosto para ver la final del mundial de fútbol femenino. Primitivo, de 68 años, está solo, concentrado, no levanta la vista de la pantalla. “Les dije a mis amigos si se animaban al ver el partido, pero no quisieron. Para ver el fútbol de hombres se apuntan siempre. Es porque no las han visto porque tienen un nivel impresionante. Yo estoy encantado. ¡Cómo juegan! Mucho mejor que los hombres. Hay técnica, reparten el juego, regatean, se asocian entre ellas…Esto es un fútbol total. Y no hay nada que discutir, es una evidencia”.
El comentario más repetido es: “¡No me imaginaba que jugaban tan bien!”. Da la impresión de que el país entero está descubriéndolo a la vez. Para muchos, es la primera vez que las ven. La selección femenina ha tenido que llegar a la final de un mundial contra el país que inventó el fútbol moderno—y ganarla— para empezar a generar curiosidad. Hay cierta injusticia, cierto menosprecio colectivo detrás, pero la escena en el bar tiene la belleza de los descubrimientos: cabecitas de todas las edades, hombres con sus esposas, grupos de mujeres…mirando en la misma dirección, celebrando un triunfo con el que no contaban, satisfechos de haber cambiado un día de playa por Aitana Bonmatí, Olga Carmona, Salma Paralluelo...
Tania, en primera fila, observa a La Roja con un grupo de amigos. “Son buenísimas. Y la prueba es hasta dónde han llegado. Pero hay quien no lo quiere ver. Tenemos una jugadora que ha ganado dos veces el balón de oro, Alexia Putellas, y muy pocos la conocen. Si fuera un futbolista español todo quisqui se sabría su nombre”. Marcos, único hombre del grupo, asiente: “Si fuera la final masculina no tendríamos ni dónde sentarnos. Estaría todo lleno de banderas, la gente llevaría la camiseta de España por la calle…..”
Pero algo ha empezado a cambiar. “Esto es el futuro”, le dice un hombre de unos 70 años a otro de espaldas a la pantalla, en el mismo bar. Susa, Ana, Noelia, Cristina y Aroa siguen el partido entusiasmadas. ¿Y los hombres? “Nuestros maridos son más de ciclismo, pero a nosotras nos encanta el fútbol y las chicas lo están haciendo de maravilla. ¡Estamos muy orgullosas!”, cuenta Ana. Aroa, de 11 años, juega en un equipo del pueblo. “Hace un año les costó encontrar niñas suficientes. Ahora hay dos equipos”, explica su madre. Unas mesas más allá, Xoel, de 9 años, confiesa: “¡Ya me gustaría a mi jugar como ellas!”.
En la mesa de Javier y de Paz, él admite que está asombrado con el nivel de las jugadoras. “Las he empezado a ver ahora por el Mundial”, dice él. “Tenía la idea del colegio, cuando no queríamos que jugaran las chicas porque se les daba fatal. Pero tienen mucha técnica y es un fúbtol más limpio, con menos faltas, el balón siempre moviéndose. Da gusto verlas”.
Las futbolistas de la selección española ocuparán hoy las portadas de los periódicos, los minutos de televisión que les han racaneado tantos años. No solo han ganado un Mundial. Han vencido contra las expectativas en un país que hace no tanto cantaba aquello de por qué los domingos por el fútbol me abandonas. Ahora ellas son el fútbol. Y van a reinar, al menos durante cuatro años, como las únicas campeonas.
Le résumé
J’ai décidé de procéder un peu différemment de d’habitude pour cet entraînement de khôlle, parce qu’il n’y a pas une seule manière de rédiger. Ainsi, voici ce qu’il fallait retenir de l’article.
Dans le premier paragraphe, on a une sorte d’état des lieux de la situation de la place du football dans une ville d’Espagne où les distractions sont nombreuses durant l’été. On y parle de Primitivo, un homme qui parle de son engouement pour le football féminin durant cette Coupe du Monde, qui est bien mieux que le football masculin, car il y a plus d’actions… Malheureusement, personne ne l’a vraiment accompagné voir ce match.
Deuxième paragraphe : le fait que personne ne soit venu est assez étonnant parce qu’elles jouent vraiment très bien et toutes les personnes qui regardent ce match sont assez étonnées du niveau.
Dans le troisième paragraphe, on évoque enfin les inégalités qu’il y a dans le football entre un match masculin et un match féminin, alors qu’une des joueuses est en possession de deux Ballons d’or.
Les téléspectateurs évoquent le fait que le football féminin, le sport féminin en compétition, est l’avenir du pays. Cela se développe de plus en plus et de plus en plus de personnes de tous horizons et de tous âges sont derrière l’équipe espagnole.
Désormais, le football n’est pas seulement masculin et les femmes ont aussi leur place sur le terrain. La preuve : ce sont elles les championnes pendant quatre ans !
Le commentaire
C’était un texte assez facile à comprendre, d’actualité, mais où on peut développer de nombreux points « classiques ».
Avant de passer au commentaire, il ne faut surtout pas oublier de faire une phrase de transition. Elle est très importante, car c’est dans cette phrase que tu vas choisir la problématique qui va amener et guider ton commentaire et les questions qui vont suivre.
Pour ce sujet, j’ai pensé qu’on pouvait aller sur le sujet du sport/du féminisme dans les pays hispanophones. C’est très classique, certes, mais ce sont les exemples que tu choisis qui vont faire la différence. Il faut aller sur des sujets que tu maîtrises, sinon tu vas te faire piéger au moment des questions.
Un exemple de problématique
Comment peut-on imaginer l’essor du football dans les pays hispanophones, alors qu’historiquement, c’est un sport réservé aux hommes et que dans beaucoup de ces pays, les inégalités de genre font encore trop partie de la vie de tous les jours ?
- Le foot, historiquement, est un « sport d’hommes », mais petit à petit et notamment avec les moyens de diffusion et les réseaux sociaux, on voit que les femmes ont les mêmes capacités à faire vibrer un stade et sont aussi bonnes que les hommes, comme l’a montré la victoire des Espagnoles durant la Coupe du Monde, le fait que les Panaméennes ont leur entrée dans la compétition et que les clubs de foot attirent de plus en plus de filles. En effet, le nombre de licences de footballeuses est passé de 40 000 en 2014 à 100 000 en 2023.
- Malheureusement, les inégalités sont encore beaucoup trop présentes : le salaire est inégal, les ressources sont inégales et les abus sont présents, alors que jamais, on imagine que cela pourrait se passer dans le sport masculin (une présidente de fédé qui embrasse un joueur ?). À titre d’exemple, pour le Mondial 2023, le budget de la FIFA s’élevait à 365 millions d’USD, contre 1,69 milliard d’USD pour le mondial masculin de 2022.
- Malgré tout cela, on peut dire que c’est en progression. Allianz a créé un spot de pub où les femmes jouent avec un ballon de foot cubique pour démontrer toutes les inégalités de genre. Orange a fait une publicité en remplaçant les visages des Bleues par les Bleus avant de révéler la supercherie… On y voit que du feu !
Voici donc quelques pistes. Je dis bien « pistes » parce que tu peux parler de tout ce à quoi tu penses qui est pertinent avec le sujet.
Un exercice que j’aimais bien faire en prépa était de garder mes brouillons de khôlle et de les échanger avec mes camarades. Cela me permettait de voir ce qu’ils avaient mis et je me faisais des petites fiches des infos que je trouvais pertinentes et que je pourrais utiliser.
Afin d’alimenter tes réflexions, je t’invite à consulter cet article sur le machisme et le féminisme, ou cet article sur cinq femmes influentes en Espagne.