¡Hola a todos! Aujourd’hui, on se retrouve pour un article très différent des contenus davantage scolaires de d’habitude. Cet article viendra compléter les autres pour tes concours écrits ou oraux.
J’ai décidé de te parler aujourd’hui de Joan Miró, un artiste espagnol. Aborder des points « culture » à l’écrit comme à l’oral te permet de te différencier de tous tes camarades qui connaissent, comme toi, tous les événements d’actualité qui sont en général plus politiques ou sociétaux. Pourtant, ces points culture ne sont pas à négliger. Ils sont en effet utilisables dans un très grand nombre de sujets et te permettront d’amener le colleur sur un autre sujet que tu maîtrises plus, et peut-être mieux que lui (qui sait !).
Si tu aimes ce type d’article, tu trouveras ici d’autres personnalités hispaniques à connaître absolument !
Qui est Joan Miró ?
Miró est né à Barcelone en 1893 et est mort le 25 décembre 1983, à l’âge de 90 ans, à Palma de Majorque.
Il a commencé le dessin à l’âge de 8 ans, mais suivant la volonté de son père, il part dès 1907 étudier le commerce. Cela fut très rapide, puisque la même année, il abandonne l’école pour rejoindre l’École des Beaux-Arts de La Llotja.
En 1911, après avoir contracté le typhus, il s’inscrit à l’École d’art de Francisco Galli, à Barcelone, afin de devenir peintre.
Miró est notamment connu pour son monde onirique, dominé par la couleur bleue. Durant toute sa vie, il a réalisé pas moins de 2 000 peintures, 5 000 dessins et collages, 500 sculptures et 400 céramiques. C’est donc, on peut le dire, un artiste accompli qui a su envahir l’espace public. Comme on peut le voir avec cette œuvre Personnages de 1976 qui était sur le parvis de la Défense à Paris.

Miró à Paris
C’est en 1919, après ses premières expositions en Espagne, que Miró se rend à Paris pour la première fois. Avant de s’y installer dès 1920.
Il y rencontre Picasso et le cubisme, mais également tout le milieu dada et avant-gardiste. Cela lui permet de développer tout son univers, son langage pictural, se rapprochant des expériences automatiques de Robert Desnos ou André Breton. Il est aussi très proche de tous les grands artistes surréalistes, comme Aragon ou Paul Éluard. Il va même signer, lui aussi, le fameux manifeste surréaliste.

Miró et l’onirisme
L’onirisme est une « activité mentale pathologique caractérisée par des visions, des hallucinations ».
Dans les œuvres de Miró, l’onirisme est très souvent représenté avec des femmes et des oiseaux, des étoiles et toutes sortes d’images sorties tout droit de son imagination.
On retrouve également beaucoup de bleu. Cette couleur fait penser à l’océan, au ciel, à la mer, mais surtout à liberté et au mystère.

Miró, précurseur du street art ?
Miró a toujours été un homme engagé. Pendant la guerre civile espagnole, il a défendu la Seconde République. C’est aussi un fervent défenseur de l’autonomie de la Catalogne. Il utilisait ses œuvres pour dénoncer l’injustice de son temps, alors c’est naturel qu’il se soit (aussi) inspiré de Mai 68.
Mais ce qui ferait de lui un précurseur du street art est son exposition « Miró Otro ». Il expose à Barcelone, en 1969, les œuvres qu’il aurait dû exposer l’année d’avant (mais un ministre franquiste a refusé). Sa série « Barcelona » dénonce la dictature franquiste et lors de cette soirée, il décide de peindre sur la façade en verre du Collège des Architectes de Barcelone.
Si tu regardes les œuvres de Grems (rappeur, designer et graffeur français), tu verras que ses œuvres sont directement inspirées de l’art de Miró.

Les œuvres clés de l’art de Miró
Cet article est bientôt terminé. Il est donc temps d’aborder les œuvres clés de l’artiste que tu te dois de connaître.
Le Carnaval d’Arlequin, 1924-1925
L’artiste n’a plus d’argent et meurt de faim, les hallucinations sont de plus en plus fortes : un tableau est né.
Bleu II, 1961
Ici, on peut voir l’immensité du bleu de Miró dans cette œuvre abstraite.
Deux personnages fantastiques, 1976
Ces deux figures ressemblent à des personnages de carnaval. C’est une des œuvres qui fait partie des œuvres publiques de l’artiste.
Et pour finir… quelques fun facts
J’ADORE les fun facts, alors en voici quelques-uns.
- À l’âge de 82 ans, Miró a commencé à peindre avec les doigts.
- Ses parents ne l’encourageaient pas du tout à être un artiste (heureusement qu’il n’a pas écouté papa et maman).
- Picasso et lui ont été meilleurs amis depuis très longtemps parce que leurs mères étaient copines bien avant que ces deux messieurs ne naissent.
- Il a une fondation à son nom : la Fundación Joan Miró – Centre d’Estudis d’Art Contemporain à Barcelone.
Et deux petites citations pour bien finir :
- « Je crois que pour faire n’importe quoi dans ce monde, il faut un amour du risque et de l’aventure et, surtout, pouvoir se passer de ce que les familles de la classe moyenne appellent l’avenir. »
- « Ce qui est important, ce n’est pas de finir une œuvre, mais d’entrevoir qu’elle permette un jour de commencer quelque chose. »