Comment faire un commentaire de carte en spécialité géographie ? En prépas littéraires, l’analyse d’un document cartographique en spécialité géographie consiste à comprendre pourquoi et comment le territoire modèle les activités humaines et les activités humaines modèlent le territoire, à l’échelle nationale, régionale et locale. Par ailleurs, cette analyse doit être très fine et n’oubliant aucune des indications données par la carte. Cet article te permettra de voir plus clair à propos des attendus d’une telle épreuve. Bonne lecture !
Introduction
Elle permet de comprendre le contexte géographique global et de cerner les premiers enjeux du commentaire. Elle contient :
- une accroche, qui peut être géographique, historique, littéraire… tant qu’elle a un lien direct et explicite avec la carte ;
- une brève description de la carte, ce qu’on y voit au premier coup d’œil : s’il s’agit d’une carte littorale, d’un massif montagneux, d’une ville… Ainsi, les cartes données au concours ou en entraînement peuvent souvent se diviser en trois parties (une partie urbaine, une partie rurale et une partie montagneuse, par exemple). De même, il faut bien y faire remarquer les contrastes que l’on voit dans la carte, et en quoi ils nous intéressent ;
- une problématique, qui contient le problème sous-jacent à la carte. Il faut qu’elle montre pourquoi la carte est intéressante, quels ont été les problèmes rencontrés lors de l’aménagement du territoire et comment ils ont été surmontés. On peut la rédiger ainsi : « En quoi I, malgré II, a permis III ? » ;
- une annonce de plan. Il n’y a pas de plan typique, mais il faut toujours exploiter tous les aspects de la carte dans la dissertation.
Lire aussi : Réussir sa composition de géographie en A/L
Développement
Généralités
Normalement, comme dans une dissertation : en trois parties, trois sous-parties. Tu ne dois pas oublier que le commentaire de carte est un commentaire : il faut, sans cesse, s’appuyer sur la carte, développer l’élément sur lequel on s’appuie pour servir la problématique de la partie.
C’est donc le même principe qu’en commentaire de texte littéraire ou historique. C’est pourquoi chaque grande partie doit être problématisée.
Exemple
Un bon exemple de plan peut être :
I . Les différents aspects du territoire et leurs problèmes
- L’agriculture
- La forêt et le réseau hydrographique
- La montagne/le littoral
II – Les différents aspects de l’aménagement du territoire et leurs problèmes
- Le réseau de villes
- L’aménagement des villes elles-mêmes
- Le système de transports
III – Comment le territoire utilise ses particularités pour se mettre en valeur
- Le tourisme
- Le loisir
- Une autre spécificité du territoire, selon le type de carte donné
Il faut cependant que tu gardes en tête qu’encore une fois, il n’y a pas de plan typique, le plan dépend de la carte.
Lire aussi : Prépas littéraires A/L et LSH : préparer le programme de géographie tronc commun 2024
Conclusion
La conclusion reprend le commentaire et en explique l’enjeu : pourquoi il était important d’analyser ça, quels sont les impacts sur le reste du territoire à une échelle plus large. Il peut être bien de faire une ouverture si tu en as une bien.
Par exemple, un bon exemple d’ouverture serait d’ouvrir au reste du territoire (quelle est la grande ville à côté ? Influence-t-elle ce territoire ?), de comprendre les choses à une échelle plus globale. Néanmoins, mieux vaut ne pas faire d’ouverture que d’en faire une mauvaise.
Conseils généraux
Attention à la gestion du temps ! Trois heures, c’est court, et tu as beaucoup de choses à faire. Tu dois passer une heure et quart maximum au brouillon.
Il peut être bien, comme en géographie tronc commun, de faire une carte à côté, pour mieux expliquer. Ça ne peut pas enlever de points, mais, si elle est bien faite, ça peut t’en rajouter. Attention, si tu en fais une, à bien t’appuyer dessus pendant ton commentaire.
Au début de ton épreuve, prends une ou deux minutes pour regarder la carte dans son ensemble, t’en imprégner et comprendre ses enjeux en profondeur. C’est beaucoup plus difficile une fois le nez dans le guidon.
