Dans cet article, tu pourras retrouver une carte sur le sujet suivant : Le bassin méditerranéen, un espace de crises et de rivalités internationales depuis la fin de la Guerre Froide. Tu as peut être déjà entendu parler de ce sujet et c’est normal : c’est le sujet ESSEC 2020. On te propose ici de voir ce que donnerait ce sujet sur une carte. Tu peux aussi retrouver une analyse détaillée de ce sujet. Bonne lecture !
Avant de passer à l’explication détaillée de la légende, on te propose d’essayer de bien comprendre ce sujet. Le sujet “Le bassin méditerranéen, un espace de crises et de rivalités internationales depuis la fin de la guerre froide”, pose à la fois les bornes temporelles et géographiques. Le sujet démarre logiquement à la fin de la guerre froide (1991) et concerne tous les pays qui bordent la Mer Méditerranée (tels que représentés sur la carte). Les termes “crises” et “rivalités internationales” sont naturellement très importants. Les crises peuvent renvoyer aux crises de tout ordre (économique, migratoire, ethnique, religieuse, etc) et les rivalités internationales peuvent renvoyer aux tensions entre les États de la région mais aussi aux luttes d’influence des grandes puissances dans le bassin méditerranéen.
I. Un espace riche en ressources et stratégique pour les États
A) Un espace stratégique
Il apparaît d’abord intéressant de montrer que le bassin méditerranéen est une région très stratégique. On peut retrouver des gisements pétroliers et gaziers mais aussi des passages stratégiques comme le Canal de Suez.
B) Des rivalités dangereuses
C’est un espace dans lequel on dénombre quelques tensions et rivalités entre États. On peut penser aux conflits concernant les ZEE entre la Turquie et la Grèce. D’autres conflits peuvent aussi être représentés sur la carte.
C) Des concurrences vives dans l’espace méditerranéen
Le bassin méditerranéen est donc stratégique dans la géopolitique des puissances internationales. Plusieurs pays (puissances régionales et puissances mondiales) tentent d’avoir une influence dans la région et sont donc en concurrence. On pense notamment à la Chine. On retrouve aussi les pôles touristiques, qui peuvent être en concurrence (mais ce n’est pas le point majeur de cette sous-partie).
Ainsi, dans cette première grande partie, on démontre que le bassin méditerranéen est un territoire stratégique. Plusieurs États et puissances internationales tentent par conséquent d’avoir une influence dans la région.
II. Les enjeux et crises multiples polarisent la région
A) Un clivage rive nord / rive sud renforcé
On peut ici parler du clivage en terme de développement entre la rive nord et la rive sud de la Méditerranée. En coloriant les États selon leur IDH, la tendance apparaît alors rapidement : les États de la rive nord sont plus développés que les États de la rive sud.
B) Les crises politiques et culturelles
Le sujet nous invite à parler de crises : on parle dans cette sous-partie des crises culturelles (Printemps arabe) et politiques (frontière diplomatique entre le Maroc et l’Algérie gelée).
C) Les crises appellent les crises
Enfin, on développe l’idée de “crises qui appellent les crises”. Par exemple, la crise de la dette souveraine a considérablement affaibli plusieurs pays européens (Grèce ou Italie notamment). Or, ces pays alors fragilisés par la crise de la dette souveraine ont eu plus de mal à faire face à l’afflux massif de migrants quelques années plus tard lors de la crise migratoire.
Dans cette grande partie, on évoque d’abord les différences de développement entre les deux rives de la Méditerranée avant d’expliquer les différents types de crises existant dans le bassin méditerranéen.
III. Ainsi, les États tentent de cicatriser les coupures par la coopération
A) Une coopération obligatoire
Pour surmonter les crises, les États mettent en place des formes de coopération. C’est une idée qu’on peut évoquer. L’Union pour le Maghreb Arabe mais aussi les nombreuses aides financières européennes (PEV) sont deux exemples intéressants.
B) Dans la course à la coopération, les rivalités refont surface
Cette sous-partie fait plus ou moins écho au I. C) mais permet de se concentrer davantage sur l’influence en elle-même des puissances internationales. On mentionne explicitement l’influence américaine et l’influence chinoise.
C) Echec des coopérations et blocage des politiques communes
On peut finir par un exemple de coopération gelée à cause de tensions entre deux pays, le Maroc et l’Algérie.
Ainsi, dans cette dernière partie, on évoque la coopération entre les États comme une solution pour surmonter les différentes crises. Cependant, les rivalités entre les États et les luttes d’influence dans la région ont tendance à reprendre le dessus.
Quelques conseils
Tout d’abord, n’oublie pas que de très nombreux plans sont possibles pour traiter un même sujet. Il n’est donc pas forcément nécessaire d’apprendre par coeur des cartes. Il est en revanche bien plus pertinent de s’entrainer à faire des cartes en temps limité pour être en mesure de s’adapter à tous les types de sujets.
Pour le choix des figurés, je te recommande d’en avoir plusieurs en tête (les flèches pour les flux, les triangles colorés pour les ports ou les institutions, etc). Tu gagneras beaucoup de temps lorsque tu réaliseras tes cartes.
C’est la fin de cet article. Tu peux aussi lire Fiche références sur le Moyen-Orient.
N’hésite pas à consulter toutes nos ressources de géopolitique.