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Dissertation complète
Les États-Unis et la mondialisation : d’un processus initié à un processus subi ?
À la fin du XVIIIe siècle, le comte de Vergennes, alors secrétaire d’État des Affaires étrangères de Louis XVI, affirme : « Les États-Unis ont la terrible manie du commerce. » Deux siècles plus tard, la déclaration de l’ancien ambassadeur de France en Suède (1771-1774) n’a pas perdu en véracité : les échanges commerciaux semblent être la priorité absolue de Washington. En réalité, mondialisation et États-Unis sont loin d’être deux termes antinomiques. En effet, concomitamment à la démocratisation du processus de mondialisation contemporaine, défini par le géographe Laurent Carroué comme « le processus géohistorique de l’extension progressive de l’économie marchande puis capitaliste dans l’espace géographique mondial », les États-Unis apparaissent comme l’unique superpuissance victorieuse de la guerre froide en 1991. Dès lors, ils semblent les maîtres d’un jeu, la mondialisation, dont ils définissent eux-mêmes les règles et leur permettant a priori d’en conserver durablement les rênes. Première puissance économique, première zone économique exclusive et partenariats avec les principaux pôles économiques mondiaux, les États-Unis impulsent et accélèrent le processus de mondialisation contemporaine. Toutefois, trente ans plus tard, les cartes semblent avoir été redistribuées et le « jeu » de la mondialisation bien plus équilibré.
Ainsi, dans quelle mesure les États-Unis, qui ont initié le processus de mondialisation, semblent aujourd’hui subir ce processus, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de leurs frontières ? Quelles stratégiques Washington peut-elle mettre en place pour tenter de garder la mainmise sur le processus et de prémunir sa population des dangers de celui-ci ? D’abord, les États-Unis apparaissent comme les maîtres d’un monde mondialisé qu’ils ont façonné. Toutefois, les règles ont évolué et Washington subit le processus. Mais la « First New Nation » de Seymour Martin Lipset continue de se réinventer pour ne pas subir.
Dans les années 1980, le monde bipolaire tend à dévoiler le visage d’un monde unipolaire contrôlé par les États-Unis. Au même moment, les échanges dans le monde se multiplient et d’autant plus dans les années 1990. Ainsi, les États-Unis, puissance parmi les puissances de la Triade (telle que définie par le japonais Ken’ichi Ohmae en 1985 dans son ouvrage Triad Power), imposent de plus en plus leur modèle économique. Washington l’a bien compris : développer et accélérer le processus de mondialisation renforcera sa puissance dans le monde. Pour initier le processus, les États-Unis s’appuient sur leur influence dans les principales institutions : au Fonds monétaire international (FMI), ils remodèlent par le Consensus de Washington les économies de certains pays en difficulté, en suivant leurs propres intérêts, par la mise en place de Plans d’ajustement structurel (PAS). Leurs multiples accords de coopération, la zone de libre-échange nord-américaine (ALENA), ainsi que leur présence dans l’OCDE permettent aux États-Unis de multiplier les échanges avec leurs partenaires et d’accentuer leur importance dans le processus de mondialisation. Par ailleurs, les États-Unis bénéficient d’atouts incontestables, en premier lieu desquels figure leur double façade océanique pouvant faire du territoire américain le centre névralgique d’un monde mondialisé. En 2022, 99 % des marchandises importées par la États-Unis transitaient par les ports américains.
Ainsi, les États-Unis semblent avoir initié le processus de mondialisation contemporaine, en l’encadrant et en le contrôlant. D’une part, ils sont à l’origine de la Décomposition internationale des processus productifs (DIPP) permettant de hiérarchiser le monde, des pôles de recherche et de consommation aux pôles de production. D’autre part, les États-Unis, par l’intermédiaire de Ronald Reagan et de ses « Reaganomics », accélèrent l’émergence de la mondialisation financière. L’économiste français Henri Bourguinat théorise ce processus en 1990, dans son ouvrage intitulé Finance internationale, par la « règle des 3D » : dérégulation, décloisonnement, désintermédiation. La mondialisation rime alors rapidement avec américanisation : Washington apparaît comme le maître du jeu. Les firmes américaines sont surpuissantes et on retrouve les produits américains partout dans le monde : du chewing-gum en Europe au Coca-Cola en Asie. L’implantation des chaînes de restauration rapide dans le monde en est une belle illustration : on compte près de 3 000 restaurants McDonald’s au Japon et 6 000 KFC en Chine. Le mode de vie américain s’exporte en conséquence, en particulier grâce au cinéma et aux plates-formes audiovisuelles comme Netflix. Upton Sinclair, écrivain américain, affirmait déjà en 1926, dans son ouvrage Pétrole !, que « grâce au cinéma, le monde s’américanise ».
Le monde des années 1990-2000, plus que mondialisé, est alors en grande partie américanisé. Loin d’un processus subi, Washington maîtrise la mondialisation. Ses champions nationaux, surpuissants, se multiplient au début des années 2000 : 126 firmes parmi les 500 premières (en chiffre d’affaires) sont aujourd’hui américaines. Les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft), avec un chiffre d’affaires cumulé de 1 200 milliards de dollars, pèsent deux fois plus que le PIB suédois, par exemple. Les stratégies américaines d’investissement, en particulier dans le numérique (Office of Science and Technology Policy en 1976), où les technopoles (Silicon Valley) réunissent universités et entreprises, permettent aux États-Unis de conserver une avance et de rester les « maîtres du jeu ». Les États-Unis contrôlent donc par l’intermédiaire de leurs firmes les informations (câbles sous-marins, réseaux sociaux), mais aussi les firmes du monde : le fonds d’investissement BlackRock est présent dans la quasi-totalité des capitaux des firmes du monde entier.
Ainsi, les États-Unis ont instauré les règles de la mondialisation contemporaine. Ils semblent contrôler un monde a priori américanisé. La DIPP a divisé le monde entre le « maître », les États-Unis, et « l’esclave », les ateliers du monde. La dialectique bien connue prend alors tout son sens : les États-Unis deviennent dépendants, concurrencés, et la population américaine subit les conséquences néfastes de ce revirement de situation.
Les premiers signes de faiblesse proviennent du système américain en lui-même. En 2001, la sphère financière se décroche dangereusement de l’économie réelle : c’est la crise de la bulle internet. Plus de 5 000 milliards d’actifs financiers sont échangés chaque jour. Quelques mois plus tard, les banques américaines, avec l’accord de l’administration Bush, accordent massivement des crédits immobiliers (les crédits subprimes) aux populations des classes moyennes et défavorisées. L’objectif initial était de permettre à chaque Américain de devenir propriétaire. Toutefois, dès 2007, les Américains vendent de plus en plus leurs biens qui ne valent plus rien : ménages et banques s’endettent. Le 15 septembre 2008, la banque d’affaires Lehman Brothers, non soutenue par Washington, fait faillite : c’est le début de la crise des subprimes. La première économie du monde et son dollar, « outil de l’imperium américain » pour le géographe Gérard Dorel, montrent des faiblesses structurelles profondes. La société américaine se fracture considérablement. Godfrey Hodgson, historien britannique, dans son ouvrage intitulé De l’inégalité en Amérique, met en exergue cette idée en affirmant que « les États-Unis sont devenus le pays le plus inégalitaire du monde développé ». La société américaine subit alors de plein fouet les conséquences négatives et brutales de la mondialisation, et en particulier de la mondialisation financière, cette dernière ayant pourtant été initiée en grande partie par les gouvernements américains successifs. De plus, les paradis fiscaux installés aux portes des États-Unis (Îles Caïmans), voire à l’intérieur même du pays (État du Delaware) réduisent les recettes fédérales de l’État, autre conséquence directe du processus de mondialisation.
Outre la remise en cause interne, les États-Unis sont remis en cause par l’émergence ou la réémergence d’autres puissances et subissent alors un « contrechoc ». En 2001, trois mois après les terribles attentats contre le Wall Trade Center, la Chine entre à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Peu à peu, Pékin prend de l’importance, à l’instar de ses BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi) venant talonner les GAFAM. Les États-Unis semblent même s’effacer du domaine dans lequel ils étaient pourtant les plus forts : la mer. En effet, aucun port américain n’est présent dans le top 10 mondial, alors qu’on dénombre six ports chinois. De plus, les armateurs américains sont inexistants. Cette réémergence de la Chine provoque deux conséquences pour Washington. Premièrement, les termes de l’échange sont déséquilibrés dans la mesure où les Américains accusaient un déficit commercial de 300 milliards de dollars face aux Chinois en 2018. L’endettement américain s’accroît en conséquence et la dépendance à la Chine d’autant plus : 40 % des bons du Trésor américain sont détenus par la Chine. Les États-Unis semblent donc subir la mondialisation et l’équilibre des rapports de force permis par celle-ci. Deuxième conséquence : la désindustrialisation et les délocalisations. Dans son ouvrage intitulé Le Monde post-américain (2008), le journaliste Fareed Zakaria explique que la DIPP, pourtant initiée par les États-Unis, coûte très cher à Washington, du fait des nombreuses délocalisations (vers la Chine, l’Asie du Sud-Est et le Mexique). Entre 2001 et 2018, environ 3,7 millions d’emplois (surtout industriels) auraient été détruits, dont un million d’emplois délocalisés au Mexique. Par exemple, en 2014, General Motors annonçait investir cinq milliards de dollars au Mexique pour doubler ses capacités de production.
Ainsi, les États-Unis dans leur globalité, citoyens américains inclus, subissent les conséquences de la mondialisation. De plus, la mondialisation, consacrant l’interdépendance des différentes parties du monde, accélère les échanges et rend les flux parfois incontrôlables. Par conséquent, si les flux ne sont plus contrôlables, alors le processus de mondialisation ne peut lui-même pas être contrôlé. Des produits non désirés peuvent alors franchir les frontières du territoire. C’est par exemple le cas des drogues de synthèse (métamphétamine, fentanyl), drogues caractérisées par les autorités américaines comme « une menace émergente ». Par ailleurs, les flux internationalisés conduisent à une globalisation des risques. En 2020, les États-Unis sont sévèrement touchés par la pandémie de Covid-19, virus en provenance de la Chine. Ce qui aurait fait une épidémie chinoise avec des frontières fermées et contrôlées en a donc fait une pandémie mondiale. Celle-ci a accentué la fracture sociale interne, tout en affaiblissant certaines grandes entreprises américaines.
Ainsi, les États-Unis sont passés de maîtres du jeu à joueur contesté qui subit ce jeu de la mondialisation. Mais penser les États-Unis comme un acteur secondaire serait ignorer l’incroyable capacité d’adaptation du pays, son pragmatisme et son caractère de « First New Nation ».
Premièrement, face à la fracture sociale interne et au « déclin » apparent des États-Unis dans le monde, du fait d’une mondialisation devenue incontrôlée, Washington réagit. En effet, avant de vouloir projeter la puissance américaine dans le monde, encore faut-il recoudre les plaies intérieures. Dès 2006, George W. Bush, lance le Secure Fence Act visant au renforcement de la frontière américano-mexicaine, vue par Washington comme une source de déstabilisation : immigration non maîtrisée et lieu de passage de flux illicites. Cette stratégie visait aussi à faire passer un message à Mexico : les délocalisations américaines doivent cesser. Sous sa présidence, le plan Paulson est voté, permettant de débloquer une enveloppe de 700 milliards de dollars pour lutter contre les effets de la crise des subprimes. De son côté, Donald Trump a renégocié l’accord ALENA pour imposer au Mexique la mise en place d’un salaire minimum de 16 dollars de l’heure (et donc pour freiner les délocalisations). Enfin, Joe Biden, par son Inflation Reduction Act (IRA), a pour ambition de reconstruire physiquement et socialement le pays, en favorisant, entre autres, les entreprises américaines, reprenant ainsi l’adage de Martin Nadaud selon lequel « quand le bâtiment va, tout va ».
Les réactions de Washington se remarquent aussi sur la scène internationale. Barthélémy Courmont (professeur des universités), dans son ouvrage intitulé La Tentation de l’Orient, explique que dans les années 2010, le rapport de force entre Pékin et Washington s’est équilibré, voire inversé, et que les États-Unis ont redéployé leur politique étrangère sur l’Asie. Il décrit alors ce qui sera en 2011 la « stratégie du pivot asiatique » opérée par l’administration Obama : contenir la réémergence de la Chine en s’appuyant sur des alliés stratégiques comme le Japon. En 2016, le Trans-Pacific Partnership (TPP) va dans ce sens. Si Trump a rapidement abandonné le TPP, il a continué sa guerre commerciale contre la Chine en durcissant les sanctions économiques contre Pékin, avec pour objectif de « reprendre les rênes » de la mondialisation. En 2020, l’administration Trump fait pression sur l’entreprise taïwanaise TSMC (qui représente 25 % de la production de semi-conducteurs dans le monde) afin qu’elle réduise considérablement ses exportations vers la Chine. De plus, des antennes de production de la firme sont relocalisées en Arizona, non loin des usines Intel et Qualcomm. Dans la continuité, Biden a investi 50 milliards de dollars pour faire des États-Unis un bloc indépendant capable de produire ses propres puces électroniques, lesquelles sont capitales dans la production de matériel électronique.
Enfin, la « réinvention » américaine peut se traduire à travers son utilisation du droit pour imposer et non subir. Dans son ouvrage La Norme sans la force, Zaki Laïdi consacre quelques pages au sujet de la norme américaine, qui s’exprime en particulier à travers l’usage du droit. Les États-Unis ont toujours eu la crainte d’être dominés par un droit supranational qu’ils pourraient subir, expliquant en partie leur réticence à l’égard du passage du GATT à l’OMC en 1995. Dès 1976, ils anticipent les dérives financières d’un monde mondialisé : le Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) est adopté et vise à lutter contre les paradis fiscaux. Par le Anti-Bribery Act (1998), les Américains élargissent leur droit dans le monde : le FCPA devient un principe fondamental de l’OCDE. Cette loi permet à Washington de sévir contre les nombreuses entreprises qui ne la respecteraient pas. En 2008, le géant allemand Siemens est contraint de payer une amende de 800 millions de dollars aux autorités américaines après avoir mis en place un système de corruption généralisée (l’entreprise ayant versé plus de 1,4 milliard de dollars de pots-de-vin de 2001 à 2007 contre l’obtention de 332 contrats). Les États-Unis imposent aussi, dans une économie mondialisée, le respect des embargos qu’ils ont prononcés. En 1996, la loi Helms-Burton est adoptée en ce sens et interdit à toute entreprise de commercer avec le Soudan, Cuba, ou encore l’Iran. En 2010, le Crédit Agricole, accusé de mener des opérations à Cuba, doit verser 900 millions de dollars aux autorités américaines sous peine d’être banni du marché états-unien. Ainsi, par l’utilisation accrue du droit, les États-Unis démontrent qu’ils savent utiliser le processus de mondialisation pour affaiblir les entreprises étrangères, tout en percevant des recettes fiscales importantes, celles-ci pouvant permettre de mettre en place des logiques de redistribution pour compenser les effets négatifs de la mondialisation.
En définitive, les États-Unis, l’hyperpuissance des années 1990, ont imposé leur modèle économique dans le monde et apparaissaient comme les maîtres d’une mondialisation encadrée et vectrice de prospérité économique. Mais l’ouverture des frontières alors permise est apparue comme une aubaine pour quelques puissances émergentes ou réémergentes comme la Chine, pays avec lequel Washington mène une véritable guerre économique. Les États-Unis en perte de contrôle, les conséquences ont été directes avec un affaiblissement interne considérable et une population subissant de plein fouet les logiques de la mondialisation contemporaine. Mais comme Washington nous l’a sans cesse prouvé, sa capacité d’adaptation n’est pas à négliger et les leviers de réinvention disponibles pour demeurer le maître de la mondialisation sont bien présents.
Avec une croissance économique de 5,5 % au premier semestre 2023, la Chine continue de talonner économiquement les États-Unis. Dans le domaine technologique, elle se fait de plus en plus remarquer. Ainsi, entre interdépendances et concurrences, comment les États-Unis doivent-ils envisager leurs futures relations économiques avec la Chine ? Main dans la main ? Dos-à-dos ? Face-à-face ?
Plan détaillé
I. Les États-Unis semblent être les maîtres d’un monde mondialisé qu’ils ont eux-mêmes façonné
A) Un processus initié par les États-Unis
- Première puissance économique et géopolitique en 1990
- Influence (ALENA, OCDE, nombreux partenaires économiques dans le monde)
- Atouts (la double façade océanique, poids dans le FMI)
B) Un processus encadré et contrôlé par les États-Unis
- Pionniers dans le développement de la DIPP
- Pionniers dans le développement de la mondialisation financière
- Américanisation du monde avec des FTN surpuissantes
C) Une mondialisation accélérée par les FTN américaines
- 126/500 firmes américaines en chiffre d’affaires
- Poids des GAFAM (PIB cumulé de 1 200 milliards de dollars)
- Stratégies mises en place par Washington pour innover, qui sont aujourd’hui un atout considérable pour continuer de maîtriser le processus (Office of Science and Technology Policy, Silicon Valley, etc.)
II. Toutefois, les règles ont évolué et les États-Unis subissent les effets déstabilisateurs de la mondialisation
A) Des premiers signes de faiblesse émergent à l’intérieur du pays
- Crise de la bulle internet (2001) et crise des subprimes (2008)
- Inégalités se renforcent et la fracture interne s’ouvre de plus en plus
- Paradis fiscaux se développent et sont un exemple d’un processus subi et qui accentue les inégalités
B) Une remise en cause sur la scène internationale
- Réémergence de la Chine (entrée à l’OMC en 2001, BATX)
- Chine détient 40 % des bons du Trésor américain
- Désindustrialisation et délocalisations (vers le Mexique, les pays d’Asie du Sud-Est et la Chine)
C) Une mondialisation incontrôlée et non maîtrisée, signe d’une soumission
- Flux incontrôlés
- Conséquence : les drogues, qui sont perçues comme une réelle menace pour Washington
- Autre conséquence : la pandémie de Covid-19
III. Finalement, la First New Nation continue de se réinventer pour tirer profit de la mondialisation et ne pas subir
A) Une réaction des administrations américaines pour pallier les effets négatifs de la mondialisation et pour ne plus subir
- Sous Bush : Secure Fence Act (2006) et plan Paulson (2008)
- Sous Trump : renégociation de l’ALENA
- Avec Joe Biden : « Build Back Better America » avec l’IRA
B) Des stratégies pour contrer Pékin
- Pivot asiatique de Barack Obama
- Pressions de Trump sur l’entreprise taïwanaise TSMC
- Investissements massifs (50 milliards de dollars) dans les semi-conducteurs de Biden
C) La réinvention américaine par le droit
- Arsenal du droit (FCPA et Anti-Bribery Act)
- Sanctions contre des grandes entreprises (Siemens et Crédit Agricole)
- Deux avantages : affaiblissement des firmes étrangères et augmentation des recettes fiscales
Retrouve ici un article détaillé sur l’utilisation du droit américain