Chaque semaine, Major Prépa te propose un résumé de l’actualité internationale ! Bonne lecture !
Tournée d’Asie du Sud-Est de Xi Jinping
Le président chinois Xi Jinping s’est rendu cette semaine au Vietnam pour débuter une tournée en Asie du Sud-Est. L’objectif de ce voyage est de rallier d’autres nations à la cause de la Chine, alors que les tarifs douaniers imposés par les États-Unis menacent la croissance économique de celle-ci. Ainsi, cela serait dans le but de défendre la stabilité, le libre-échange et un environnement international “ouvert et coopératif”, le tout afin de s’unir contre les politiques commerciales américaines.
Parallèlement, le Vietnam et ses voisins cherchent également à apaiser Trump afin de voir les tarifs réduits, ce qui pourrait les rendre réticents à faire des déclarations audacieuses en faveur de la Chine.
Frustration américaine
Trump a récemment exprimé sa frustration concernant les négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine, en affirmant que les États-Unis pourraient mettre fin à leur implication dans le conflit si aucun accord entre les deux pays n’était trouvé sous peu. Il a précisé que, dans ce cas, la Maison Blanche se concentrerait sur d’autres priorités.
Toutefois, les exigences de la Russie (annexion des territoires ukrainiens, désarmement de l’Ukraine) rendent ces négociations bien plus difficiles. En dépit de cette annonce surprenante, la France et ses partenaires européens continuent de chercher un compromis, en particulier sur les questions de sécurité et des garanties pour l’Ukraine.
Baisse de taux de la BCE
La BCE a abaissé ses taux de 0,25 point de pourcentage, mettant fin à sa politique monétaire restrictive. Cette décision intervient dans un contexte de tensions commerciales, notamment avec les États-Unis et les tarifs douaniers de Trump, qui ont affaibli la confiance des ménages et des investisseurs. Ainsi, la BCE vise à rendre le crédit moins cher pour stimuler la consommation et l’investissement, dans un environnement économique de plus en plus incertain. Les marchés anticipent déjà une nouvelle baisse en juin et estiment que les taux pourraient descendre à 1,5 % d’ici fin 2025.
Procès antitrust contre Meta
Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, a pris la parole cette semaine dans un procès antitrust qui pourrait remettre en question la structure même de son entreprise. En effet, le gouvernement américain accuse Meta d’avoir illégalement créé un monopole en acquérant Instagram et WhatsApp lorsqu’ils étaient encore de petites start-up. Les autorités américaines soutiennent alors que ces acquisitions ont permis à Meta de renforcer son pouvoir sur le marché des réseaux sociaux en éliminant deux rivaux potentiels, soit une pratique anticoncurrentielle. Ce procès représente une menace sérieuse pour l’empire de Zuckerberg, qui pourrait se retrouver à devoir vendre certaines de ses acquisitions majeures si le jugement lui est défavorable.
Ainsi, cela met en lumière les pratiques de croissance rapide de Meta, qui a souvent utilisé des stratégies d’acquisitions agressives pour dominer le marché. La décision du tribunal pourrait donc avoir des répercussions majeures, non seulement pour Meta, mais aussi pour l’ensemble du secteur technologique.
Déception pour LVMH
Le conglomérat français enregistre sa première baisse significative depuis la reprise économique post-Covid: son chiffre d’affaires a reculé par rapport à l’année précédente. Ce sont surtout les marchés aux États-Unis, Japon et Asie qui connaissent des baisses importantes. Cela serait notamment dû à un environnement économique mondial difficile, marqué par les tensions géopolitiques, l’incertitude économique, l’impact des droits de douane et la faiblesse du dollar. LVMH semble également faire face à une évolution des attentes des consommateurs, moins enclins à dépenser dans le luxe qu’auparavant. Ces éléments combinés ont fragilisé les performances du géant du luxe, même si certaines régions, comme l’Europe, continuent d’afficher une certaine stabilité.
Déportation Etats-Unis / Salvador
Le président du Salvador, Nayib Bukele, a refusé de renvoyer Kilmar Armando Abrego Garcia, un homme déporté à tort des États-Unis et envoyé dans une prison notoire du pays. Lors d’une réunion à la Maison Blanche avec le président Trump, Bukele a affirmé : « Bien sûr que je ne vais pas le faire » lorsqu’on lui a demandé le retour de l’homme.
L’administration Trump a reconnu que la déportation était une « erreur administrative » et la Cour suprême a ordonné le retour d’Abrego Garcia, mais Trump a défié cette décision et a approuvé le refus de Burelé.