Chaque semaine, Major Prépa te propose un résumé de l’actualité internationale ! Bonne lecture !
Conflit israelo-palestinien
Israël a lancé une offensive majeure sur la bande de Gaza, mettant fin à la trêve fragile en place depuis janvier: ainsi, au moins 400 Palestiniens ont été tués selon le ministère de la Santé de Gaza. L’armée israélienne affirme que les frappes répondent au « refus répété » du Hamas de libérer les otages israéliens. Netanyahu a déclaré que l’armée poursuivrait ses objectifs de guerre. Israël a aussi lancé des opérations terrestres dans le corridor de Netzarim pour établir une « zone tampon » entre le nord et le sud du territoire. En réponse, le Hamas a tiré des roquettes pour la première fois depuis des mois, tandis que des milliers de manifestants en Israël réclamaient un retour à la trêve.
Trêve énergétique Ukraine – Russie
Cette semaine, Zelensky a accepté hier la proposition de Moscou de suspendre mutuellement les frappes contre les infrastructures énergétiques pour une durée de 30 jours, dans l’espoir d’un cessez-le-feu plus large. Par ailleurs, Trump a également évoqué la possibilité pour les États-Unis de prendre le contrôle des centrales électriques ukrainiennes, une idée jugée peu réaliste par les experts en énergie. Le gouvernement américain a annoncé que des négociations se tiendraient en Arabie saoudite dans les prochains jours pour étendre la trêve à la mer Noire et avancer vers un cessez-le-feu total.
Crise du gouvernement américain
L’administration Trump a nié avoir violé une décision de justice en expulsant des centaines de migrants vénézuéliens accusés d’appartenir à des gangs vers une prison au Salvador ce week-end. En effet, Trump avait signé un décrit invoquant le Alien Enemies Act de 1798, permettant d’expulser immédiatement les ressortissants de pays en guerre avec les États-Unis. La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré que les tribunaux fédéraux « n’ont aucune juridiction » sur la conduite des affaires étrangères par le président ni sur son pouvoir d’expulser des « ennemis étrangers ». Le Venezuela a vivement réagi, dénonçant une violation du droit international et qualifiant cette expulsion de « crime contre l’humanité ».
Cela marque une escalade dans un conflit qui menace de tourner à la crise constitutionnelle. Ce bras de fer illustre une nouvelle confrontation entre les tribunaux fédéraux, qui tentent de limiter les décrets de Trump, et une administration de plus en plus prête à ignorer les décisions judiciaires.
Notation de la dette française
Le maintien inattendu de la note AA- pour la dette française par l’agence Fitch a beaucoup surpris cette semaine. En effet, une dégradation était largement anticipée suite à la perspective négative annoncée en octobre. Fitch justifie sa décision en citant l’économie diversifiée de la France, ses institutions solides et l’attrait de sa dette pour les investisseurs. Cependant, la situation financière du pays reste préoccupante :
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La dette publique atteint 113,7% du PIB
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Le déficit budgétaire, prévu à 5,4% du PIB en 2025, reste élevé
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Le taux d’emprunt à 10 ans a augmenté à 3,56%
Malgré ce répit, Fitch maintient une perspective négative. La France doit réduire son déficit public à 5,4% du PIB en 2025, un objectif que l’agence juge difficile à atteindre.
Plan pour l’Allemagne
Le Parlement allemand a approuvé le plan d’investissement massif du futur chancelier Friedrich Merz, surnommé le “bazooka”, visant à réarmer et moderniser le pays face aux défis géopolitiques actuels. Une décision historique : longtemps attachée à une stricte discipline budgétaire, l’Allemagne s’apprête à s’affranchir de ses contraintes d’endettement.
Jusqu’ici, la Constitution limitait fortement le déficit public, permettant au pays de maintenir un taux de 2,6 % du PIB en 2024, contre 6,1 % en France. Ainsi, ce plan change cela : il prévoit une modification de la constitution pour autoriser un endettement massif. Concrètement, un fonds exceptionnel de 500 milliards d’euros sur 12 ans sera mis en place, incluant 100 milliards pour le climat. De plus, certaines dépenses militaires seront exclues du calcul du déficit, ouvrant la voie à un endettement total pouvant atteindre 1 000 milliards d’euros.