Chaque semaine, Major Prépa te propose un résumé de l’actualité internationale ! Bonne lecture !
Crise turque
Le pays traverse une crise sans précédent après l’arrestation d’Ekrem Imamoglu, principal opposant du président Erdogan et potentiel candidat aux prochaines présidentielles. Cela a déclenché une vague de manifestations à travers le pays, malgré l’interdiction de protester: ainsi, des centaines de milliers de personnes sont descendues, dénonçant une dérive autoritaire du pouvoir. Face à cette contestation massive, le gouvernement a durci la répression : plus de 1 300 manifestants, dont plusieurs journalistes, ont été arrêtés. La situation a également provoqué une situation économique difficile, avec une inflation galopante et une monnaie en chute libre. La livre turque a connu une dévaluation record, aggravant le mécontentement populaire.
Tensions au sein du gouvernement américain
Dans une brèche de sécurité sans précédent, le secrétaire à la Défense des États-Unis, Pete Hegseth, a divulgué des informations sur des frappes à venir au Yémen dans un groupe de discussion Signal qui incluait un journaliste. En effet, la conversation, qui a eu lieu quelques heures avant les attaques, a été partagée par erreur avec celui-ci par le conseiller à la sécurité nationale, Michael Waltz. Etant donné que ce chat s’est déroulé en dehors des canaux sécurisés du gouvernement, les responsables ont exprimé leur inquiétude que, si ces informations avaient été interceptées par des ennemis, cela auraient pu mettre en danger les troupes militaires. Toutefois, alors que les démocrates ont appelé à la démission de Hegseth et de Waltz pour leur négligence, Trump a minimisé l’incident, qualifiant la fuite de “chasse aux sorcières”.
Taxes automobiles américaines
Donald Trump a annoncé cette semaine une taxe de 25 % sur les véhicules importés, mais cette mesure pourrait s’inscrire dans une stratégie bien plus vaste. En effet, des spécialistes suggèrent que cette guerre commerciale viserait non seulement à relancer l’industrie américaine, mais aussi à réduire la dette des États-Unis via un accord géopolitique d’ampleur. Ainsi, ce plan aurait pour but d’imposer aux pays étrangers des conditions économiques strictes en échange d’un allègement des taxes et d’une protection militaire. Cela serait ainsi afin d’alléger le poids de leur dette sans avoir à rembourser d’intérêts.
Situation ukrainienne
Des discussions ont eu lieu cette semaine en Arabie saoudite entre des représentants ukrainiens et américains sur un possible cessez-le-feu partiel dans la guerre avec la Russie. De même, des pourparlers entre la Russie et les États-Unis ont été menés afin de consolider un accord temporaire visant à cesser les frappes sur les infrastructures énergétiques et à sécuriser le transport maritime en mer Noire. Malgré ces discussions, un accord de paix reste incertain, et la Russie maintient ses exigences, notamment sur le contrôle territorial et l’interdiction pour l’Ukraine de rejoindre l’OTAN.
Peur du Groenland
Les relations entre le Groenland et les États-Unis se sont encore dégradées après l’annonce de l’envoi d’une délégation américaine jugée “hautement agressive” par le Premier ministre groenlandais Mute Egede, jugeant avoir vu un geste de démonstration de force. Toutefois, bien que Trump ait clairement affiché son intention d’intégrer le Groenland aux États-Unis auparavant, son gouvernement assure que cette visite est amicale. Mais la population groenlandaise craint tout de même une ingérence croissante des États-Unis dans leurs affaires.
Séisme en Birmanie
Un puissant séisme de magnitude 7,7 a frappé le centre du Myanmar vendredi, provoquant de lourds dégâts et secouant toute l’Asie du Sud-Est. Le séisme aggrave la crise humanitaire au Myanmar, avec plus de 1000 victimes estimées et de nombreuses habitations détruites, alors que le pays était déjà ravagé par la guerre civile depuis le coup d’État militaire de 2021. De nombreux autres glissements de terre sont à craindre dans la région. Face à cette catastrophe, la junte a lancé un appel à l’aide internationale, ce qui est une démarche rare alors que le pays est sous sanctions.