Chaque semaine, Major Prépa te propose un résumé de l’actualité internationale ! Bonne lecture !
Droits de douane américains
Donald Trump a déclenché une nouvelle phase de sa guerre commerciale en dévoilant une série de droits de douane massifs. Ces mesures, calculées selon une méthode controversée visant à équilibrer les déficits commerciaux bilatéraux, vont de 10 à 54 % selon les pays. L’Union européenne, la Chine, le Vietnam ou encore le Cambodge figurent parmi les plus touchés. Le président justifie cette offensive par la nécessité de corriger un déficit commercial américain qui a explosé en 2024, atteignant 920 milliards de dollars.
Mais les marchés n’ont pas apprécié : le S&P 500 a chuté de 4,8 %, effaçant plus de 1 500 milliards de dollars en capitalisation en quelques heures. Le dollar a baissé, l’or a atteint un record historique à plus de 3 200 dollars l’once, et les craintes de récession ont bondi, avec un risque estimé à 40% par J.P. Morgan.
Menace chinoise
La Chine a récemment intensifié ses manœuvres militaires autour de Taïwan, déployant navires de guerre et avions dans une démonstration de force maritime et aérienne destinée à simuler un blocus. Ces exercices ont été motivés par un discours du président taïwanais Lai Ching-te, qui a qualifié Pékin de « force étrangère hostile ». Sa position plus ferme que celle de ses prédécesseurs alimente les tensions.
La Chine cherche moins à déclencher un conflit immédiat qu’à affaiblir politiquement Lai et son parti, en faveur de formations plus conciliantes. Ainsi, les capacités militaires chinoises restent limitées pour une invasion, mais les autorités expérimentent de nouveaux moyens, comme un système de pont maritime pour débarquer rapidement des blindés.
Refus de dialogue iranien
L’Iran a réaffirmé son refus de dialoguer directement avec Donald Trump, bien qu’il reste ouvert à des discussions avec les États-Unis sous certaines conditions. En effet, le gouvernement a précisé qu’un échange n’aurait de sens que sur un pied d’égalité, excluant toute négociation directe avec un président jugé menaçant et incohérent dans ses positions. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a dénoncé l’absurdité de parler à une administration qui mêle intimidations et contradictions, tout en réaffirmant l’engagement de l’Iran en faveur de la diplomatie, à travers des canaux indirects.
Destitution du président sud-coréen
La Cour constitutionnelle sud-coréenne a unanimement décidé de destituer le président Yoon Suk Yeol, une décision définitive qui ne peut faire l’objet d’aucun recours. Cela survient suite à la déclaration de la loi martiale le 3 décembre, où Yoon a jugé que l’Assemblée nationale bloquait la prise de décisions. Le pays doit désormais organiser une élection présidentielle anticipée dans un délai de 60 jours. Selon Moon Hyungbae, président par intérim de la Cour, Yoon a violé l’ordre constitutionnel et trahi la confiance des citoyens. Ce dernier devient ainsi le deuxième chef d’État sud-coréen à être évincé par la procédure de destitution.
Condamnation de Marine Le Pen
Marine Le Pen a été reconnue coupable de détournement de fonds et interdite de toute fonction publique pendant cinq ans. Cette condamnation l’écarte de la présidentielle de 2027, provoquant une onde de choc politique en France. Accusée d’avoir utilisé illégalement des fonds du Parlement européen entre 2004 et 2016, elle dénonce une décision politique destinée à l’éliminer. Ses partisans font entendre leur colère, tandis que la droite européenne condamne vivement le jugement.
Une amende pour Apple
La justice française a infligé à Apple une amende historique de 150 millions d’euros, l’accusant d’abuser de sa position dominante sur l’Apple Store. En cause : l’ATT (App Tracking Transparency), une fonctionnalité censée renforcer la protection des données personnelles en imposant aux applications tierces de recueillir l’accord explicite des utilisateurs avant tout suivi publicitaire. Or, Apple appliquerait à ses propres services des règles bien plus souples, lui offrant un net avantage concurrentiel dans le domaine de la publicité ciblée.
L’ampleur de la sanction pourrait ouvrir la porte à d’autres recours d’envergure contre la firme américaine: en effet, des pays comme l’Allemagne, la Roumanie et l’Italie observent avec attention l’évolution du dossier, envisageant potentiellement des actions similaires.