Visite de Joe Biden en Ukraine

Un an jour pour jour après le début du conflit, Joe Biden s’est rendu en Ukraine pour marquer le soutien des États-Unis. Il s’est aussi rendu en Pologne, où il a affirmé à Varsovie l’engagement de l’OTAN face à la Russie. Joe Biden a félicité la Pologne pour son implication dans le conflit. Le pays consacre en effet près de 0,8% de son PIB en aide financière, militaire et humanitaire à l’Ukraine. De plus, la Pologne héberge 1,6 million de réfugiés.

Joe Biden rencontrera la semaine prochaine les « Neuf de Bucarest », une initiative qui réunit depuis 2015 tous les pays du flanc Est de l’OTAN (Bulgarie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie, et République tchèque).

La Chine s’exprime sur le conflit ukrainien

Un an après le début du conflit, Pékin a publié un document en 12 points appelant la Russie et l’Ukraine à reprendre le dialogue et qui rejette tout recours à l’arme nucléaire. Pékin appelle donc à un règlement pacifique du conflit, alors que l’Occident soupçonne la Chine de livrer des armes à la Russie. Ce document est publié alors que Vladimir Poutine a indiqué cette semaine que des missiles balistiques intercontinentaux Sarmat (capables de transporter plusieurs têtes nucléaires) seraient déployés pour la première fois cette année. Il a également annoncé la sortie de la Russie du traité New Start sur le désarmement nucléaire.

Des nouvelles sanctions américaines contre la Russie

Les États-Unis ont annoncé des droits de douane supplémentaires et un contrôle des exportations accru. Washington prévoit par exemple d’augmenter le coût d’entrée de l’aluminium coulé en Russie. Ces nouvelles mesures viennent corriger les stratégies de contournement mises en place par Moscou. Elles ont pour but de fragiliser l’économie russe. La Maison-Blanche a également décidé d’allonger la liste des personnes et des entreprises sous sanctions. Des institutions financières russes sont ciblées, tout comme des entreprises russes du secteur de la défense et de la tech. Pour le moment, les sanctions sur la Russie ont eu moins d’effet qu’annoncé par les démocraties occidentales : un recul de       -15% du PIB russe était annoncé, mais seulement -2,2% ont été observés.

L’Allemagne et la France veulent étendre leurs relations commerciales avec l’Inde

 

Olaf Scholz (chancelier allemand) et Bruno Le Maire (ministre français de l’Économie et des Finances) étaient en Inde cette semaine dans le cadre du G20. Ce fut l’occasion pour eux d’échanger avec l’Inde, afin d’améliorer les relations commerciales entre New Delhi et leur pays respectif.

Les relations commerciales entre l’Inde et la France restent encore modestes. Bruno Le Maire parle de « relation d’avenir », alors qu’Air India et Airbus viennent de signer un contrat historique. Bruno Le Maire souhaite également « une relation solide, stratégique », soulignant le fait que l’Inde est la 5ème économie de la planète, la future 1ère puissance démographique et se situe dans la zone stratégique de l’Indopacifique. Pour le moment, l’Inde reste encore très protectionniste dans des domaines comme l’agroalimentaire, l’automobile et la pharmacie.

De son côté, l’Allemagne fait « pression » pour la conclusion d’un accord de libre-échange avec l’Inde.  Berlin cherche à réduire sa dépendance à la Chine (20% du commerce extérieur allemand dépend des échanges avec la Chine) et la situation avec la Russie a bien montré que l’Allemagne ne peut plus continuer à « mettre tous les œufs dans le même panier » (expression du chancelier). Olaf Scholz espère signer un contrat pour la vente de sous-marins ThyssenKrupp.