En cette période de révisions, profite de cette synthèse de l’actualité préparée par Major-Prépa pour gagner du temps sans oublier de te tenir au courant des derniers faits d’actualité !

Essais militaires chinois dans le détroit de Taïwan

La Chine a lancé trois jours d’exercices militaires dans le détroit de Taïwan en réponse à la visite de la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, aux États-Unis. Ces manœuvres incluent des patrouilles et des tirs réels pour tester la capacité de la Chine à prendre le contrôle de la mer, de l’espace aérien et de l’information afin de créer une dissuasion et un encerclement total de Taïwan. Le ministère de la Défense taïwanais a signalé au moins neuf navires de guerre et 71 avions militaires chinois autour de l’île, dont 29 ont dépassé la ligne médiane qui sépare la Chine de Taïwan. Les manœuvres ont été considérées comme une menace pour la stabilité et la sécurité de la région Asie-Pacifique. La présidente de Taïwan a qualifié la Chine d’expansionniste autoritaire et a promis de travailler avec les États-Unis et d’autres pays pour défendre les valeurs de liberté et de démocratie.

Menace sur les exportations de céréales en mer Noire

Une nouvelle menace plane sur l’accord autorisant l’exportation de céréales ukrainiennes via la mer Noire, proférée cette fois-ci par le ministre des Affaires étrangères russe. Ce dernier a exprimé son mécontentement face à la difficulté de facto d’exporter des engrais russes, entraînant ainsi cette nouvelle menace. L’accord, conclu en juillet dernier, a évité une forte augmentation des prix mondiaux des céréales, causée par la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui avait empêché la navigation sûre des navires dans la mer Noire, menaçant la sécurité alimentaire de plusieurs pays, tels que l’Égypte, l’Indonésie, le Maroc et la Turquie. L’accord a également eu un impact sur le prix de l’huile de tournesol en Occident, par exemple. Bien qu’il ait été prolongé le 19 mars, l’accord ne dure que trois mois et Moscou l’a déjà menacé de suspension trois fois depuis sa signature initiale.

Tensions pendant le ramadan

Les tensions entre Israéliens et Palestiniens ont explosé ces derniers jours, avec des tirs de roquettes depuis Gaza et le Liban, ainsi que des heurts violents à Jérusalem et dans plusieurs villes arabes d’Israël. Cette flambée de violence était attendue par de nombreux observateurs, qui avaient prédit une hausse des tensions pendant le ramadan. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré que les citoyens d’Israël étaient unis dans ces moments de crise, tandis que l’opposition a souligné que le calme avait été maintenu pendant son mandat. Les tensions intérieures en Israël, notamment autour d’un projet de réforme judiciaire controversé, pourraient avoir affaibli la dissuasion d’Israël contre ses ennemis. Certains analystes pensent que Netanyahou pourrait utiliser la crise actuelle pour abandonner la réforme judiciaire et regagner du soutien populaire. La situation reste tendue et incertaine, avec des frappes aériennes israéliennes en réponse aux tirs de roquettes, et des manifestations prévues en Israël ce week-end.

Alliance latino-américaine pour lutter contre l’inflation

Onze pays d’Amérique latine ont formé une alliance pour lutter contre l’inflation qui atteint des records dans certains pays. Les membres de l’alliance sont les plus importantes puissances économiques de la région, dont le Brésil, le Mexique, l’Argentine, le Chili et la Colombie, ainsi que le Belize, la Bolivie, Cuba, le Honduras, le Venezuela et Saint-Vincent-et-les-Grenadines. L’objectif est de faciliter les échanges commerciaux sur le continent en supprimant les obstacles, les droits de douane et les mesures sanitaires, et en réduisant le coût des produits pour les populations les plus vulnérables. Un groupe de travail sera mis en place pour déterminer les mesures spécifiques à appliquer entre les pays de l’alliance, notamment des mesures logistiques, financières et des recommandations pour faciliter le transit des produits et l’échange de technologie. Toutefois, les pays membres ont rappelé qu’ils sont déjà engagés dans des accords avec d’autres pays, et qu’ils doivent les honorer. Les chefs d’État des membres se rencontreront en mai pour discuter des prochaines étapes de l’alliance.

Le Mexique nationalise son secteur énergétique

Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a annoncé l’acquisition de treize centrales électriques d’Iberdrola, un géant espagnol de l’énergie, pour un montant de six milliards de dollars, dans le cadre de sa réforme très controversée du secteur de l’énergie visant à limiter la participation étrangère. Cette acquisition est considérée comme une nouvelle nationalisation du secteur de l’électricité, qui avait été libéralisé au début du siècle. L’objectif est de replacer le secteur public au cœur de la matrice du secteur de l’énergie et de dissuader les investissements privés. Cette politique a déjà entraîné une baisse significative des investissements privés et inquiète les partenaires étrangers du Mexique. Les États-Unis n’excluent pas de prendre des mesures de rétorsion dans le cadre du traité de libre-échange d’Amérique du Nord. Cette décision met également en péril le développement des énergies renouvelables. En achetant ces treize centrales électriques, la CFE (Comisión Federal de Electricidad) augmentera sa part dans la production électrique totale du pays, passant de 39 à 55 %. Cette réforme crée également des tensions avec l’Espagne, étant donné que le président Andres Manuel Lopez Obrador est très critique envers Iberdrola.

E. Macron et U. von der Leyen se sont rendus en Chine

Lors de leur visite à Pékin jeudi, le président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont appelé la Chine à intervenir auprès de la Russie pour mettre fin au conflit en Ukraine et à faire respecter les règles internationales sur la non-prolifération des armes nucléaires par la Russie. Cependant, le président chinois Xi Jinping n’a pas montré de signe d’engagement de la Chine dans la résolution du conflit et a souligné que toutes les parties impliquées avaient des préoccupations raisonnables en matière de sécurité. Il a appelé à des négociations de paix entre les deux parties et a réitéré sa position sur une attitude “raisonnable et maîtrisée” dans le conflit en Ukraine. Les relations entre la Chine et l’UE ont été tendues récemment en raison de questions comme la répression au Xinjiang, la reprise en main de Hong Kong et le traité d’investissement bloqué.