Chaque semaine, Major Prépa te propose une synthèse de l’actualité internationale ! Bonne lecture !

 

Un an après l’attaque du 7 octobre

Un an après l’attaque du Hamas contre Israël, qui a causé la mort de 1 205 personnes et conduit à l’enlèvement de 251 otages, dont 97 sont encore retenus à Gaza, les tensions dans la région restent vives. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé le Liban de subir des « destructions » similaires à celles infligées à Gaza si le Hezbollah, un groupe soutenu par l’Iran, n’était pas neutralisé. Cette menace intervient alors qu’une frappe israélienne a ciblé une route reliant le Liban à la Syrie, dans le but de couper les voies d’approvisionnement du Hezbollah, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. Des bombardements israéliens à Beyrouth ont également fait 22 morts et 117 blessés. De plus, des Casques bleus de l’ONU ont été blessés par des tirs israéliens, et l’ONU a accusé Israël de cibler délibérément les infrastructures médicales à Gaza, tout en dénonçant des pratiques de torture dans les deux camps.

 

Ouragan Milton en Floride

L’ouragan Milton a frappé la Floride, causant la mort d’au moins 16 personnes et provoquant des dégâts considérables dans plusieurs régions de l’État. Les vents violents et les fortes pluies ont entraîné des inondations et des coupures de courant, affectant des milliers de foyers. Des évacuations ont été ordonnées dans les zones les plus touchées, et les autorités locales ont déployé des équipes d’urgence pour aider les sinistrés. Les opérations de nettoyage et de rétablissement des infrastructures sont en cours, et le bilan pourrait s’alourdir à mesure que les équipes d’intervention continuent d’évaluer les dégâts. Le gouvernement américain estime à plus de 50 milliards de dégâts. Selon un rapport de World Weather Attribution, les pluies de Milton auraient été 20 à 30% plus élevées à cause du changement climatique.

 

Vente de la division grand public de Sanofi à un fonds américain

Sanofi a vendu cette semaine 50% de sa division santé grand public, nommé Opella, à un fonds américain nommé CD&R pour 15,5 milliards d’euros.  Ce pôle, qui comprend des médicaments comme le Doliprane, emploie 11 000 salariés et opère dans 150 pays. Cette vente intervient après une bataille d’enchères avec le fonds français PAI. Sanofi conserverait environ 50 % des parts, tout en profitant du soutien de CD&R pour relancer sa croissance, notamment aux États-Unis, son principal marché.

Le gouvernement français, via les ministres de l’Économie et de l’Industrie, reste vigilant, insistant sur le maintien des centres de décision en France et la protection de l’empreinte industrielle française. Les autorités veilleront également à la continuité de la production de médicaments comme le Doliprane en France.

Sanofi espère ainsi obtenir des fonds pour se désengager progressivement d’Opella, tout en accélérant la croissance de cette division via des acquisitions et des partenariats stratégiques. Il faudra néanmoins l’accord des employés et de Bercy pour que cette opération aboutisse.

 

COP29

La pré-COP29 s’est tenue à Bakou cette semaine pour préparer les futures négociations climat qui débuteront le 11 novembre en Azerbaïdjan. Les observateurs internationaux ont peu d’attente concernant cette COP, qui se déroulera quelques jours seulement après les élections présidentielles américaines. L’Azerbaïdjan ne fait pas montre d’une grande volonté pour conclure un accord décisif pour l’avenir du climat. La ministre de l’Energie Olga Givernet s’est rendue sur place et a expliqué que peu de pistes avaient été explorées pendant cette phase préparatoire.  Un des enjeux de cette COP29 sera la détermination de la somme que les pays développés sont prêts à engager pour aider les pays en voie de développement à faire leur transition écologique. Pour rappel, cette somme avait été fixée à 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 et jusqu’en 2025.

 

L’Union européenne souhaite réduire l’immigration à ses portes

Alors que de nombreux pays européens glissent à droite depuis plusieurs mois, les Etats membres de l’Union européenne cherchent à augmenter le nombre des retours vers les pays d’origine. Le paysage a changé avec des pays comme l’Allemagne qui réintroduit les contrôles aux frontières et la France ayant un ministre de l’Intérieur plus strict. Les “solutions innovantes” pour externaliser la politique d’immigration, auparavant jugées problématiques, semblent maintenant moins controversées.

Lors d’une réunion récente à Luxembourg, les ministres de l’Intérieur de l’UE ont discuté de l’idée de créer des centres d’accueil pour migrants dans des pays tiers, inspirés par des accords entre l’Italie et l’Albanie. Cependant, peu de pays sont disposés à accueillir ces centres, et la majorité des demandeurs d’asile arrivent avec des visas réguliers. La présidence hongroise souhaite revisiter ce sujet lors du prochain Conseil de l’UE.

Il est également noté que le Pacte migration et asile, approuvé en début d’année, ne répond pas aux préoccupations de certains États membres, qui pressent pour une révision législative. Le ministre de l’Intérieur français appelle à des modifications pour faciliter les expulsions, tandis que d’autres pays exigent un renforcement des mécanismes de retour. Un sommet à Chypre rassemblera des dirigeants sud-européens pour discuter de ces enjeux, ainsi que de la situation en Méditerranée orientale.