Major Prépa > Grandes Écoles > Écoles de commerce > Avec la filière GETT de l’EDHEC, étudie à Paris, Séoul et Berkeley !

La 6e promotion du programme GETT (Global Economic Transformation & Technology) fera sa rentrée en septembre prochain pour deux années de master comme aucune autre école de management n’en propose. Les étudiants sélectionnés passeront six mois à Séoul et une année complète en Californie après avoir étudié pendant un semestre sur le campus parisien de l’EDHEC. La business school a conçu ce parcours unique avec deux institutions partenaires de premier plan, la Sungkyunkwan University (SKK), en Corée du Sud et la Haas School of Business à l’University of California Berkeley, aux États-Unis, pour offrir une expérience académique, internationale et humaine du plus haut niveau à ses étudiants. Ludovic Cailluet, directeur du programme, répond à nos questions sur GETT.
Tu as peut-être repéré le programme GETT sur la plaquette ou le site de l’EDHEC et tu as remarqué la mention de Berkeley et de la SKK associée à celui de la business school française ? Tu peux intégrer ce programme à forte dimension internationale après ton année de pré-master (la première année après une prépa), pour valider un Master in Management orienté tech et innovation. Comment te porter candidat ? Quel profil pour intégrer ce programme ? Quels métiers après le diplôme ? On te dit tout !
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Une filière sélective avec deux partenaires de renommée internationale : la Haas School of Business (Berkeley) et la SKK (Sungkyunkwan University de Séoul)

Qui sont les étudiants qui peuvent intégrer le programme GETT ?
Ludovic Cailluet. Une moitié d’entre eux environ est issue des rangs du pré-master de l’EDHEC, qu’ils ont rejoint en large majorité après une classe préparatoire. Nous examinons leur dossier académique et la lettre de motivation que nous leur demandons de produire pour accompagner leur candidature. Un candidat sur deux environ est retenu.
Une autre partie est sélectionnée via les admissions sur titre en 2e année, c’est-à-dire après avoir validé un premier diplôme dans l’enseignement supérieur, dans les domaines de l’ingénierie, des sciences politiques ou encore du droit, pour citer quelques exemples. Nous regardons le dossier, le rang au concours et la lettre de motivation de ceux qui ont indiqué vouloir intégrer ce parcours au moment de leur candidature. Enfin, chaque promotion se compose aussi d’étudiants étrangers. Parfois venus de chez notre partenaire coréen, la SKK, mais ce n’est pas une condition pour postuler.
Quelles sont les caractéristiques des dossiers qui retiennent votre attention pour intégrer le parcours GETT ?
L.C. Il n’est pas nécessaire de présenter un projet déjà identifié et structuré de A à Z, mais les candidats doivent au moins avoir une appétence pour les domaines de la technologie et de l’innovation. Il faut en effet que les candidatures soient cohérentes avec la promesse du programme résumée dans son nom : Global Economic Transformation & Technology.
Plus un étudiant aura identifié les bénéfices qu’il pourra tirer de ce programme, plus il sera intéressant pour lui… et pour nous ! Autre point commun à noter : les candidats doivent être prêts à s’engager dans un parcours dense. Voyager dans trois pays sur trois continents différents sur deux années académiques, s’immerger dans trois cultures et trois traditions éducatives différentes, c’est une belle expérience de vie, mais aussi un vrai challenge !
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Un programme en management généraliste avec un prisme tech et innovation
Qu’est-ce qui est enseigné au sein du programme GETT ?
L.C. Les diplômés sont titulaires d’un double master in management généraliste, mais avec un focus sur le marketing et le financement de la tech et de l’innovation. C’est un prisme assez rare qui a nécessité de la part de l’EDHEC la construction d’un nouveau contenu académique spécifique, validé avec la SKK et la Haas, la business school de l’université de Berkeley.
GETT combine donc des cours préexistants dans chacune des institutions partenaires, ceux de finance ou de statistiques, par exemple, qui se complètent et s’approfondissent à mesure de la progression dans le cursus, et de nouveaux modules, parfois développés à la demande des étudiants. C’est le cas de la journée que nous consacrons à la finance verte et durable, avec notre partenaire Natixis, ou encore du cours sur le business et le changement climatique. Des formats plus originaux sont prévus aussi dans les emplois du temps, comme les « Lunch & Learn » : une entreprise est invitée à déjeuner avec nos étudiants pour parler métier.
GETT : la vie en dehors des cours et une fois diplômé
Est-ce que la promotion vit 100% de GETT ensemble ?
L.C. Les étudiants ne passent pas l’intégralité de leur vie ensemble, que ce soit à Paris, Séoul ou en Californie. Chacun est libre de s’installer où il le souhaite dans chacune de ces villes et selon la formule de logement la plus adaptée à ses attentes et besoins. Certains prennent des logements avec d’autres étudiants internationaux, parfois des colocations s’organisent, mais il est possible de se loger individuellement. Les expatriations se font en autonomie, même si elles sont très suivies par l’EDHEC qui accompagne notamment l’aspect administratif (visa, etc.) de ces immersions, mais aussi l’expérience de manière plus globale. L’évolution personnelle et professionnelle des étudiants est suivie, de même que le dialogue avec nos partenaires est continu.
La dernière année, passée à Berkeley, permet en particulier à chacun d’imprimer sa propre marque sur le parcours. Les étudiants bâtissant un réseau au fil de leurs expériences au sein d’associations présentes sur le campus, d’événements auxquels ils participent, de rencontres avec des entrepreneurs…
L’École a une présence permanente à Berkeley par le biais de l’EDHEC America dont la directrice est à la disposition des étudiants toute l’année, en particulier pour organiser des activités avec les Alumni sur place dans la baie de San Fransisco.
Tout en se construisant leur propre trajectoire professionnelle, les étudiants de GETT se côtoient bien évidemment. Ils profitent ensemble sans contrainte de cette expérience de vie et partagent des moments de convivialité qui font aussi la marque du programme.
Que font les diplômés une fois le programme GETT achevé ?
L.C. Les trois promotions de diplômés qui sont sorties du programme GETT ont eu accès, de par la nature et la construction même du programme, à des employeurs et des postes à haute teneur internationale. Quand on vit ce concentré d’international avec des immersions longues dans trois pays en deux ans, sans compter l’expérience de la césure, souvent réalisée à l’étranger, le CV attire forcément les recruteurs du monde entier.
Pour vous donner des précisions sur les secteurs d’activité, la finance — pour laquelle l’expertise de l’EDHEC est très largement reconnue — est l’un des débouchés les plus naturels après GETT, que ce soit en fusion acquisitions, venture capital, corporate finance, asset management, corporate venture… Les entreprises de la tech au sens large embauchent aussi de nombreux diplômés du programme GETT, aussi bien de grands groupes (Amazon, Google, Microsoft, Paypal, Ubisoft…) que des start ups ou scale ups (Lime, Malt, Vestiaire Collective). L’entrepreneuriat aussi concerne une partie de nos diplômés, tout comme le conseil (chez Bane, Wavestone…) ou encore le luxe (Chanel…).
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Témoignage : le projet développé par Maximilien Wundermann, accompagné et primé par Berkeley
« Voyager a probablement été l’aspect le plus stimulant et le plus gratifiant du Master in Management GETT. J’ai vécu un véritable choc culturel en Corée du Sud. C’était si différent de la culture européenne que cela m’a obligé à sortir de ma zone de confort. À Berkeley, je me suis rapidement immergé dans l’écosystème entrepreneurial. J’ai découvert de nouveaux domaines d’études comme les crypto-monnaies. J’ai eu la chance de pouvoir lancer un projet de start-up en tant qu’étudiant. Mon cofondateur et moi avons été accompagnés de A à Z. Notre projet a même reçu deux prix de 5 000 $ chacun de la part de Berkeley, Haas School of Business. Nous avons eu l’opportunité de rejoindre SkyDeck, un accélérateur performant et prestigieux permettant aux startups de se lancer et de se développer. Nous étions constamment en train de présenter notre projet. C’était tout simplement une expérience merveilleuse ! »