Major Prépa > Grandes Écoles > Écoles de commerce > NEOMA, l’école pour les (futurs) entrepreneurs !

Qui n’a pas envie d’être à la tête de sa propre entreprise ? D’après une étude menée par Opinionway, 52% des jeunes rêvent de lancer leur affaire. Près d’un sur cinq serait même déjà passé à l’acte ! Parmi les étudiants en école de commerce, on peut même parier sur le fait que ce chiffre soit encore plus élevé. Que peuvent faire les Grandes Écoles pour accompagner le mouvement ? Éclairages fournis par NEOMA.
Lancer une entreprise, le rêve d’une génération
Créer son entreprise, c’est un peu comme vouloir faire un double-diplôme après sa prépa en entrant en école de commerce. Très attirant, mais très exigeant ! Si les médias ont tissé des relations d’amour avec les entrepreneurs, érigés en véritable stars de la tech, la réalité opérationnelle de l’aventure est toute autre.
Tu as peut-être été inspiré par les communications sur les réseaux sociaux de gourous de l’entrepreneuriat, souvent adeptes de dropshipping (et parfois reconvertis en revendeurs de NFT), et (presque) toujours en vacances dans des lieux paradisiaques. Or, pour bâtir une belle entreprise, rien de mieux que l’huile de coude, mais surtout de l’accompagnement intelligent !
NEOMA, ou comment créer un vrai cercle vertueux entrepreneurial
Face aux problématiques rencontrées par les entrepreneurs qui veulent réussir, NEOMA a tout prévu ! Depuis la création de son premier incubateur à Rouen en 2010, l’école a procédé à une véritable intégration verticale de ses dispositifs d’accompagnement, de l’idéation à l’accélération, en passant par l’incubation.
Avant de créer son entreprise, encore faut-il savoir quelle aventure poursuivre. Afin de permettre aux étudiants de se baser sur des idées concrètes et réalisables, NEOMA propose de multiples phases d’idéation au sein des programmes. Les Néomiens peuvent participer à des cours dédiés à l’entrepreneuriat, des hackathons ou encore assister à des conférences avec des entrepreneurs (alumni ou non !)
Pour Denis Gallot, qui dirige les activités entrepreneuriales de NEOMA, l’école doit permettre “la création d’idées originales basées sur des vrais besoins avec une taille économique qui les rende viables”.
Cette viabilité des projets n’est pas que projetée. Au-delà du démarrage de ces entreprises, NEOMA assure également l’accélération de ces projets pour les accompagner dans la durée. L’école possède deux grandes spécialisations : la mobilité à Rouen et l’éducation à Reims. Le rôle de ces structures est de permettre à ces startups de se métamorphoser en véritables entreprises d’ampleur, capables de réaliser plusieurs millions de chiffre d’affaires et de créer énormément d’emplois, à l’image de toutes les réussites Made in NEOMA citées en fin d’article.
Ce que l’on trouve à NEOMA et pas ailleurs
Au contraire de nombreuses Grandes Écoles qui copient et collent leur stratégie entrepreneuriale sur un leader de marché, NEOMA a élaboré sa propre recette pour lancer les entreprises de ses étudiants. Riche de 12 années d’expérience et de collecte des besoins des étudiants, Denis Gallot met en avant trois challenges majeurs identifiés auprès des étudiants :
- La communication entre les profils managers et ingénieurs ou développeurs ;
- La constitution d’équipes complémentaires aptes à exceller dans tous les domaines (business, technologie, organisation, design, etc.) ;
- La possibilité de continuer à travailler sur son projet tout en étant en échange à l’étranger.
Cette volonté de proposer un accompagnement inédit se décline donc en trois dispositifs majeurs.
Le premier d’entre eux est le WebLab. Destiné à améliorer les compétences technologiques et informatiques des étudiants NEOMA à travers des initiations au codage, cette initiative a été élargie à tous à travers la création de la NEOMA Coding School, qui a formé 2 800 étudiants l’an passé !
Deuxième rouage majeur de l’entrepreneuriat Made in NEOMA, The Spot. Pour Denis Gallot, il s’agit d’un véritable “Meetic de l’entrepreneuriat” qui met en relation des étudiants intéressés par un projet entrepreneurial avec des équipes encore incomplètes.
Enfin, l’international n’est pas qu’un cas d’étude pour les créateurs d’entreprises NEOMA. Le dispositif Global Incubators (auparavant Entrepreneurs Across Borders) leur permet d’accéder à un réseau d’incubateurs à l’international :
- Berkeley University (US)
- Carleton University (Canada)
- Laval (Canada)
- FGV (Findaçao Getulio Vargas – Brésil)
- Deakin (Australie)
- DCU (Dublin City University – Irlande)
- Nankai university (Chine)
- Hong-Kong Baptist University (Chine)
- Iscae (Maroc)
- Shanghai Jiao Tong (Chine)
- Brock University (Canada)
- IIM Calcutta (Inde)
- United Arab Emirates University
Parmi les étudiants qui ont pu en profiter figurent les équipes fondatrices de PicMe (Berkeley), So FAR (Deakin), Ecosign (Laval) et Alloccasions (Berkeley).
NEOMA ne se limite pas à ces dispositifs. L’école n’hésite pas à mouiller le maillot quand il s’agit d’aider des futurs leaders à émerger. Pour faire face à certaines dépenses d’exploitation, l’incubateur de NEOMA n’a pas hésité à financer des campagnes de relations presse, de référencement payant ou de construction de business plan pour la pépite QuiToque. Bingo, en 2017, la startup a livré 3 millions de repas et se fait repérer par Carrefour, qui a racheté 70% du capital de la startup en 2018.
Les grandes réussites de la communauté NEOMA
Au-delà de l’exemple de QuiToque, de très nombreuses entreprises ont été lancées par des diplômés de l’école. On y trouve des noms que vous connaissez… ou connaitrez !
Vestiaire Collective (e-commerce) : le premier site de dépôt-vente en ligne consacré au luxe et à la mode d’occasion a été cofondé par Fanny Moizant, diplômée du PGE en 2001. Depuis une levée de fonds de 178 millions d’euros en juin 2021 menée par le leader français Kering, Vestiaire Collective fait partie du cercle des licornes françaises !
A/B Tasty (publicité) : l’essor des plat eformes digitales a mis au centre du jeu l’expérience utilisateur. Pour l’optimiser, Alix de Sagazan, diplômée du PGE de NEOMA en 2007 a lancé A/B Tasty un an après sa diplomation. Initialement sous forme d’agence conseillant ses clients dans leur collecte de données Analytics, la société créé en 2012 une solution permettant aux créateurs de sites Internet de tester plusieurs versions du même contenu. C’est l’A/B Testing ! A/B Tasty a opéré l’une des plus grandes levées de fonds en France en 2017 avec 16 millions d’euros collectés auprès de Korelya (le fonds de Fleur Pellerin, ancienne Ministre déléguée au Numérique) et de Partech Ventures.
Seraphine (mode) : passée par l’univers de la publicité chez Ogilvy, Cécile Reinaud fonde en 2002 Séraphine, une marque de vêtements de grossesse. Rendue célèbre en 2013 lorsque la duchesse de Cambridge Kate Middleton arbore ses créations sur la photo officielle publiée après la naissance du prince George, Seraphine se trouve rapidement en rupture de stock ! Le spécialiste de la maternité est cédé en 2020 pour la bagatelle de 50 millions de livres sterling. Cécile Reinaud décide dès lors de se consacrer à l’entrepreneuriat féminin dans les pays en développement.
Homa Games (gaming) : Daniel Nathan, diplômé de NEOMA en 2013, a toujours eu la fibre entrepreneuriale. Dès sa diplomation, il crée une entreprise d’optimisation des campagnes marketing pour les créateurs d’applications de gaming. Suite à ses succès, il décide en 2017 de ne plus servir les mastodontes du secteur… mais d’en devenir un ! Après une levée en amorçage de 12,5 millions d’euros en février 2021, elle récidive à l’automne en levant 50 millions de dollars ! Désormais, Homa revendique plus de 500 millions de téléchargements.
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