[EXCLUSIF] À compter de la rentrée prochaine, les étudiants boursiers d’IMT Business School s’acquitteront de 50% des frais de scolarité, soit 4 500€/an et pourront accéder à des prêts sans caution, que les banques réservent aux écoles affichant les meilleurs taux d’employabilité. Pourquoi la business school la moins chère et la plus rentable du marché pour ses étudiants fait-elle évoluer l’important dispositif d’accompagnement à la réussite qu’elle réserve aux boursiers ? Son directeur, Herbert Castéran, nous livre l’exclusivité des explications avant d’adresser prochainement un message directement aux 1 849 prépas inscrits cette année (+5,2% de candidats)…
Major Prépa. Quel était le tarif en vigueur jusqu’ici pour le PGE d’IMT Business Schoool et de quels dispositifs bénéficiaient les boursiers?
Herbert Casteran. Jusqu’à présent, le tarif appliqué au Programme Grande Ecole se déclinait en trois paliers, selon les profils d’étudiants : le taux plein, à 9 000€ par an en 2025, soit le tarif le moins cher de l’ensemble des écoles post-prépa ; le tarif intermédiaire, à 5 700€ par an, pour les non boursiers dont les ressources dépassent de moins de 5 700€ le plafond fixé pour l’attribution des bourses ; la gratuité totale de la scolarité pour les étudiants boursiers, quel que soit leur échelon.
IMT Business School recense entre 50 et 60% d’étudiants boursiers au sein de son PGE. Ce dispositif tarifaire, en vigueur depuis plusieurs années, revenait donc à offrir l’équivalent de 3 millions d’euros de frais de scolarité. Nous faisons par ailleurs fonctionner en parallèle un second dispositif d’aide destiné à soutenir nos étudiants rencontrant des incidents de vie : des bourses exceptionnelles peuvent être attribuées en cas de changement de situation engendrant des complexités (maladie, difficultés familiales…).
Les frais de scolarité d’IMT Business School passent à 4 500€ par an pour les boursiers
M.P. Pourquoi faire évoluer ce dispositif tarifaire qui semble on ne peut plus favorable aux boursiers ?
H.C. Proposer la gratuité totale de la scolarité s’est progressivement avéré être une fausse bonne idée. Deux types de problèmes sont apparus. D’abord, l’engagement des étudiants boursiers dans la vie académique et associative de l’école s’est révélé significativement moins important que celui des non boursiers. Comme si ce service, devenu gratuit, perdait de sa valeur, ce qui est problématique pour l’école, mais surtout pour les étudiants eux-mêmes, souvent au prises avec des difficultés académiques. D’autre part, le delta croissant entre les tarifs pratiqués pour les boursiers et les non boursiers devenait source de tensions, avec une cohésion moins forte au sein des promotions entre les étudiants qui payaient et ceux qui ne payaient pas.
Ajoutons à cela que les étudiants socialement en difficulté, boursiers ou non, disposent de ressources qui ne permettent pas toujours de couvrir leurs frais de vie et doivent souvent assurer un complément de revenu en prenant un job à côté de leurs études. Il est moins évident pour eux de solliciter des prêts bancaires, ils ont moins connaissance des conditions et des process pour le faire, et sont donc ceux qui travaillent le plus en dehors des cours. On se trouvait finalement dans la situation paradoxale d’avoir proposé une solution apparemment idéale, mais qui s’est révélée avoir des effets délétères importants. À nous de changer les choses sans quoi nous risquions de voir les situations individuelles s’aggraver.
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M.P. Les boursiers doivent en priorité trouver le moyen de financer leur scolarité…
H.C. Le nœud gordien est en effet la capacité à se financer. Nous avons engagé des négociations avec plusieurs réseaux de banques pour fixer des conditions d’accès aux prêts les plus favorables possibles pour nos étudiants. Nous avons signé une convention avec BNP Paribas, qui s’engage à ne demander aucune caution aux étudiants d’IMT Business School. Les prêts qui leur seront proposés peuvent aller jusqu’à 25 000€ à un taux de 0,99% (hors assurance), sans frais de dossier et avec la possibilité de rembourser sur 8 ans après la diplomation.
Étudier à IMT Business School suffit pour voir sa demande de prêt étudiée par BNP Paribas sans justifier de caution. C’est la marque d’une grande confiance dans l’excellent niveau d’employabilité de nos diplômés. Aucune banque ne prendrait ce risque là sans s’être assurée de ce point. Je suis fier de voir ainsi l’école rejoindre le club de confiance formé par une poignée de business schools offrant accès à des prêts sans caution. À une exception près, ce sont celles du top 6. D’autres annonces sont attendues avec d’autres banques pour proposer des offres complémentaires.
Aucune caution ne sera demandée aux étudiants boursiers d’IMT Business School qui solliciteront un prêt auprès de BNP Paribas
M.P. Quels sont les avantages pour les boursiers à désormais régler des frais de scolarité ?
H.C. Cela faisait un moment que le diagnostic était posé et partagé en interne : malgré le paradoxe apparent, payer ses études est véritablement un facteur de réussite. Nous faisons le constat qu’une politique sociale inclusive n’est pas forcément synonyme de gratuité, voir est antinomique avec le succès académique. La nouvelle grille tarifaire réduit les disparités entre étudiants et renforce la perception de la valeur du diplôme. Cela engage davantage individuellement, et c’est aussi une fierté pour nos étudiants d’être ainsi des contributeurs positifs à la vie de l’école.
IMT Business School est une institution publique qui n’a pas vocation à dégager de l’excédent. Tout euro gagné est donc un euro réinvesti, et réinvesti pour nos étudiants. Nous sommes d’ailleurs la 5e business school de France en termes de rapport budget/étudiant. Alors que, rappelons-le, les 9 000€ de frais annuels pour les non boursiers ne couvrent pas l’intégralité des coûts par étudiant, et que la qualité réelle dépasse de loin le tarif affiché. On peut le mesurer en observant l’attractivité des diplômés IMT Business School sur le marché. Le Financial Times le souligne chaque année via son indicateur “value for money” : nous sommes la Grande École à la plus forte valeur ajoutée. Ces évolutions ne changent pas le calcul : investir dans le PGE d’IMT Business School est une opération qui reste très favorable aux étudiants.
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M.P. Concrètement, combien vont coûter les trois années de PGE aux étudiants boursiers d’IMT Business School en 2025 ?
H.C. Les droits de scolarité pour les étudiants boursiers sont de 4 500€ par année de PGE, soit 13 500€ au total s’ils n’optent pas pour l’alternance, un format sur lequel nous travaillons actuellement pour lever l’autocensure encore à l’œuvre chez certains profils. Ceux qui auront validé l’emprunt de 25 000€ négocié avec BNP Paribas disposeront donc de 11 500€ pour leurs frais de vie en plus du montant de leur bourse, ce qui leur permettra, nous l’espérons, de faire face aux dépenses du quotidien sans avoir à chercher de job étudiant, et de se concentrer ainsi pleinement sur leur réussite académique et leur investissement au sein de la vie étudiante de l’école. L’offre de logements étudiants accessibles directement sur le campus d’IMT Business School permet aussi de réduire les frais de vie.
Même si “comparaison n’est pas raison”, en observant ce qui se fait ailleurs, nous constatons que proposer des droits de scolarité à 4 500€/an pour les boursiers nous positionne comme l’une des business schools les plus avantageuses pour eux, surtout si l’on associe à ce tarif très limité une offre de prêt sans caution et le dispositif d’accompagnement étroit qui singularise IMT Business School.
Voir aussi. Dimitri : “Je suis étudiant à IMT Business School pendant 24h” [VIDÉO]
