Après une classe préparatoire littéraire A/L ou LSH (lettres et sciences sociales), il n’est pas toujours facile d’envisager la suite. Pourtant, il existe de nombreuses options pour poursuivre tes études ou entamer une carrière professionnelle. La plupart du temps, l’admission se fait au niveau L3 ou M1 si tu as khûbé. Voici quelques possibilités pour que tu puisses envisager sereinement l’après-prépa !
Intégrer une grande école
Intégrer une grande école via la BEL
Évidemment, ce pour quoi on t’a préparé·e toute l’année, ce sont les grandes écoles. C’est la voie principale après une classe préparatoire A/L. Par la voie BEL, tu as également la possibilité de t’inscrire au concours d’une quinzaine d’écoles privées. Les plus connues étant les Instituts d’études politiques d’Aix-en-Provence, de Lille et de Saint-Germain-en-Laye. Ces écoles permettent d’exercer des professions diverses, allant du journalisme aux affaires publiques, en passant par l’édition et les milieux culturels.
Tu peux aussi intégrer l’ISMaPP, une école privée qui forme au management public et politique. Les écoles de commerce sont également une option souvent négligée. Elles permettent d’accéder aux métiers de la finance ou du management, voire de la culture.
Si tu recherches l’école de commerce qui te correspond le mieux, c’est juste ici !
Si tu souhaites intégrer l’armée, l’école militaire de Saint-Cyr recrute par la voie BEL ses futurs officiers. Éloi, entré major à Saint-Cyr après une prépa littéraire, t’en dit plus sur cette voie particulière grâce à son témoignage et ses conseils.
L’École nationale des chartes forme de futurs historiens et l’École du Louvre, des historiens de l’art. Pour en savoir plus sur ces débouchés, n’hésite pas à consulter notre article sur le sujet juste ici !
Intégrer une grande école par un concours
Si tu n’as pas obtenu l’École normale supérieure (ENS) de Lyon, d’Ulm ou de Paris-Saclay, tu peux viser l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). L’admission se fait généralement par un concours sélectif.
Tu peux également tenter le concours de Sciences Po Paris, qui propose des recrutements en bac+3 ou en master si tu as khûbé. Par le biais de ce concours, tu peux intégrer des masters de recherches dans différents domaines, mais également des masters professionnalisants. Ces écoles demandent en général de constituer un dossier avec une épreuve écrite, qui permet ensuite d’accéder à un oral.
Il ne faut pas oublier de constituer son dossier au cours de l’année de prépa. Pour certaines de ces écoles, notamment Sciences Po, les admissions commencent dès le mois de décembre.
Des filières plus générales
Aller à l’université
Tu peux choisir de t’inscrire à l’université pour poursuivre tes études en lettres, en sciences humaines, en sciences sociales ou dans d’autres disciplines connexes. Habituellement, les étudiants de prépa sont inscrits à la faculté en parallèle. Tu peux choisir de rester dans la même faculté ou de faire un transfert de dossier sortant pour t’inscrire dans une autre université de ton choix.
Tu peux obtenir une licence, puis poursuivre avec un master et éventuellement un doctorat si tu souhaites t’engager dans la recherche universitaire. Si tu as khûbé et que tu veux intégrer un master, tu dois passer par la plate-forme gouvernementale MonMaster. Elle te permet de te renseigner sur tous les masters existants et de postuler à ceux qui t’intéressent.
Étudier à l’étranger
Tu peux envisager de continuer tes études à l’étranger, en t’inscrivant dans une université étrangère ou en participant à un programme d’échange de type Erasmus, pour un semestre. Cela peut t’offrir une expérience internationale enrichissante et élargir tes perspectives académiques et culturelles pour la suite.
De plus, une telle expérience est fortement valorisée par les employeurs. Le gouvernement prévoit un programme d’aides spécialement pour les étudiants qui souhaitent partir à l’étranger.
Préparer les concours de la fonction publique
Si tu es intéressé·e par une carrière dans la fonction publique, tu peux préparer les concours administratifs (comme le concours de l’INSP, anciennement l’École nationale d’administration, ou ENA) ou d’autres concours permettant d’accéder à des postes dans l’administration, la diplomatie, etc.
Si tu as suivi une option langue dans ta prépa, tu peux passer les concours des écoles de traduction et d’interprétation comme l’ESIT ou l’ISIT. Par le biais de ces écoles, tu peux être amené·e à travailler partout en Europe.
Les domaines culturels et l’enseignement
Métiers de la culture et de la communication
Tes compétences en littérature, en analyse et en rédaction peuvent t’ouvrir des portes dans le secteur de la culture et de la communication. Tu peux envisager une carrière dans l’édition, le journalisme, les médias, le cinéma, le théâtre, les musées, etc.
Pour cela, il existe de nombreuses écoles de journalisme qui apprécient beaucoup les profils de préparationnaires littéraires, comme le Celsa, le CUEJ, l’EJCAM, etc.
Métiers de l’enseignement
Si tu es passionné·e par la transmission des connaissances, tu peux t’orienter vers une carrière dans l’enseignement. Tu peux préparer les concours de l’enseignement (Capes, agrégation) pour devenir professeur·e dans le secondaire, ou poursuivre des études pour enseigner à l’université.
Pour cela, tu peux intégrer des masters Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF), via la plate-forme MonMaster, dans le cadre de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation. Tu trouveras dans cet article, le témoignage d’une ancienne khâgneuse qui a choisi de poursuivre son cursus en master MEEF pour devenir professeure de lettres.
Pour finir, il est important de réfléchir à tes intérêts, à tes compétences et surtout à tes aspirations personnelles avant de prendre une décision. Pour t’aiguiller, n’hésite pas à consulter des conseillers d’orientation, des professeurs ainsi que nos articles du pôle littéraire qui peuvent te fournir des informations et des conseils spécifiques en fonction de ta situation et de tes envies.
