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Salut à toi, étudiant en prépa ECT/ECP ! Je te propose aujourd’hui un article sur la manière d’aborder l’épreuve de management science de gestion au concours pour l’année prochaine. Matière très importante pour les préparationnaires de la filière ECT/ECP, elle nécessite non seulement une très bonne maîtrise de son cours, mais également la mise en place de certains automatismes. Dans cet article, je vous partage des informations sur cette épreuve et les attentes également qu’ont les membre du jury via les rapports qu’ils émettent.

Bonne lecture !

Gérez au mieux votre temps

La gestion du temps est l’une des difficultés majeures des études de cas du concours. Suivant la banque d’épreuves, les dossiers peuvent s’avérer de longueur et de difficulté inégales, ce qui ne facilitent pas l’appréciation du temps à accorder à chacun d’eux.

Avant de commencer à traiter le sujet, il est donc indispensable de lire rapidement l’ensemble des questions des différents dossiers afin d’évaluer le temps maximum à consacrer à chacun de ces derniers. Cette étape préalable est d’autant plus importante qu’il faut absolument chercher à couvrir l’intégralité des questions.

Votre but doit donc être de couvrir le maximum de questions en un minimum de temps, et même si cela vous conduit à ne pas les traiter de manière aussi approfondie et détaillée que vous le voudriez. C’est un bon moyen de gagner du temps lors d’une étude de cas et de ne pas multiplier les lectures des mêmes annexes à chaque nouvelle question du même dossier.

Cela implique que vous ayez déjà identifié le type d’information à chercher avant de vous plonger dans la lecture des annexes, c’est-à-dire que vous ayez déjà lu les différentes questions et que vous ayez réfléchit au moyen de structurer votre réponse (grille d’analyse à compléter, éléments nécessaires au calcul demandé, etc.).

Ainsi, en une seule lecture attentive, vous pouvez récupérer ou, au moins, repérer clairement les différentes informations pertinentes à en extraire.

Répondez aux questions posées

Afin de limiter les risques de hors sujet il est également nécessaire de prendre le temps de définir systématiquement, sur sa copie, les concepts clés de chaque question posée. Non seulement cela correspond à une attente forte des jurys de la BCE, mais cela vous obligera, avant de vous lancer dans une réponse, à réfléchir au sens précis des termes employés et, donc, au sens exact de la question posée. De plus, ce type de rappel peut également vous aider à trouver des idées pertinentes pour augmenter et/ou structurer votre réponse.

Souvent, les dossiers sont annoncés comme indépendants, ce qui normalement, devrait impliquer qu’ils peuvent être abordés dans l’ordre de votre choix.

Toutefois, pour des raisons logiques, le premier dossier porte systématiquement sur le contexte et les choix stratégiques de l’entreprise étudiée. À ce titre, il semble indispensable de commencer par ce dossier afin d’identifier le cadre spécifique dans lequel doit s’inscrire votre réflexion. En effet, la pertinence des réponses que vous apporterez aux questions des dossiers suivants (interprétation de vos calculs, actions proposées, évaluation des alternatives, etc.) sera nécessairement évaluée au regard de leur adéquation aux caractéristiques propres à l’entreprise étudiée.

Contextualisez vos réponses

Après la gestion du temps, la seconde difficulté majeure des études de cas est de bien comprendre qu’on vous demande d’appliquer vos connaissances à un cas particulier. En conséquence, toutes vos analyses et l’interprétation des résultats de vos calculs, doivent se faire au regard du contexte particulier dans lequel se trouve l’entreprise. Comme son nom l’indique, une “étude de cas” est une étude du cas particulier d’une entreprise. Il ne s’agit donc pas d’y appliquer mécaniquement vos connaissances générales mais de faire preuve de votre capacité à mobiliser et adapter vos connaissances dans la perspective de résoudre les problèmes de gestion d’une entreprise spécifique.

Justifiez vos réponses

Par ailleurs, l’évaluation des réponses à des questions calculatoires ne se fait pas à partir du résultat figurant sur votre copie mais en fonction de la rigueur dans le choix de la technique calculatoire utilisée, de la clarté de la justification du résultat obtenu et, surtout, de la pertinence de l’interprétation de ce résultat, au regard du contexte. En conséquence un calcul faux vous fera perdre moins de points qu’une mauvaise ou une absence d’analyse de celui-ci.

La référence aux auteurs pour appuyer ses argumentations ou justifier ses conclusions est la bienvenue. Toutefois, bien entendu, il convient de veiller à ne mobiliser que des références théoriques en rapport avec les questions posées.

Il peut s’avérer particulièrement contre-productif de chercher à faire l’étalage de connaissances théoriques inadaptées sans rapport avec la question traitée car cela ne fait que démontrer que vous n’en maîtrisez ni le sens, ni la portée.

Soyez clair

Lors du traitement d’une question, vous n’avez absolument pas le temps de rédiger votre réponse au brouillon pour la recopier ensuite. Votre brouillon doit donc uniquement servir à organiser et structurer sous forme de tirets ou de schémas vos idées. En conséquence, vous devez rédiger directement au propre mais en prenant le temps de réfléchir à la tournure de vos phrases (phrases courtes, ne contenant qu’une seule idée, terminées par un point suivi d’une majuscule au début de la suivante, avec un saut de ligne quand vous abordez une nouvelle étape de votre raisonnement) et en étant très attentifs au sens précis des termes employés et à votre orthographe.

Conclusion

La meilleur manière de progresser c’est de s’entraîner, entraînez-vous donc régulièrement à formuler des réponses concises et précises à travers les DS, les exercices à la maison, les khôlles, etc. Développez vos qualités rédactionnelles grâce aux travaux écrits des diverses matières (culture générale, économie/droit, etc.). 

Bon courage !