L’épreuve de Management-Gestion HEC est mythique, mais elle contient son lot de difficultés qu’il faut savoir repérer pour mieux les surmonter. Tu trouveras dans cet article l’analyse du sujet de l’épreuve.
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L’analyse du sujet Management-Gestion HEC 2025
L’épreuve phare des préparationnaires ECT est enfin terminée. L’épreuve de Management HEC est sans doute l’une des plus importantes pour un candidat de la voie technologique. Le sujet de 2025 semble classique, avec néanmoins quelques points intéressants, notamment dans le dossier 2, sur lesquels nous allons revenir.
Dossier 1 : Analyse de l’environnement
Comme souvent, l’épreuve de Management HEC débute par une analyse stratégique de l’entreprise (ici, CONSCIOUS). Il s’agit, comme chaque année, d’analyser l’environnement dans lequel elle évolue et de montrer la pertinence des choix stratégiques (actuels ou futurs) au regard de cet environnement.
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Question 1.1 : Cette question n’a rien de particulièrement original, mais sa formulation (« différentes dimensions stratégiques ») a pu surprendre. Il fallait ici identifier le positionnement de l’entreprise, ses éléments de différenciation, etc. La difficulté résidait dans la justification de la pertinence de ces choix par rapport au secteur d’activité.
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Question 1.2 : Première question réellement non classique, avec la mention de « l’écosystème d’affaires », un terme peu fréquent dans les sujets de management. Cela peut s’apparenter aux parties prenantes. Encore une fois, la formulation pouvait piéger certains candidats : la définition des termes techniques était bien entendu attendue.
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Question 1.3 : On mobilisait ici des connaissances théoriques vues en cours, notamment le canevas stratégique ainsi que la théorie de l’océan bleu et rouge de Kim et Mauborgne. Une question abordable si le cours avait été bien maîtrisé. La principale difficulté était de faire le lien entre le canevas stratégique et l’océan bleu/rouge.
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Question 1.4 : Question très classique portant sur la RSE de l’entreprise. Réponse-type attendue : définition + application à l’entreprise + lien avec la marque employeur. Une simple lecture des documents suffisait pour bien répondre.
Dossier 2 : Analyse stratégique
Un dossier davantage orienté vers les choix stratégiques : marketing, communication, distribution… Encore du classique, mais avec quelques subtilités.
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Question 2.1 : Rien de particulier ici. Il suffisait de bien lire les documents. Aucun terme technique à définir, donc pas nécessairement de connaissances de cours à mobiliser. Ceux qui ont su mobiliser des théories marketing pouvaient cependant se démarquer.
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Question 2.2 : Il fallait absolument définir le marketing d’influence. La question demandait aussi de citer les indicateurs associés. Il était donc nécessaire de bien connaître son cours (taux d’engagement, CPM, taux de clic, etc.). Le document 8 donnait cependant quelques pistes pour les candidats moins sûrs d’eux.
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Question 2.3 : Question piégeuse car elle semblait descriptive, mais nécessitait en réalité de qualifier précisément le type de communication utilisé (communication institutionnelle ? marque employeur ? etc.). Il ne fallait donc pas se contenter de décrire, mais bien analyser et nommer la stratégie utilisée.
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Question 2.4 : Une question très classique. Il fallait d’abord définir la politique de distribution, puis identifier le type de distribution utilisé (intensive, sélective, exclusive) et justifier sa pertinence au regard des choix stratégiques de l’entreprise.
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Question 2.5 : Là encore, définition obligatoire du réseau social d’entreprise, avant d’en analyser l’intérêt stratégique. Une question classique mais qui pouvait être traitée efficacement avec un bon cours.
Dossier 3 : La comptabilité
Le dossier souvent le plus redouté… Et cette année, après deux sujets centrés sur le Fonds de roulement net, les concepteurs ont choisi d’évaluer d’autres compétences : coût complet et prévisions.
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Question 3.1 : Une prévision linéaire, méthode souvent négligée par les candidats car technique et longue. Il fallait aussi manipuler les données (prix TTC vs HT, réduction de 10%). Une question techniquement exigeante, mais faisable pour les candidats bien préparés.
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Question 3.2 : Même constat : la méthode ABC n’est pas la plus complexe mais elle est peu travaillée par les candidats. Il s’agissait de retrouver le coût de revient d’un produit. Pas de piège, mais une bonne maîtrise des étapes du calcul était indispensable.
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Questions 3.3 et 3.4 : Des questions plus accessibles. L’analyse de la tarification et de la structure financière demandait une lecture attentive des documents et l’utilisation des ratios classiques (FRNG, BFR, trésorerie). Il ne fallait pas oublier de définir le crowdfunding et de faire le lien avec les ressources financières de l’entreprise.
Un sujet dans la continuité des années précédentes, avec des questions classiques malgré des formulations parfois nouvelles. On peut noter l’absence d’un diagnostic externe avec les méthodes PESTEL et les 5 forces de Porter, qui sont généralement présentes. Le dossier de comptabilité était sans doute le plus difficile, mais restait accessible pour ceux ayant bien révisé. Peu de questions de cours « pures », ce qui laissait une opportunité pour les moins assidus d’aller chercher une bonne voire très bonne note avec une bonne gestion des documents.