Salut à toi, étudiant ou futur étudiant en classe préparatoire ECT/ECP ! Je te propose aujourd’hui de découvrir la première partie de ce qu’il faut savoir en Management Science de Gestion avant d’aborder sa première année de prépa. En effet, il est important de maitriser ce qui a été vue en première et terminale STMG afin de commencer sa première année de prépa ECT/ECP sur de bonne base. Ainsi, nous allons voir dans cet article d’une manière très globale ce qui vous servira concernant vos cours en STMG.
Bonne lecture !
Une entreprise a 5 composantes fondamentales :
Les trois premières sont structurées en fonction d’un ordre hiérarchique :
- Le sommet stratégique : il prend des décisions stratégiques (elles concernent le rapport de l’entreprise avec son environnement, elles sont rares, elles ont un impact à long terme et concernent l’ensemble de l’entreprise). Ils assurent l’efficacité de l’organisation conformément aux objectifs assignés par les actionnaires.
- La ligne hiérarchique : c’est un cadre qui applique les décisions stratégiques en prenant des décisions tactiques (elles ont une portée de moyen terme et elles concernent une partie de l’entreprise)
- Centre opérationnel : il s’agit des salariés qui produisent directement des biens et services vendus, sous l’autorité des cadres de la ligne hiérarchique. Ils prennent des décisions opérationnelles.
Ils existent deux autres sous-parties en dehors de la ligne d’autorité formelle :
- Les fonctions de support qui assurent un soutien indirect au reste de l’organisation (la comptabilité, la maintenance, etc…)
- La technostructure : Il s’agit d’ingénieurs du bureau des méthodes qui définissent les procédures à respecter par le centre opérationnel.
Les actionnaires cherchent un retour sur investissement (ils ont apporté le capital) selon deux logiques :
- Une rentabilité rapide en maximisant les dividendes.
- Une rentabilité à long terme en favorisant l’auto-financement qui permet d’assurer une croissance pérenne.
La stratégie de l’entreprise peut aussi prendre en compte les intérêts des différentes parties prenantes. Il s’agit d’une démarche de responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), en particulier vis à vis des salariés (égalité homme/femme) et du développement durable.
La gouvernance cherche à imposer la cohérence entre les intérêts des actionnaires et les décisions du sommet stratégique.
Le sommet stratégique agit selon plusieurs styles de direction, on distingue en particulier :
- Le management directif : les décisions sont centralisées, les subordonnés exercent peu de responsabilités et sont fortement contrôlés.
- Le management participatif : les décisions sont décentralisées, le sommet stratégique se borne à définir des objectifs à atteindre. Les subordonnés sont autonomes et on leur fait confiance.
Les processus de GRH étant longs, il faut anticiper les actions pour éviter les crises.
L’entreprise met en place une GPEC selon 4 étapes :
- Analyses des besoins futurs en RH (en fonction des objectifs désignés par le sommet stratégique et des évolutions de l’environnement).
- Évaluer les RH prévisibles (en fonction des départs à la retraite, des mutations, etc).
- Analyse des écarts entre les RH prévues et les besoins induits par la stratégie de l’entreprise.
- La mise en place d’actions internes (mobilité professionnelle, formation, promotion) et externes (recrutement, licenciement, etc).
La GRH nécessite la mise en place d’un dialogue social avec les syndicats, qui se fonde sur le projet de GPEC et sur le bilan social (ensemble de données sociales obligatoires pour les entreprises de plus de 300 salariés que l’entreprise doit publier chaque année)
Les besoins en GRH ne sont pas toujours satisfaits au sein de l’entreprise (ex : intérim, sous-traitance, etc)
Les avantages du recrutement interne :
- C’est un facteur de motivation si c’est une promotion.
- Rapidité de la sélection du candidat car il est déjà connu.
- Permet de recruter des candidats pour lesquels il n’existe aucune formation.
- Le candidat connaît déjà la culture de l’entreprise.
Les avantages du recrutement externe :
- Permet de renforcer la mixité des équipes.
- Permet d’obtenir des profils spécifiques.
- Pas besoin de formation préalable.
Bilan social : regroupe l’ensemble des données chiffrées permettant d’avoir une vision globale de la santé sociale d’une entreprise sur une période de 3 ans. Les entreprises de plus de 300 salariés doivent établir un bilan social chaque année.
- Il décrit l’emploi, les rémunérations, les conditions de sécurité, les conditions de travail, la formation, les relations professionnelles, etc.
- Il constitue un véritable instrument pour analyser les conditions sociales des salariés au sein de leur entreprise et d’avoir une vue d’ensemble sur les modifications qui se sont produites lors des trois années écoulées.
- Il permet également de dégager des pistes d’amélioration et de définir les actions à mener dans l’avenir. Ce document contributif est largement utilisé par les partenaires sociaux.
- Tout salarié peut accéder gratuitement au bilan social de son entreprise.
Le dialogue social se noue entre le patronat et les syndicats qui défendent les intérêts des salariés. Les accords signés sont des sources de droits qui s’imposent à l’ensemble des personnels concernés.
Les accords permettent de :
- Pacifier le climat social, les conflits dégradent la productivité atteignent l’image de marque (grève) ;
- Attirer les talents (ex : les femmes séduites par la lutte contre les discriminations sexuelles) ;
- Éviter le turn-over (nombre de personnes qui quittent l’entreprise).
RSE : responsabilité sociale de l’entreprise, prise en compte des aspects sociaux et environnementaux (donc des intérêts des différentes parties prenantes) dans la définition de la stratégie. Cela peut être mis en avant dans le marketing.
Nous allons voir prochainement la partie 2 de ce qu’il faut savoir en management avant d’aborder sa première année en prépa ECT d’ici là, je vous souhaite une bonne rentrée, et un bon courage dans votre travail.
A bientôt !
