Salut à toi, étudiant ou futur étudiant en classe préparatoire ECT/ECP ! Je te propose aujourd’hui de découvrir la deuxième partie de ce qu’il faut savoir en Management Science de Gestion avant d’aborder sa première année de prépa. En effet, il est important de maîtriser ce qui a été vu en première et terminale STMG afin de commencer ta première année de prépa ECT/ECP sur de bonnes bases.
Ainsi, nous allons voir dans cet article, d’une manière très globale, ce qui te servira concernant tes cours en management.
Bonne lecture !
La rémunération permet la motivation
L’effort individuel est valorisé par une rémunération variable. Ex. : la commission d’un.e commercial.e.
Le travail en équipe est valorisé par le partage d’une partie du profit. La participation est obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés. Elle est calculée selon une formule définie par la loi et est mise en réserve pour cinq ans pour obtenir des avantages fiscaux. L’intéressement est librement décidé par l’entreprise.
La motivation est facteur de performance et de fidélité (limitation du coût des embauches).
La motivation est aussi fondée sur des avantages en nature (ex. : crèche, concierge). Cela permet aux salariés de se concentrer sur leur travail.
Les facteurs de motivation qui ne passent pas par la rémunération
- La confiance mise dans ses subordonnés qui obtiennent des responsabilités et des marges de manœuvre.
- Le partage de valeurs qui permet un sentiment d’appartenance et favorise le travail en équipe.
- La reconnaissance du travail accompli qui peut aller jusqu’à l’obtention d’une promotion.
- La prise en compte des idées de ses subordonnés et la valorisation de ceux qui permettent d’améliorer la productivité.
- La garantie de bonnes conditions de travail et la recherche d’amélioration de celles-ci.
- La communication avec ses salariés pour les préparer à participer au changement et la proposition de formations qui maintiennent leur employabilité.
La stratégie
Détermination des objectifs de long terme, puis choix des modes d’action et d’allocation des ressources qui permettent d’atteindre les objectifs.
On distingue trois niveaux :
⮚ la stratégie globale : définition du périmètre de l’organisation et de la manière dont elle crée de la valeur, articulation des DAS entre eux ;
⮚ la stratégie de DAS (un couple produit-segment de marché, c’est une sous-partie de l’organisation qui a une autonomie de gestion) : l’identification des FCS qui répondent aux besoins d’un marché particulier, on peut définir une cohérence entre le DAS et la stratégie globale ;
⮚ la stratégie opérationnelle : mise en pratique des deux précédentes au niveau de chaque DAS.
Distinction entre finalité et objectif
⮚ La finalité : on distingue lucrative et non lucrative (l’organisation peut faire du profit, mais celui-ci n’est pas distribué à ses membres, il sert uniquement à atteindre l’objet social défini dans les statuts).
⮚ L’objectif : il tient compte de la finalité, il est défini dans le cadre de la stratégie.
Il existe trois stratégies globales de base
⮚ La spécialisation : on concentre l’ensemble de ses ressources sur un DAS unique, on crée des FCS pour obtenir un avantage concurrentiel.
⮚ La diversification : il s’agit de pénétrer de nouveaux DAS grâce à l’acquisition de savoir-faire et de nouveaux métiers.
⮚ L’intégration verticale : on fait le métier de son client ou de son fournisseur.
Les stratégies de DAS
⮚ La domination par les coûts : proposer un meilleur rapport qualité/prix et ainsi augmenter sa part de marché (le processus peut s’accélérer grâce aux économies d’échelle et à la courbe d’expérience).
⮚ La différenciation : proposer une offre dont la valeur perçue permet aux consommateurs d’accepter un prix supérieur à celui des concurrents, cela les empêche de comparer l’offre avec celle des concurrents.
La spécialisation
Elle est risquée et est efficace lorsque le marché est en croissance, car une augmentation des concurrents ne se traduit pas par une guerre des prix, ce qui permet à chacun de préserver ses marges. Lorsque le marché est mature ou en déclin (nouveaux substituts), la concurrence se fait à travers les prix : le marché devient moins rentable et la spécialisation plus risquée.
La diversification
Elle permet de compenser l’échec d’un DAS par la réussite d’un autre. Il s’agit donc d’une stratégie moins risquée, car la conjoncture n’est pas identique sur chaque marché (ex. : découplement de zones géographiques ou de technologies). On peut aussi exploiter un FCS d’un DAS dans un autre, ou amortir un coût fixe (ex. : la pub pour du parfum accroît la notoriété de toute une marque, innovation technologique…) sur différents DAS.
Elle permet aussi de profiter des opportunités sur de nouveaux marchés et donc de créer de nouvelles sources de profit. Elle nécessite souvent des investissements initiaux importants pour l’acquisition de FCS et de ressources requises par les nouveaux DAS.
Les différentes formes de diversifications
- Verticale : l’entreprise réalise en interne de nouvelles phases du processus de production et de distribution.
- Horizontale : l’entreprise propose des biens et des services connexes à ceux déjà proposés.
- Géographique : pénétrer de nouvelles régions.
- Redéploiement : abandon d’un DAS pour pénétrer un nouveau.
- Conglomérale : pénétrer des DAS sans liens économiques entre eux pour diminuer les risques, saisir des opportunités ou placer sa trésorerie.
Voilà, nous avons vu ensemble ce qu’il faut savoir en management avant d’aborder sa première année en prépa ECT. Je te souhaite une bonne rentrée et bon courage !
Pour voir ou revoir la partie 1, c’est ici !
À bientôt !