major écrits HEC 2022

Nous avons eu la chance d’échanger en live avec Ismail, élève en prépa ECT à Notre-Dame du Grandchamp, le jour même des résultats, quelques minutes après avoir appris qu’il était le major des écrits du concours HEC 2022 ! Moins d’une journée plus tard, la team Major-Prépa est ravie de vous faire découvrir son interview exclusive : son parcours, sa méthode de travail, sa réaction face à cette incroyable nouvelle… il nous raconte !

Salut Ismail, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

Salut ! Je m’appelle Ismail Ben Otmane, j’ai 20 ans. Après trois années au lycée Al Jabr de Casablanca au Maroc et l’obtention de mon baccalauréat STMG, j’ai fait une classe préparatoire ECT au lycée Notre-Dame du Grandchamp, à Versailles. J’ai fini 1er à HEC Paris à l’issue des épreuves écrites du concours.

Pourquoi as-tu choisi d’aller en prépa ECT ?

J’ai décidé d’aller en prépa dès la classe de 1ère. D’abord, j’aimais beaucoup les matières enseignées en STMG mais je ne savais pas trop quel métier je voulais exercer plus tard, la prépa me permettait de garder toutes les portes ouvertes tout en me donnant la chance d’intégrer des écoles très prestigieuses. J’ai aussi fait ce choix pour le challenge : j’avais envie de me dépasser et d’être dans un milieu stimulant intellectuellement. Le lycée Al Jabr envoie en plus chaque année plusieurs élèves de la filière STMG en prépa ECT et j’ai pu bénéficier de leurs témoignages positifs. Le jour des résultats Parcoursup, j’ai appris avec beaucoup de joie que mon vœu à Grandchamp avait été accepté. Intégrer une prépa a sincèrement été l’un de mes meilleurs choix académiques.

Quelles étaient tes notes pendant tes deux années de prépa ? Avais-tu des méthodes de travail particulières ?

Pendant mes deux années de prépa, j’ai eu de bonnes notes dans la plupart des matières mais j’ai continué à travailler. J’avais aussi un rang honorable aux concours blancs organisés par Grandchamp. Bien sûr, il m’arrivait comme tout le monde d’avoir des accidents dans certaines matières, ce qui m’a permis d’améliorer mes méthodes de travail au fur et à mesure et de prendre du recul.

En première année

J’ai eu besoin de quelques mois d’adaptation avant d’adopter des méthodes de travail efficaces. Je travaillais à peu près 4 heures les soirs de la semaine et 6 heures le samedi. Je ne travaillais presque jamais le dimanche matin pour me reposer car je dormais souvent tard en semaine.

En deuxième année

J’ai gardé exactement le même rythme, à la seule différence que j’ai commencé à faire 1 heure de langues vivantes tous les matins avant le début des cours. Pendant les vacances, je m’accordais 3 à 4 jours de repos complet avant de reprendre le travail à un rythme soutenu, environ 10 heures par jour. Évidemment, il y avait des jours où j’étais fatigué et où je ne respectais pas le planning que je m’étais fixé, mais le fait d’avoir gardé la même organisation pendant les deux années m’a véritablement permis de gagner en productivité et d’aborder sereinement les concours. Je focalisais mes efforts principalement sur les matières « fiables » comme les maths, le droit et les langues et je commençais toujours par les matières qui me plaisaient pour me motiver.

Matière par matière

En maths, pas de secret, j’apprenais rigoureusement mon cours et je faisais et refaisais des annales. En langues, je faisais principalement de la grammaire et du vocabulaire car la justesse de la langue est le principal critère d’évaluation. Les matières comme le management et l’économie-droit nécessitent, en plus de l’apprentissage du cours, des applications régulières pour gagner en rapidité et en précision.

Comment se sont passés tes concours de ton point de vue ?

Les épreuves Ecricome s’étaient plutôt bien passées ce qui m’avait mis en confiance. Cependant, j’étais légèrement déçu par mon concours BCE. J’ai eu le sentiment d’avoir sous performé par rapport à d’habitude. Je n’étais pas pleinement satisfait de ma contraction. En économie-droit et en langues, j’ai eu le sentiment d’avoir fait moins bien que d’habitude. Je me disais que l’admissibilité à HEC allait être difficile mais pas impossible, j’espérais quand même avoir une Parisienne.

Comment as-tu vécu tes résultats ? Est-ce que tu t’attendais à une telle performance ?

Quel soulagement et quelle surprise ! J’ai beaucoup stressé à l’approche des résultats mais mon admissibilité à l’ESSEC m’a rassuré. En voyant mon rang à HEC, je n’y ai pas cru. J’étais convaincu qu’il s’agissait d’un bug du site au début. Au-delà de la joie ressentie, j’ai eu le sentiment que les efforts fournis pendant ces deux années avaient fini par payer.

J’ai tout de suite appelé ma famille et mes proches pour leur annoncer la nouvelle. On ne s’attend pas du tout à un tel rang, surtout lorsqu’on est convaincu d’avoir raté quelques épreuves.

Comment appréhendes-tu les oraux désormais ?

La priorité est d’abord de convertir cette admissibilité en admission, donc pas de relâchement ! Je suis conscient qu’il ne sera pas facile de conserver le rang obtenu à l’issue des écrits mais je ferai de mon mieux.

En tous cas, je souhaite bon courage à tous les candidats. Croyez en vous et donnez tout ! J’espère vous croiser à Jouy à l’occasion des oraux.

Maintenant que les résultats d’admissibilité sont tombés, retrouve notre article regroupant tout ce qu’il faut savoir sur les oraux de concours 2022, ainsi que notre focus sur les oraux particuliers (CV projectif, oraux inversés…).