Major Prépa > Méthodologie > Comment optimiser sa deuxième année en prépa ?

La deuxième année en prépa est bien souvent comparée à un véritable sprint. Et pour cause, le programme, tout aussi dense qu’en première année mais à ingurgiter dans un laps de temps raccourci, peut rapidement faire figure de mission impossible. Dans cet article, Major-Prépa te propose une liste de méthodes et d’idées afin d’optimiser au mieux ton temps et tes efforts. Tu vas attaquer le plus sereinement possible cette deuxième année (et dernière, je l’espère pour toi) dans l’enfer (joyeux) de la classe préparatoire.
Nos conseils sur le plan académique
La régularité dans le travail, tu adopteras
Évidemment, tu le sais déjà, en prépa, la discipline et la régularité sont essentielles. Toutefois, cela s’avère d’autant plus vrai en deuxième année, tant il te faudra parvenir à assimiler les nouvelles connaissances tout en consolidant tes acquis.
Ainsi, pour cela, nous te conseillons notamment de te dégager des temps précisément consacrés aux révisions de notions clés et/ou qui te paraissent difficiles. En effet, dans le stress de la deuxième année, il n’est pas rare de faire passer au second rang des notions « basiques », mais pourtant essentielles, dont la méconnaissance pourrait ne pas pardonner le jour J.
« La thermodynamique (vue en première année est trop souvent oubliée ou mal maîtrisée). » Rapport du Jury 2022, Concours Central Supélec, filière PSI
« Les notions de première année sont trop souvent mal utilisées par des candidats. » Rapport du Jury 2022, Concours Central Supélec, filière PC
Une hiérarchisation cohérente, tu suivras
Tout d’abord, il est important de préciser qu’il n’y a pas de sous-matière en prépa. Effectivement, même les matières aux plus petits coefficients sont susceptibles de faire la différence le jour J entre le dernier admissible et le premier collé !
Toutefois, dans la mesure où toutes les matières ne pèsent pas le même poids, il est important, connaissant tes forces et tes faiblesses, d’adopter un plan de bataille cohérent afin de maximiser tes points forts tout en réduisant tes points faibles. En effet, ancien étudiant en CPGE ECS, c’est notamment cette technique qui m’a permis d’atteindre l’admissibilité à HEC Paris.
Et pour cause, bien souvent, l’erreur commise par le jeune préparationnaire est de vouloir s’améliorer dans l’ensemble des matières, sans ordre de bataille précisément établi. Or, parfois, il est bien plus stratégique de minimiser un ou deux points faibles afin d’assurer une note convenable dans ceux-ci, tout en se dégageant du temps pour maximiser un point fort.
Nos conseils extra-académiques
De ta santé, tu prendras soin
On ne le répétera jamais assez : la santé est une composante essentielle de ta réussite en prépa. Pour cela, nous te conseillons de toujours prioriser une bonne nuit de sommeil à un énième exercice de mathématiques (que tu pourras faire le lendemain) et de ne pas t’interdire ces quelques sorties qui te permettront de recharger tes batteries.
« Cette remarque va peut-être sembler évidente, mais n’oubliez pas de dormir, de faire du sport et de bien manger. En effet, un bon rythme de vie permet de bien suivre en cours et de pouvoir travailler plus efficacement. » Témoignage de Lilou, étudiante à Central Supélec après deux ans de prépa MP
Si tu veux retrouver le témoignage de Lilou dans son intégralité, c’est ici !
Par ailleurs, les films en anglais, espagnol, allemand (ou toute autre LV2) sont un très bon moyen d’allier l’utile à l’agréable. À ce sujet, voici une sélection de films que tu peux regarder en anglais sans culpabiliser.
Du stress, tu feras ton allié
Y a-t-il un bon stress ? Oui, évidemment, et c’est d’ailleurs un formidable tremplin capable de te propulser vers ton objectif.
Néanmoins, si tu fais partie de ceux qui subissent le « mauvais stress », celui qui paralyse et qui empêche de fermer l’œil la veille d’une khôlle ou d’un DS, alors dis-toi une chose : les entraînements en prépa ne sont que des bilans, des points d’étape qu’il faut analyser pour mieux performer à l’avenir. Finalement, le « mauvais stress » constitue la manifestation de la peur d’échouer. Une peur paralysante et bien souvent autoréalisatrice lorsque le sujet la laisse s’emparer de lui.
Ainsi, tu n’as désormais plus d’excuse. Chaque khôlle et chaque DS doivent être une chance, un plaisir même, puisqu’ils seront des occasions en or de mesurer tes points de progression ainsi que ceux qui te restent à consolider, afin de continuer à avancer vers ton objectif final : l’admission dans l’école de tes rêves.
In fine, la clé de la réussite en cette deuxième année reposera sur ton endurance, ta persévérance et ta capacité à t’adapter !