Une des particularités de la prépa D2 est son organisation qui se divise entre la classe préparatoire et l’université. La répartition du temps de l’élève entre les deux institutions varie d’une prépa à une autre, mais il reste très important pour tout préparationnaire de savoir gérer l’équilibre entre celles-ci. Nous te donnons donc quelques conseils pour aborder le mieux possible cette configuration un peu spéciale !
Les deux systèmes, prépa et université
Les deux systèmes, la prépa et l’université, sont radicalement différents sur de nombreux aspects. Pour simplifier, à l’université, c’est en quelque sorte la liberté qui prime. Les cours magistraux ne sont pas obligatoires, à part les travaux dirigés. Il n’y a que peu de travail obligatoire et les échéances arrivent uniquement en fin de semestre. En classe préparatoire, c’est l’ordre qui prime. Tous les cours sont obligatoires, les exercices sont fréquents, et les échéances telles que les khôlles, les devoirs surveillés et les concours blancs sont régulières.
Les différences des échéances peuvent être assez troublantes pour les élèves. En début de semestre, la charge de travail est faible. Les cours magistraux ont commencé, mais les travaux dirigés ne sont pas tous mis en place. Malgré cela, la classe préparatoire suit son rythme avec des khôlles et des devoirs surveillés réguliers. Cependant, en fin de semestre, tout s’accélère. Les contrôles continus en travaux dirigés s’accumulent, les partiels se profilent à l’horizon et la classe préparatoire continue son rythme régulier de khôlles et d’évaluations.
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Conseils
Il est donc nécessaire de bien s’organiser pour éviter d’être submergé par le travail. Voici quelques conseils :
- Établir des priorités claires. Il est essentiel de se poser la question de son avenir. Est-ce que l’objectif principal est de réussir dans les concours d’entrée aux grandes écoles ou de poursuivre des études universitaires en parallèle ? Cette clarification permettra de mieux répartir le temps et les efforts entre les deux cursus.
- Gérer son temps de manière efficace. Jongler entre les exigences des cours universitaires et les préparations aux concours nécessite une gestion minutieuse du temps. Créer un emploi du temps détaillé, en réservant des plages horaires spécifiques pour chaque activité, peut aider à maximiser la productivité et à éviter les conflits d’horaires. Il est également important de connaître les échéances de chaque institution à l’avance afin de pouvoir prévoir leur préparation.
- Être régulier. Malgré les rythmes très distincts des deux cursus, il est essentiel de maintenir une bonne régularité dans les apprentissages afin de s’assurer de pouvoir tout travailler en temps voulu. Profiter de l’allègement de la charge de travail en début de semestre pour réviser ou s’avancer permet d’être plus serein à l’arrivée des partiels.
- Communiquer et collaborer. Il est crucial de communiquer avec les professeurs des deux cursus pour s’assurer qu’ils connaissent la situation et qu’ils puissent s’adapter au mieux à la situation. Par exemple, en décalant le jour de rendu d’un devoir à l’université si la classe préparatoire a prévu un concours blanc.
- Trouver un équilibre. Bien que la réussite des deux cursus soit importante, il est essentiel de trouver un équilibre entre les études et les autres aspects de la vie, tels que le bien-être physique et les activités sociales. Prendre régulièrement du temps pour se détendre et se ressourcer est essentiel pour maintenir une productivité et une motivation élevées. Il ne faut pas oublier que la classe préparatoire est un marathon et pas un sprint.
- Exploiter les synergies. Chercher des opportunités pour intégrer les connaissances et les compétences acquises dans un cursus dans l’autre peut être bénéfique. Par exemple, certaines matières universitaires peuvent aider à renforcer les compétences requises pour les concours d’entrée, typiquement en culture générale, et vice versa.
- Utiliser les ressources disponibles. L’appartenance aux deux cursus permet d’avoir accès à des ressources diverses telles que les bibliothèques universitaires et des ressources en ligne. Il faut donc profiter de ces outils pour approfondir les connaissances et surmonter les difficultés rencontrées dans les deux cursus.
- Rester flexible et s’adapter. Enfin, il est important de rester flexible et de s’adapter aux défis imprévus qui peuvent surgir en jonglant entre les deux cursus. Être capable de s’ajuster rapidement aux changements de plan et aux obstacles rencontrés est une compétence précieuse dans ce contexte, car la communication entre les deux institutions n’est pas toujours optimale et peut amener des difficultés.
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Conclusion
Naviguer entre deux systèmes très distincts peut être un certain défi pour les élèves, mais avec une planification minutieuse, une gestion efficace du temps et un équilibre approprié, il est possible de très bien réussir dans les deux cursus en parallèle. Cette expérience offre également une opportunité unique d’acquérir une diversité de compétences, allant de la rigueur académique exigée par les classes préparatoires à la polyvalence et à l’ouverture d’esprit encouragées dans les universités.
En suivant ces conseils et en restant résolus, les étudiants peuvent non seulement tirer le meilleur parti de leur expérience éducative, mais aussi développer des compétences essentielles pour leur avenir professionnel et personnel. En fin de compte, jongler entre les deux mondes éducatifs peut être exigeant, mais cela peut aussi être incroyablement gratifiant. Cela offre une perspective unique et une base solide pour une réussite future !